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Sécurité globale


Les interventions d'Ugo Bernalicis


Les amendements de Ugo Bernalicis pour ce dossier

330 interventions trouvées.

Si vous continuez dans ce sens, vous irez à l'encontre de la confiance que les citoyens ont dans leur police, de leur acceptation de son autorité. Je le redirai autant de fois que nécessaire.

Si vous voulez résoudre l'équation, intégrez les effectifs des polices municipales à une police nationale de proximité qui dispatche les moyens sur le territoire sous la double autorité des maires et du préfet.

J'ai une petite devinette. Qui a dit : « C'est la fin de la Ve République telle qu'on la connaît. Son élection [– celle de M. Macron – ], ce qu'au diable ne plaise, précipiterait la France dans l'instabilité institutionnelle et conduira à l'éclatement de notre vie politique. Alors dans ce vide, le populisme le plus abject arrivera, celui de Mme...

Je vous dirai qui a dit ça, mais je vous laisse un peu chercher. C'est une devinette, je ne vais pas vous donner la réponse tout de suite, sinon ce n'est pas drôle. Je vous laisse chercher, si quelqu'un a une idée. Je donne quand même un gros indice : la personne est dans la salle.

J'ai trouvé savoureux que le ministre Darmanin reprenne tout à l'heure une partie de mes arguments. Cela veut dire que je ne dis pas toujours des bêtises et je le remercie de l'avoir reconnu. De toute façon, on ne peut pas être agent-de-l'État-parce-que-maire sans avoir été élu : le suffrage universel est donc central. Mais nous sommes d'accor...

mais après une telle discussion, la proposition que je fais depuis le début de ce débat, celle d'une police nationale de proximité, affectée à une aire territoriale déterminée – une commune par exemple – et placée sous la double autorité du maire et du préfet, est ce qu'il y a de plus cohérent ! Puisque le maire ne tient pas son pouvoir de poli...

C'est un gros, très gros indice. Et en effet, lorsque nous discutons de ce genre de sujet, on voit bien que la pente est prise. Elle est prise, c'est sûr !

Quant à l'amendement de nos collègues socialistes, il est certain que trois, c'est mieux que si c'était pire ! Mais au fond, je suis admiratif du ministre. Je dois le dire.

L'idée n'est pas de réduire le nombre de policiers puisque, en l'occurrence, il y en aurait 25 000 de plus dans la police nationale en y intégrant les policiers municipaux. Mais encore faudrait-il qu'ils soient affectés en fonction des besoins ! Là est notre point de divergence. Je ne veux pas qu'il dépende du bon vouloir de tel ou tel conseil ...

Il est trop fort. Je recommande à tous les étudiants qui étudient les sophismes de faire une compilation de toutes ses interventions, car c'est magistral. Vous savez, il y a différentes combinaisons de sophismes.

Il y a le classique « a est égal à b, b est égal à c donc a est égal à c », mais il y a de nombreuses autres variations, et il les maîtrise toutes. Il est très très fort.

Il s'agit de savoir ce qu'on attend de la police municipale, question qu'il aurait fallu poser avant l'examen de l'article 1er, qui prévoit cette expérimentation. Quels sont les rôles respectifs des polices nationale et municipale ? Jusqu'où vont-ils ? Où place-t-on la limite entre elles ? Or, ce débat, nous ne l'avons pas eu. On s'est content...

J'aimerais un débat un peu théorique ! Mais c'est peut-être trop subtil, comme on dit chez vous !

Imaginez un instant qu'il n'y ait qu'une police nationale de proximité, avec des effectifs dédiés à l'échelle des communes. Pour le recrutement des effectifs locaux de police nationale, on procéderait uniquement par mutation, comme cela se passe à l'heure actuelle au ministère de l'intérieur. S'il manquait des effectifs on affecterait aussi des...

Monsieur Petit, j'opposais tout à l'heure, de manière classique, la discussion empirique et le débat théorique. Il serait bon, disent certains d'entre nous, que les polices municipales s'occupent de tel ou tel délit en complément de la police nationale ; mais nous ne menons aucune réflexion d'ensemble. L'empirisme ne pose pas de problème en soi...

Comme je porte un masque, vous ne pouvez pas voir mon sourire. Je ne le prend pas si mal, cher collègue. Simplement, ce n'est pas gentil pour le Jamel Comedy Club : ils sont plus talentueux que moi, c'est une évidence.

Je vous interpelle car personne ne me répond sur le fond. Avec vous, je me suis dit que quelqu'un m'avait finalement entendu et allait faire une réponse : raté, il n'y a pas de fond.

Je ne vous ai pas agressé, je ne vous ai pas accusé, je suis en train de faire des propositions politiques. Vous pouvez dire que vous n'êtes pas d'accord mais ne nous insultez pas.

Il est fondé sur l'article 100, alinéa 7, relatif à l'organisation des débats, puis précisément à la défense des amendements. Il dispose que deux orateurs peuvent s'exprimer sur un amendement, « dont un au moins d'opinion contraire ». Or personne n'a émis une opinion contraire aux amendements que nous venons d'examiner. C'est d'autant plus grav...

… n'en déplaise à notre collègue Millienne ! Il reviendrait alors à l'État de se retourner vers l'agent de police municipale, comme il le fait avec une personne formée à l'ENA ou comme il l'a fait avec moi après ma formation à l'institut régional d'administration : quand un fonctionnaire quitte prématurément l'administration qui l'a formé, il ...