Caroline Abadie Il n'y a pas de GPA en France ! Vous confondez avec la procréation médicalement assistée (PMA) !
Tu n'étais pas né !
Il y a trente ans, nous n'étions pas là.
C'est sous François Hollande que ces mesures ont été votées, nous sommes d'accord ?
Une seule fois ?
Outre la question de la surpopulation carcérale, dont nous sommes conscients, il s'agit de mettre à l'ordre du jour de nos réflexions le sujet des extractions et de la protection des personnels. Vous avez lancé une traque sans merci pour retrouver le fuyard et ses complices : que pouvez-vous dire à la représentation nationale sur ces vingt-quatre heures de recherches ?
Aujourd'hui, ils se mobilisent nationalement pour exprimer leur solidarité, ce que nous ne pouvons que comprendre. Les deux agents décédés laissent derrière eux des familles endeuillées et des orphelins dans une grande détresse. Notre sympathie leur est acquise ; la dette de la nation à leur égard est immense. L'extraction de Mohamed Amra a mobilisé cinq agents et deux véhicules. De niveau trois sur les quatre échelons de la sécurité des escortes, elle était proportionnée au profil du détenu, qui n'était pas un détenu particulièrement signalé (DPS). L'année dernière, l'administration pénitentiaire a procédé à 130 000 extractions ; celle d'hier ...
Ce plan macabre et froid visait à profiter d'une extraction pour faire s'évader un détenu qui revenait du tribunal. Ces assassinats d'une violence inédite ont choqué notre pays et l'ont plongé dans une grande tristesse. Nos pensées vont aux familles et aux 43 000 collègues des victimes, qui agissent à l'ombre des murs de nos prisons pour assurer la sécurité de la nation – leur travail a une valeur inestimable.
Hier, un commando doté d'armes de guerre a abattu deux surveillants de l'administration pénitentiaire et en a grièvement blessé trois autres.
Caroline Abadie Comme indiqué par le président Houlié, la commission poursuivra prochainement l'examen de cette PPL.
Caroline Abadie Madame Regol, peut-être pouvez-vous présenter aussi l'amendement CL25.
Elle n'est même pas là, Marine Le Pen !
C'est une alerte envoyée par le ministère de l'intérieur !
On leur a demandé !
Et d'ici là, que proposez-vous ? Mme Le Pen a-t-elle déposé des amendements ?
Ils n'ont pas été embêtés ?
À M. le méchant patron !
Europe Écologie, c'est fini !
Ce n'est pas du racisme individuel !
Mais non ! On ne peut pas dire ça !
Ce que vous voulez, c'est que le texte ne passe pas !
On appelle ça des compromis !
Tout ça, c'est à cause des suspensions de séance demandées par le RN !
Change de disque !
Si, vous avez dit « monsieur l'adjoint au maire » !
Quel est le rapport avec le texte ?
C'est incompréhensible !
Cet argument est un grand classique !
Il faudrait aussi l'interdire aux candidats, n'est-ce pas ?
Une réponse sur le fond, monsieur Tanguy !
Ce n'est pas de l'arrogance, ça ?
Tout ça pour ça !
Vous êtes caricatural, il n'y a pas de juste milieu avec vous.
C'est par habitude !
Il s'agit pourtant d'une peine de bannissement numérique !
Mme Rist a bien voulu me laisser cosigner son excellent amendement. L'article 4 A vise à renforcer, en l'actualisant, la répression des délits d'exercice illégal de certaines professions de santé, notamment les médecins, les pharmaciens, les dentistes, et des pratiques commerciales trompeuses dès lors qu'elles ont un support numérique. Les dispositions introduites, parallèlement au projet de loi Sren, sont nécessaires mais ont besoin d'être complétées. Le présent amendement propose de les étendre à l'exercice illégal des professions de masseur-kinésithérapeute, d'infirmier et de pédicure-podologue. Les professions de santé réglementées seront ainsi ...
Caroline Abadie Le rapporteur a déjà indiqué que vos amendements étaient satisfaits.
Caroline Abadie Vous êtes sur un terrain glissant, monsieur Léaument.
Caroline Abadie Nous poursuivons la discussion générale sur la proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères.
Caroline Abadie Nous poursuivrons l'examen de la proposition de loi cet après-midi.
Caroline Abadie Cette proposition de loi sera examinée en séance le 25 mars, pendant la semaine de l'Assemblée nationale. Elle a été déposée par trois des membres de la délégation parlementaire au renseignement (DPR) – vous-même, monsieur le président, Thomas Gassilloud et Constance Le Grip.
Je salue l'important travail des rapporteurs Damien Adam, Stéphane Vojetta et Daniel Labaronne qui, dans leurs commissions respectives, ont contribué à améliorer ce projet de loi. Il s'agit certes d'un exercice assez technique, mais aussi récurrent – c'est le troisième en trois ans – et essentiel pour la conformité de notre droit à la législation européenne. L'étroitesse de la marge de manœuvre des États membres pour transposer le droit européen est avérée. En dépit de la technicité du texte, d'importantes mesures ayant parfois fait l'objet de longs débats en France demeurent soumises à notre vote. La commission devra ainsi se prononcer sur l'article ...