Les amendements de Pierre-Henri Dumont pour ce dossier

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Monsieur le ministre, je vous demande, via cet amendement, la production d'un rapport en trois étapes – je ne dirai pas en trois pièces, pour ne pas davantage filer la métaphore. Il s'agit, tout d'abord, de connaître, pays par pays, le nombre de laissez-passer consulaires demandés par la France, puis celui des laissez-passer effectivement obten...

Il s'agit également une demande de rapport. Comme le précédent était un peu compliqué – c'est sans doute pour cela que vous l'avez refusé – , nous restreignons cette fois-ci le champ de l'étude. Outre le nombre de laissez-passer consulaires demandés et obtenus, il s'agit d'indiquer le montant de l'aide au développement accordée par la France au...

Je tiens à remercier mon collègue Blanchet pour son excellent amendement qui prouve qu'on peut dépasser les clivages politiques pour résoudre des problématiques communes.

En revanche, quand on parle de renégociation des accords du Touquet à Sandhurst, cela me fait doucement rire. Nous savons tous qu'il s'agissait d'affichage politique et non d'une véritable renégociation.

Preuve en est que sur place, rien n'a changé. Si les accords avaient été renégociés il n'y aurait plus de problème. Or il y en a toujours, il n'y en a même peut-être jamais eu autant. La réalité c'est que la Grande-Bretagne n'a pas tenu ses engagements, notamment en ce qui concerne les migrants mineurs au moment du démantèlement de la jungle, ...

Je remercie notre collègue de la majorité d'avoir admis la réalité de ce que nous dénoncions depuis le début de nos travaux, à savoir qu'il existe bien un plan caché de régularisation de 40 000 clandestins. Ce plan a donc changé de saveur : il n'est plus caché, il est enfin avoué. Nous remercions notre collègue du groupe majoritaire de son élan...

N'allez donc pas nous faire croire que c'est anodin et que cela se passera sans heurt. Il est nécessaire que vous repreniez la main, madame la ministre, et que vous informiez la représentation nationale de ce qu'il en est réellement. Allez-vous désavouer les propos de la députée de la majorité qui s'est exprimée à l'instant ? Sinon, pouvez-vous...

Monsieur le ministre d'État, vous venez de déclarer que la question n'est pas d'être un député libre, mais un député qui agit. Moi, je vous demande maintenant d'être un ministre qui agit, par exemple à Calais. Depuis le début de l'année 2018, nous avons pu recenser, d'après les chiffres qui ont été communiqués par le préfet dans La Voix du Nord...

Il vient de se passer quelque chose qui me semble assez grave : en rejetant l'amendement no 507 déposé par Éric Ciotti, la majorité vient de revenir sur ce qu'elle avait elle-même voté il y a un mois. L'amendement no 622 permettrait de rétablir, en partie, les dispositions que vous entendez abroger. En réalité, chers collègues de la majorité, ...

Une fois de plus, nous allons dans votre sens, nous faisons un pas vers vous. Vous nous critiquez souvent, chers collègues de la majorité, au motif que nous serions sectaires, que nous refuserions de vous écouter…

Là, nous vous avons écoutés, et avons traduit, dans ces amendements, les paroles du Président de la République. Vous n'allez tout de même pas nous le reprocher ! Ma question est simple : voterez-vous ces amendements qui correspondent à la pensée du Président de la République, ou voterez-vous contre son avis ?

Cet amendement a été rédigé dans le même esprit que le précédent. Il vise, cette fois-ci, les individus inscrits au FSPRT, c'est-à-dire les individus étrangers radicalisés qui représentent vraiment une grave menace terroriste pour la nation. À l'époque où Mme Gourault, ministre auprès du ministre d'État, répondait à nos questions, nous avons ap...

Cet amendement appelle l'attention de la représentation nationale sur ce qui se passe dans certains territoires de la République, en particulier dans le mien, le Calaisis, où des crimes et des délits sont fréquemment commis par des migrants clandestins. Vous connaissez la situation : autoroutes bloquées, camions éventrés, marchandises souillées...

Je suis désolé, monsieur le ministre d'État, mais je ne comprends pas votre réponse et je pense que les habitants de Mayotte, de Calais et du Calaisis non plus. On a besoin d'identifier les migrants clandestins qui commettent des exactions sur le territoire de la République française. Le seul moyen dont nous disposons aujourd'hui, c'est de pren...

Une fois de plus, nous débattons de la durée de rétention. Comme je l'ai déjà dit, je considère qu'il ne s'agit pas d'un vrai débat puisque la durée moyenne d'un séjour en centre de rétention est de 12,4 jours et que la plupart des expulsions ont lieu avant ce terme. En revanche, monsieur le ministre d'État, s'agissant des laissez-passer consu...

Une fois de plus, vous voyez bien que la proposition de notre collègue Christophe Blanchet est transpartisane. Nous sommes des députés de terrain, même si, cette semaine, le devoir nous a retenus à Paris. Nous savons ce qui s'y passe, nous écoutons les agents de la police aux frontières et les élus locaux. Il est vrai que, parfois, de notre cô...

Je vous rassure, c'est le cas sur tous les bancs de cette assemblée ! Cette proposition est cruciale pour nos territoires, pour les hommes et les femmes qui, sur le terrain, font face jour et nuit à ces problèmes depuis dix ou vingt ans. Si nous avons déposé des amendements semblables à celui-ci, c'est parce qu'ils répondent vraiment à une néc...

Cet amendement, déposé par mon collègue Alain Ramadier et que j'ai eu le plaisir de cosigner, s'inscrit dans le même esprit que celui de Valérie Boyer, lequel étend à cent-quatre-vingts jours la durée possible de rétention. Nos engagements internationaux – notamment européens – nous permettent parfaitement de nous aligner sur l'Allemagne, les P...

Je tiens à soutenir l'amendement de mon collègue Mansour Kamardine. Madame la rapporteure, monsieur le ministre d'État, vous nous expliquez depuis tout à l'heure que ces amendements sont satisfaits et que tout va bien, tant à Mayotte qu'à Calais.

Monsieur le ministre d'État, vous avez en tout cas dit que la situation à Calais s'améliorait. Je m'adresse à vous, mes chers collègues. Vous avez ici des députés de tous bords qui essayent de vous expliquer la situation concrète et de formuler des propositions, le plus souvent issues du terrain.