Les amendements de Gilles Lurton pour ce dossier

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Je rejoins totalement la position de M. Grelier. L'intensité du travail que nous menons en commission des affaires sociales nous conduit, je dis cela sans grande prétention et même avec beaucoup d'humilité, à avoir une certaine connaissance du fonctionnement des hôpitaux, que nous pouvons lier à ce que nous vivons dans nos territoires. Nous avo...

Cet amendement, déposé par Mme Anthoine, rappelle que l'ensemble des établissements et services médico-sociaux sont ciblés par le projet de loi actuel. Il semble toutefois important de mieux faire coopérer les professionnels de santé du premier recours avec les structures de ville ou les services qui interviennent au domicile des personnes fra...

De plus en plus d'hôpitaux ont recours à des praticiens retraités pour pallier le manque de nouveaux médecins au sein de leurs établissements. La loi du 26 janvier 2016 prévoit une dérogation en portant de 68 à 72 ans la limite d'âge, pour augmenter le nombre de remplaçants potentiels. Cependant, sur le seul critère de l'âge, les hôpitaux se pr...

Je partage complètement le point de vue que notre collègue Julien Aubert vient d'exprimer. J'ai d'ailleurs à côté de moi, avec M. Door, l'exemple éclatant d'un médecin tout à fait à même de conseiller ses collègues quand ils en ont besoin. On pourrait sous-amender cet amendement afin de maintenir la limite d'âge à 72 ans s'agissant des actes c...

Cet amendement de notre collègue Vincent Descoeur insiste sur le rôle et l'importance des équipes de soins spécialisés autour des médecins spécialistes.

Cet amendement fait suite à un avis du Défenseur des droits sur les difficultés d'accès aux soins des bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire, de l'aide à l'acquisition de la complémentaire santé et de l'aide médicale d'État. Il vise à lutter contre les refus de soins dont pâtissent des personnes qui sont déjà en situa...

Madame la ministre, vous m'aviez fait la même réponse en commission et j'avais accepté de retirer mon amendement. Je ferai donc de même ici, mais il me paraissait important que l'engagement du Gouvernement soit réitéré en séance publique, afin qu'il figure au Journal officiel. Cela démontre bien que les débats dans l'hémicycle ont une utilité.

Cet amendement de notre collègue Marc Le Fur vise à « donner aux structures associatives mobiles de soins dentaires le statut de centre de santé dentaire pour faciliter les soins bucco-dentaires des personnes âgées à domicile ou en établissements [pour personnes âgées dépendantes] dans les zones de désertification médicale. »

L'article 7 quinquies, tel qu'il résulte de l'amendement de notre rapporteur adopté par la commission des affaires sociales, m'inquiète un peu. Derrière une maladie qui semble bénigne peut se cacher quelque chose de plus grave. L'angine ou la cystite que vous avez citées peuvent avoir une cause bactériologique et cacher un germe infectieux, par...

J'ai bien entendu votre réponse, madame la ministre. C'est la même que vous nous aviez apportée hier soir – à cette occasion, j'avais retiré l'un de mes amendements sur la formation aux enjeux de la vaccination. J'insiste sur la question de la prise en charge médicale des personnes en situation de handicap. Il faut prendre cette situation en c...

M. Sempastous a très bien défendu cet amendement issu du travail du groupe d'études Thermalisme, qu'il préside. Je veux juste lui rappeler combien je regrette que les centres de thalassothérapie ne relèvent pas des travaux de ce groupe…

Nous avons commencé l'examen de ce texte lundi à seize heures. Pendant la séance de lundi soir, nous avons été informés, par voie informatique, que plusieurs de nos amendements étaient déclarés irrecevables au titre de l'article 45 de la Constitution pour absence de lien avec le texte de loi. Nous nous sommes aperçus, depuis, que certains group...

Ce sujet suscite le débat sur tous les bancs. Nous attendons de votre projet de loi, qui est tout de même celui du quinquennat pour la santé, qu'il réponde au problème crucial de la désertification médicale dans notre pays. Je reprendrai deux points. C'est vrai, notre pays paie la formation des étudiants en médecine mais je voudrais rappeler à...

Sans eux, je ne vois pas comment les hôpitaux fonctionneraient. Par ailleurs, je l'ai déjà dit en commission, je ne crois pas que le déconventionnement des médecins qui s'installeraient en zones surdotées soit la solution. Lorsque vous êtes malade, ou que votre enfant est malade, et que vous devez consulter un généraliste ou un spécialiste, vo...

Madame la ministre, nous débutons là une longue série d'articles qui vous donneront tous les pouvoirs – ou, du moins, qui les donneront à votre administration – pour mener la réforme que vous souhaitez, totalement à l'insu de la représentation nationale. Il s'agit en effet ici de vous habiliter à légiférer par voie d'ordonnance sur la recertifi...

Le projet de loi me paraît une opportunité d'améliorer la formation des professionnels de santé aux enjeux de la vaccination afin qu'ils jouent pleinement leur rôle si important d'information et de suivi auprès des patients. C'est pourquoi nous vous proposons de prévoir l'intégration d'un module obligatoire sur la responsabilité collective, éth...

Le précédent amendement ayant été retiré, je n'ai pas pu prendre la parole tout à l'heure. J'aurais pu faire un rappel un règlement mais, voulant vous être agréable, monsieur le président, je ne l'ai pas fait.

Il y a toutefois quelque chose que je ne comprends pas dans la manière dont nous travaillons : nous sommes plusieurs à avoir déposé des amendements, notamment sur la maladie de Lyme – sur quoi un excellent rapport a été rédigé lors de la dernière législature, auquel j'ai eu l'honneur de contribuer : or tous nos amendements – cela a été signalé ...

Je suis très content que le vôtre l'ait été, madame Petit, et je ne me prononcerai certainement pas contre, mais qu'il ne soit pas possible de parler de ce type de maladies dans un texte sur la santé me pose un problème très important.

La plus grande difficulté que nous rencontrons avec l'examen de ce texte, c'est qu'il se borne à de grandes annonces et que toutes les dispositions qui les précisent sont renvoyées soit à des décrets, soit à des ordonnances. En d'autres termes, le fond nous échappe complètement. Ce fut le cas, hier, avec votre proposition de réforme du numerus...