Interventions sur "sol"

517 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

J'en profite pour formuler quelques observations. La première, c'est que dans les textes de loi, notamment dans les lois d'orientation, nous avons pris l'habitude de fixer des objectifs chiffrés. J'ai constaté, à maintes reprises, que ces objectifs n'avaient absolument pas été atteints.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

L'objectif de 21 % en 2030 marque donc un recul. Comment l'expliquez-vous ? Comptez-vous, après avoir tenu l'objectif pour 2027, ralentir le rythme de développement de l'agriculture bio ou abandonner cet objectif ? Pour le groupe Écologiste, la situation est claire : il faut accélérer le développement de la filière bio. L'urgence écologique est là, les solutions et l'argent sont là. Ne manque que la volonté politique pour stimuler l'offre et la demande.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

... ambitieux que celui fixé par la trajectoire européenne. Retrouvons un peu d'ambition en nous donnant l'objectif de 25 % en 2030 ! J'invite mes collègues à voter les amendements identiques ainsi que l'ensemble des sous-amendements. Les remarques de Mme Batho me semblent aussi très importantes. Ainsi sous-amendés, ces amendements répondraient aux attentes de tous les bancs et donneraient un cadre solide auquel adosser les futures politiques publiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

Nous assistons, une fois encore, à un débat hors-sol, dans un monde parallèle qui fait fi de réalités qu'ont heureusement rappelées certains députés LR. Vous conduisez les jeunes agriculteurs à l'impasse, au détriment des autres agriculteurs bio qui évoluent, ainsi que l'a souligné M. Le Fur, dans un marché déjà saturé. J'aimerais comprendre, monsieur le ministre. Vous dites à la gauche qu'elle ne doit pas verser dans le « y'a qu'à faut qu'on ». E...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

…peut nourrir la population française en respectant la santé des consommateurs, comme l'environnement. Je rappellerai également que l'agriculture biologique n'est pas sans affecter les sols, en raison notamment de l'utilisation comme fertilisant du cuivre, qui compte parmi les métaux lourds.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLisa Belluco :

... La rédaction adoptée en commission a néanmoins quelques lacunes qui nous semblent dommageables : la dimension environnementale, notamment, en est absente. Chaque agriculteur sait à quel point sa production dépend des conditions environnementales, et, en particulier, de la disponibilité et de la qualité des ressources naturelles. Chaque jeune prêt à s'installer sait que l'on ne produit pas sur un sol mort, que l'on produit moins sans biodiversité. Il est donc pertinent que l'agriculteur puisse accéder à des informations sur ce sujet afin de pouvoir adapter ses pratiques, et ce d'autant plus que nous devons traverser une crise climatique et faire face à un effondrement de la biodiversité. Nous regrettons, une fois de plus, les amendements de suppression de la droite et de l'extrême droite qui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Dubois :

…qui permette l'amortissement de leurs acquisitions et qui leur assure, par la suite, un revenu. Ils ne veulent pas d'un outil qui pèse sur eux comme une contrainte : c'est la raison pour laquelle nous avons proposé une réécriture de l'article 9, qui supprime le diagnostic des sols. Celui-ci pourrait conduire, nous le sentons bien, à des conflits d'usage, pour le cédant comme pour le preneur. À l'issue des travaux en commission, le diagnostic des sols ne concernait que la matière organique : il n'est pourtant pas nécessaire de faire un diagnostic pour savoir quelle est la valeur organique d'un sol granitique, par exemple, comme celui de nos montagnes ! On sait bien, de pl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Ce diagnostic modulaire des exploitations agricoles est une excellente initiative pour faciliter l'adaptation au dérèglement climatique, nouvelle donne pour tout jeune agriculteur, et lors de chaque mutation des exploitations. En commission, nous avons plaidé pour l'intégration de l'évaluation des sols – ce qui nous différencie des Républicains – car c'est un sujet capital. Les sols ne doivent ni être marchandisés ni donner lieu à des conflits commerciaux. C'est une question de fond sur laquelle aucun agronome ne saurait faire l'impasse. Peu importent les différences de rédaction, concentrons-nous sur l'essentiel de ce diagnostic. C'est pourquoi nous avons pris la décision de retirer la quasi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lecamp, rapporteur de la commission des affaires économiques :

C'est en particulier une demande des jeunes agriculteurs ; c'est normal, ce sont eux qui s'installent. Nous en avons convenu en commission – vous étiez là –, le dispositif a soulevé des interrogations, notamment autour du diagnostic du sol. Nous en avons longuement débattu en commission des affaires économiques et nous avons commencé à améliorer le texte, tout en convenant qu'il faudrait continuer le travail en vue de la séance. C'est ce que nous avons fait, avec des députés issus de différents groupes et pas uniquement ceux de cette majorité, avec les organisations professionnelles, au premier rang desquelles les Jeunes Agriculte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

Il s'agit d'une réécriture ambitieuse des dispositions relatives au diagnostic, qui précisent l'ensemble des modules d'évaluation. Cette nouvelle rédaction s'articule autour de trois grands chapitres : les conditions de travail – la dimension humaine –, les conditions environnementales – la question de l'eau, la qualité des sols – et la viabilité économique. Nous proposons aussi que soit dispensé périodiquement un conseil agronomique global universel, proposition issue du rapport rédigé par notre collègue Dominique Potier à l'issue des travaux de la commission d'enquête sur les produits phytosanitaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Par ce sous-amendement rédigé par mon collègue Sébastien Jumel, nous proposons de préciser que l'accompagnement comprend des conseils pour solliciter les aides de la politique agricole commune.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

Il faut inclure dans le diagnostic l'évaluation de l'opportunité d'effectuer une transition vers l'agriculture biologique, pour donner à chaque exploitation agricole une chance de l'engager. Les bancs de l'extrême droite mis à part, nous sommes tous convaincus, je crois, que l'agriculture biologique présente de nombreuses retombées positives que ce soit pour la qualité des sols, celle de l'air ou celle de l'eau. Il faut compléter le diagnostic en ce sens. Olivier, viticulteur dans l'Hérault, explique ainsi que le passage à l'agroécologie lui fait voir la vie et son travail de vigneron autrement. Il dit : « Je ne lutte plus contre la nature et les mauvaises herbes. Au contraire, je m'en sers pour rendre mes sols plus fertiles et avoir des vignes plus productives et plu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

Le sous-amendement n° 5544 propose que le diagnostic dresse l'inventaire des solutions qui permettent de continuer à produire, afin de préserver notre souveraineté alimentaire – il serait bon qu'entre l'article 1er et l'article 9, on n'ait pas oublié cet objectif. Le sous-amendement n° 5545 précise que la réalisation de ce diagnostic ne constitue pas une condition préalable à l'obtention des aides à l'installation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

... notre travail à la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, Hubert Ott et moi-même avons rédigé un rapport d'information sur les dynamiques de la biodiversité dans les paysages agricoles et l'évaluation des politiques publiques associées. La biodiversité représente un paramètre aussi crucial que le climat – qui, seul, apparaît dans le diagnostic. La biodiversité des sols est fondamentale pour les rendements agricoles ; la pollinisation est essentielle pour certaines cultures. Si on n'évalue pas la biodiversité, on perd de vue un élément central de la connaissance d'une exploitation. Il faut vraiment ajouter cet indicateur au diagnostic. Il ne faut pas oublier la biodiversité sous prétexte qu'on lutte pour le climat. Dans le cadre de la COP15, on s'était engagé ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

C'est un ajout important au stress-test – qu'on pourrait également appeler « état des lieux », pour utiliser un terme français. Il s'agit d'y intégrer l'évaluation de la qualité et de la santé des sols. Pour un agriculteur, ceux-ci représentent le bien le plus précieux, et en connaître la qualité est une priorité – sauf si on considère, comme certains ici, que le sol est un simple substrat qu'on sature d'intrants, engrais ou pesticides, pour obtenir la croissance des cultures. Aujourd'hui, les sols fertiles sont devenus rares dans notre pays. Une étude de l'Inrae, qui date de 2023 souligne no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

Comme le précédent, il propose d'inclure dans le module une évaluation des propriétés physiques, chimiques et biologiques des sols. Cela permettrait aux agriculteurs d'adapter leur production et de maintenir leur principal outil de travail en bon état.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Il tend à rétablir le module d'évaluation de la qualité et de la santé des sols, qui figurait dans le projet de loi initial déposé par le Gouvernement comme dans le texte adopté en commission, mais qui ne figure plus dans l'amendement de réécriture. Je ne me lancerai pas dans un long éloge des vers de terre, mais nous savons combien la question du vivant, de la matière organique présente dans les sols, est centrale, vitale, déterminante. L'Assemblée nationale doit donc êtr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Comment pourrait-on évaluer la contribution d'une exploitation à l'atténuation du changement climatique sans examiner le stockage du carbone dans les sols, qui a un impact sur la qualité et la santé de ces derniers ? C'est incohérent. Nous proposons de rétablir le texte initial du Gouvernement, tel qu'il a été modifié en commission, pour que la notion de matière organique soit mentionnée. Nous demandons également une explication claire, nette et précise quant aux choix politiques qui ont conduit à présenter une nouvelle rédaction.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...re, l'ensemble des intrants. Reste une question importante, celle du coût. Qui financera ce diagnostic ? Est-ce que cela induira la conditionnalité des aides ? Monsieur le rapporteur, vous n'avez pas répondu à ces questions capitales. Vous prétendez vouloir élaborer un texte transpartisan, mais vous avez conclu un marché avec Les Républicains, qui font une fixation sur l'évaluation de l'état des sols. Cela dénature le texte. Nous n'allons quand même pas faire de l'agriculture hors-sol ! Nous sommes des terriens, des personnes enracinées, nous croyons à la qualité de la terre. L'essentiel des questions de biodiversité et de climat se concentre sous nos pieds, pas au-dessus. Comment peut-on exclure le sol d'un diagnostic agricole ?