Interventions sur "pénibilité"

226 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Maillot :

Depuis le début du débat, nous parlons beaucoup de la pénibilité physique, mais peu – voire pas – de la pénibilité psychique,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Amiel :

Ce débat sur la pénibilité et la suppression des régimes spéciaux est une belle occasion de mettre en lumière toutes les hypocrisies et contradictions du Rassemblement national.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Amiel :

Une fois n'est pas coutume, il a annoncé très clairement sa volonté de supprimer le compte pénibilité, qui bénéficie aux actifs qui travaillent de nuit ou dans des conditions difficiles, et que nous souhaitons au contraire renforcer. Mais, comme l'a souligné mon collègue Sylvain Maillard, dans le débat sur la suppression des régimes spéciaux qui nous occupe depuis hier, on ne comprend plus rien :…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

La pénibilité dans le travail est une question majeure, qui occupe une place centrale dans le texte. Je regrette simplement – et nous le disons depuis plusieurs interventions déjà – que nous n'abordions pas ce sujet au bon moment, puisque les dispositions relatives à la pénibilité figurent à l'article 9. Si nous pouvions avancer jusqu'à cet article le plus rapidement possible – et je suis sûr que vous y êtes é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Vous nous donnez des leçons sur le compte pénibilité, mais en réalité, vous ne voulez rien changer ! Depuis sa création, seules 12 000 personnes ont pu réunir un dossier complet pour partir à la retraite. Écoutez plutôt notre proposition : ceux qui ont commencé à travailler jeunes ou qui ont un métier difficile peuvent partir à 60 ans s'ils ont cotisé quarante annuités. Voilà une proposition concrète et utile !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Mais un député de la NUPES ose tout, lui aussi, et lui aussi, c'est à ça qu'on le reconnaît, aurait sûrement ajouté Michel Audiard. Monsieur Guiraud, vous parlez de la pénibilité, mais c'est un sujet dont nous ne pourrons jamais débattre, à cause des 15 000 amendements que vous avez déposés !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Leduc :

...t de Français qui sont dans la rue : vous voulez forcer les gens à travailler deux années supplémentaires et plonger des milliers de personnes dans une précarité encore plus durable. Vous voulez tirer tout le monde vers le bas parce que la protection sociale et le bonheur de profiter de jours heureux en bonne santé, ce ne sont pas vos valeurs. Vous incarnez la régression sociale, l'austérité, la pénibilité, le chaos. C'est votre projet, mais ce n'est pas le nôtre, ni celui de nos concitoyens. Nous exigeons donc le retrait de votre réforme !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElie Califer :

Les régimes spéciaux sont nés pour compenser la pénibilité intrinsèque de certains métiers. Le Gouvernement récuse ce principe dans l'article 1er , qui conduira mécaniquement à intégrer les nouveaux travailleurs dans le droit commun, c'est-à-dire dans le régime général, sans compensation. Ainsi, demain, un travailleur qui comptabilisera suffisamment de points sur son compte pénibilité C2P, le compte professionnel de la prévention, pourra partir deux ans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElie Califer :

Avant de réformer le droit à la retraite, il eût mieux valu réformer le droit au travail. En tout état de cause, on ne peut supprimer ces régimes sans une expertise objective et exhaustive permettant de faire le point de la situation et de réintégrer les quatre critères de pénibilité supprimés en 2017. Telles sont, monsieur le président, les raisons pour lesquelles nous demandons la suppression de l'article 1er .

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Bouloux :

...re eux. Divide ut regnes – « divise afin que tu règnes » ou « diviser pour mieux régner » : telle est la devise méthodique, pour ne pas dire mécanique, utilisée par le Président de la République avec le soutien du Gouvernement et de la majorité présidentielle. Alors que la France a besoin d'union et de concorde, vous divisez ! En 2017, le Gouvernement a supprimé quatre des dix critères de pénibilité inscrits dans le code du travail sous prétexte que le seuil d'exposition était inquantifiable. Inquantifiable par qui ? Par le patronat ! On sent bien de quel côté la Macronie tend l'oreille.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Bouloux :

Avec l'article 1er , le Gouvernement pousse encore plus loin la brutalité de 2017. Demain, les nouveaux travailleurs des régimes spéciaux seront intégrés mécaniquement dans le droit commun, c'est-à-dire dans le régime général, qui compense la pénibilité de manière très insuffisante. Les chauffeurs de métro, les mineurs qui ne voient que rarement la lumière du jour, les chauffeurs de bus parisiens qui se lèvent tôt parce qu'ils habitent en banlieue : tous ces travailleurs, qui subissent la dureté du travail, ne pourront mécaniquement plus bénéficier du régime spécial qui les protégeait jusque-là en leur permettant de partir à la retraite au momen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Brun :

...ion des régimes spéciaux n'étant pas prévu par le projet de loi. Ensuite, le Gouvernement qui se faisait fort de défendre le dialogue social au sein de l'entreprise, laquelle résoudrait mieux les problèmes que la loi elle-même, remet en cause un système qui résultait précisément du dialogue social. Les régimes spéciaux sont des conquêtes sociales des travailleurs, qui ont su faire reconnaître la pénibilité de leur travail et obtenu de justes compensations. En les supprimant, nous nous exposons à la même pénurie de personnel et aux mêmes difficultés de recrutement que les services publics aujourd'hui. Je pense aux conducteurs de la RATP, aux cheminots, aux agents des industries électriques et gazières, des centrales nucléaires et des barrages hydroélectriques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Delautrette :

...oulez réformer les régimes spéciaux, monsieur le ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion, mais vous ne les réformez pas tous. Vous dites que les régimes spéciaux sont déficitaires. Or force est de constater que plusieurs d'entre eux sont excédentaires. En les intégrant au droit commun, vous actez le départ de leurs salariés à 64 ans, ce à quoi nous nous opposons, et vous ignorez la pénibilité des métiers concernés. Je rappelle que c'est votre majorité qui a supprimé les principaux critères de pénibilité. Vous auriez pu les reprendre dans le projet de loi, mais vous ne l'avez pas fait. Une seule voie s'offre à vous : le retrait de l'article 1er .

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaudia Rouaux :

Merci, monsieur le président. Je signalerai simplement que les régimes spéciaux étaient nés pour compenser les contraintes ou la pénibilité de certains métiers. Le premier régime qui a été supprimé, c'est celui de la SNCF et en particulier celui des conducteurs de trains, métier que je connais très bien. Être conducteur de train, c'était travailler pendant les vacances scolaires ; c'était avoir une courte période de congés l'été ; c'était travailler de nuit, à n'importe quelle heure ; c'était travailler trois week-ends sur quatre en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

Bien sûr, des améliorations sont possibles et nous sommes prêts à en discuter. Mais vous choisissez la suppression et donc le nivellement des régimes par le bas, sans apporter de réponse concernant les carrières et la pénibilité, une fois effectué l'alignement sur le régime général. Au surplus, vos choix illustrent l'arbitraire de votre réforme : pourquoi sélectionner quelques régimes et pas tous, si ces droits des salariés vous semblent des privilèges insupportables ? On comprend aisément, en examinant cet article, qu'il ne s'agit pas de moderniser la retraite mais bien de dégager des économies, de faire du rendement. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

Détruire les régimes dits spéciaux, voilà une vieille marotte des libéraux et de la Macronie ! Après avoir supprimé quatre critères de pénibilité, vous essayez une fois encore de faire passer des conditions de travail difficiles pour des avantages indus. Au nom de l'équité que vous avez chevillée au corps, vous voulez les faire travailler plus longtemps, ces privilégiés d'EDF qui grimpent à des pylônes électriques dans la fournaise de l'été comme dans le gel de l'hiver, et qui passent des heures à genoux devant les coffres électriques, à t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Oziol :

Après l'article liminaire, l'article 1er de votre projet de loi s'attaque ainsi aux régimes spéciaux en demandant leur suppression. Cette réforme commence donc par un assaut sur une conquête sociale qui a permis de prendre en compte des facteurs de pénibilité ou le fait que les salariés ont une espérance de vie diminuée par le travail. Nous ne sommes pas vraiment surpris puisque vous aviez déjà supprimé quatre critères de pénibilité en 2017. Dans les manifestations à Paris et dans toutes les villes de France, pour la troisième grande journée de mobilisation, il y avait aussi les salariés de l'énergie et de la RATP, dont vous voulez détruire le statut...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRachel Keke :

Il manifeste notre souhait de voir maintenu le régime spécial des industries électriques et gazières. Les régimes spéciaux sont le résultat de plusieurs luttes des travailleuses et travailleurs pour faire reconnaître la pénibilité de leur métier. Ce ne sont pas des privilèges, contrairement à ce que d'aucuns essaient de nous faire croire, mais des « conquis » sociaux. Nous devons tous protéger une société juste et soucieuse des salariés. Vous mentez aux gens en passant votre temps à dire que cette réforme est nécessaire et qu'elle représente la seule solution pour maintenir notre système de retraite. C'est faux, c'est un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Etienne :

Nul besoin de chercher bien loin pour le voir : dès l'article 1er , vous proposez la suppression des principaux régimes spéciaux de retraites – ces mêmes régimes qui sont le fruit de longues années de négociations collectives menées par les travailleurs, et qui reflètent la pénibilité et la particularité de certains emplois.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

Pourquoi l'ont-ils été ? Tout simplement parce qu'ils sont la reconnaissance d'une pénibilité. Ce projet de réforme comporte d'ailleurs une invention fabuleuse : pour prouver la pénibilité de son métier, il faudra désormais être déjà cassé par le travail, c'est-à-dire ne plus pouvoir continuer à l'exercer et être devenu invalide ! Vous transformez ainsi la retraite en une période d'invalidité,…