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Comment expliquer que votre indicateur de référence soit l'IFT, alors que l'OFB, votre financeur, ne jure que par le nombre de doses par unité (Nodu) ?
Il me semble que l'IFT ne permet pas d'estimer l'évolution du Nodu.
Les études mettent en évidence une baisse moyenne de l'IFT de 26 % sur l'ensemble des fermes du réseau Dephy, en l'espace de dix ans, avec des moyens très importants. Ne faut-il pas en conclure que les objectifs du plan Écophyto étaient trop ambitieux, puisqu'il s'avère impossible d'atteindre les 50 % de réduction fixés par le législateur, malg...
Ces résultats sont plutôt encourageants si l'on considère qu'ils concernent des fermes banales. Ils laissent présager d'autres révolutions.
Quelle est l'incidence de la réduction de 25 % des produits phytosanitaires sur l'excédent brut d'exploitation de la ferme ?
Le coût de 57 euros par hectare que vous venez de mentionner pourrait-il être couvert par l'économie générée ?
Ma dernière question est très politique. Le plan Écophyto 2015 prévoyait le déploiement de 30 000 fermes, chacune des 3 000 fermes Dephy initiales devant entraîner 10 exploitations supplémentaires dans son sillage. Qu'en est-il aujourd'hui ?
S'agit-il d'un manque de moyens ou d'un manque de volonté ?
La séparation du conseil et de la vente n'a pas eu d'effet d'accélération sur la baisse des produits phytosanitaires. Peut-on aller jusqu'à considérer qu'elle a freiné ce processus, au moins pour les fermes Dephy ? Cette mesure a en effet conduit les coopératives poursuivant des objectifs de filière bas intrants à abandonner leurs projets.
Vos remarques ont-elles trait au plan Écophyto ou au dispositif Dephy ?
Au fil des auditions, plusieurs interlocuteurs ont fait valoir que l'attention devait se porter en priorité sur la ressource en eau et sur l'empreinte carbone plutôt que sur la réduction des produits phytosanitaires. À la lumière de votre retour d'expérience, pensez-vous que ces batailles sont interdépendantes et qu'elles doivent être menées de...
Tais-toi, Habib !
Il m'intéresse particulièrement de mesurer vos modes d'influence sur la décision publique. J'aimerais tout d'abord objectiver votre récit. Quelle est la part des produits chimiques et non-chimiques dans les solutions que vous proposez ? Vous êtes bien sûr très attentifs aux recherches, car ce sont les solutions de demain ; les entreprises que v...
À vous écouter, l'on pourrait penser que le rapport est plus équilibré. La part des biocontrôles est donc très minoritaire. Ce sont surtout des solutions traditionnelles qui sont utilisées.
Vous représentez une grande diversité d'entreprises. Que représentent les multinationales et les autres entreprises en chiffre d'affaires ?
Il me semble que la part des multinationales est prépondérante. Quel est le nom des grandes majors que vous représentez ?
Quelle part du chiffre d'affaires ces entreprises représentent-elles ?
Ce que je veux mettre en évidence, c'est qu'il existe une diversité de solutions et une diversité d'entreprises, mais que c'est essentiellement la chimie qui est utilisée, et que ce sont essentiellement les grandes entreprises qui occupent le marché. Quel est le budget de Phyteis ? Quelle en est la part consacrée au plaidoyer ?
Quel est votre budget ?
Le 4 juillet, la présidente de l'Assemblée nationale vous a mis en demeure à la suite d'un signalement que j'avais porté sur votre récit, lequel faisait suite à la disposition que nous avions prise dans la loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable (EGalim). Cette disposition vi...