Intervention de Jean-Félix Acquaviva

Réunion du mardi 17 janvier 2023 à 17h15
Commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les dysfonctionnements au sein de l'administration pénitentiaire et de l'appareil judiciaire ayant conduit à l'assassinat d'un détenu le 2 mars 2022 à la maison centrale d'arles

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva, président :

Je comprends votre argument, mais je rappelle que quatre CPU « dangerosité » ont expressément demandé, quatre fois, le transfert de Franck Elong Abé en QER entre 2019 et 2022, ce qui correspondait à votre avis personnel, et que la direction de l'établissement n'a pas répondu de manière satisfaisante, ne suivant pas les CPU « dangerosité », si ce n'est en préparant de manière quelque peu tautologique le projet de sortie. C'est cette marche en avant très volontariste qui nous occupe.

Sur un autre plan, pensiez-vous qu'il y avait un risque qu'Yvan Colonna s'échappe ? Par ailleurs, l'article du journal Le Monde daté d'avril 2022 relatant les quatre incidents qui nous avaient été cachés le 30 mars faisait aussi état de remontées écrites d'agents pénitentiaires sur le comportement de Franck Elong Abé en 2021 vis-à-vis des agents pénitentiaire femmes, qui s'en inquiétaient, et signalait qu'il avait laissé pousser sa barbe. Était aussi évoqué le fait qu'il demandait si Yvan Colonna était en activité sportive, si souvent qu'un agent l'a consigné par écrit. Tout cela fera l'objet de vérifications, comme l'IGJ a contrôlé la véracité des quatre incidents mentionnés. Je veux savoir si vous aviez eu écho de cette barbe qu'on laisse pousser, de ces comportements à l'égard des femmes et de ces questions récurrentes sur les passages d'Yvan Colonna en salle de sport.

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