Interventions sur "âge"

522 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Les personnes qui exercent le même métier ailleurs dans le pays ne bénéficient pas de telles conditions : cela fait naître un sentiment d'injustice sociale, mêlé d'un sentiment d'iniquité territoriale. Pourquoi l'âge d'ouverture des droits serait-il plus faible pour les agents d'exploitation de la RATP ? Pourquoi, en cas de départ anticipé, la décote serait-elle plus faible que pour les fonctionnaires ou les salariés du secteur privé ? Pourquoi les âges d'annulation de la décote demeurent-ils moins élevés ? Tous ces éléments nourrissent, je le répète, un sentiment profond d'injustice, que nous devons apaiser....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFanta Berete :

Michaël, qui travaille en trois-huit et de nuit, ne travaillera jamais jusqu'à 64 ans : il partira sans nul doute deux ans avant l'âge légal.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

...on et de développement économiques, qui s'élève à 45 %, ce qui entraîne des pertes de recettes sociales et fiscales ainsi que des difficultés de recrutement pour des milliers d'entreprises. Il y a donc urgence à inciter nos jeunes à entrer dans le monde du travail en échange du principe 60 ans, 40 annuités, dont bénéficieraient tous les jeunes ayant démarré leur carrière jusqu'à 20 ans. Ensuite, âge et durée de cotisation seraient progressivement portés pour tous à un plafond de 62 ans et 42 annuités selon l'âge d'entrée dans la vie active. Vous ne répondez en rien à ce problème pourtant majeur pour l'économie française. Votre réforme risque au contraire de dissuader nombre de jeunes – cette France des BTS, les brevets de technicien supérieur, qui concourt tant à la prospérité nationale – d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

...'est pour cette raison que nous proposons de développer intelligemment ce levier en orientant les investissements dans l'économie nationale. Cela permettrait à l'évidence de gérer la dizaine d'années de déficits conjoncturels liés à l'arrivée à la retraite de la génération du baby-boom. Oui, ce projet a un coût, que nous avons précisément chiffré : moins de 10 milliards par an pour les mesures d'âge et de durée de cotisation. Mais en contrepartie, il crée de nouvelles recettes : développement du fonds de réserve, taxe sur les superdividendes, sur les superprofits et sur les rachats d'actions, augmentation des recettes permises par les gains de productivité et la hausse du taux d'activité des jeunes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

...dès lors, messieurs les ministres, affronter les débats parlementaires avec respect, bon sens, équité et décence. Avec respect, dis-je, parce qu'il faut aller plus loin pour l'emploi des seniors par l'aménagement des fins de carrière et par une meilleure prise en compte de la pénibilité. Avec bon sens, parce qu'il faut permettre aux personnes ayant effectué des carrières longues de partir avant l'âge légal quand les 172 trimestres sont validés, condition indispensable pour que les députés Les Républicains vous accompagnent sur ce texte. Avec équité, parce qu'il faut donner des droits supplémentaires aux femmes, aux couples, aux aidants, aux veuves et aux conjoints collaborateurs, mais aussi en alignant les régimes spéciaux et de la fonction publique sur le régime privé. Avec décence, enfin, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Elle aggrave toutes les injustices, approfondit toutes les inégalités : c'est du sel jeté sur les plaies de la vie. Après la réforme, la probabilité de mourir avant d'atteindre l'âge de la retraite augmentera deux fois plus pour les plus modestes que pour les plus aisés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

Personne ne peut nier cette réalité démographique implacable : le ratio des cotisants par bénéficiaire n'a cessé de se dégrader. Il a désormais atteint un point critique, et ira encore en s'aggravant. Les causes en sont multiples : on peut citer l'augmentation de l'espérance de vie, la baisse de la natalité, l'extension de la durée des études ou encore l'arrivée à l'âge de la retraite de la génération du baby-boom. Ce phénomène a pour conséquence un déficit de plus de 30 milliards d'euros par an du système de retraite par répartition qui, je le rappelle, repose sur un financement solidaire intergénérationnel par le travail. Si nous ne modifions par les paramètres du système, sa pérennité et sa prospérité ne sont pas garanties pour les générations à venir. Sauve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

À mon tour de faire preuve de pédagogie. Je vais vous l'expliquer en termes simples : le recul de l'âge légal de départ à 64 ans, c'est non ! Nous ne cautionnerons pas une réforme qui va pénaliser ceux qui ont commencé plus tôt et ceux qui ont les revenus les plus faibles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Rappelons que les mesures de départ anticipé sont en fait des cache-misère : si elles existent, c'est simplement pour compenser l'injustice qui découle du recul de l'âge légal de départ à la retraite. En réalité, vous repoussez d'au moins deux ans le départ de ceux qui ont commencé tôt et de ceux qui sont exposés à la pénibilité : au mieux, vous ne changez rien par rapport à leur situation actuelle, au pire, vous l'aggravez ! Plus généralement, s'agissant de la pénibilité, votre approche n'est pas la bonne : constater a posteriori l'altération de la santé ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

S'agissant de l'emploi des seniors, le compte n'y est pas plus : nous aurions eu besoin d'un véritable plan pour les seniors, afin de faire évoluer les pratiques des entreprises. En effet, 42 % des individus qui liquident leur pension ne sont déjà plus en activité. En repoussant l'âge de départ, vous n'allez pas prolonger leur activité, mais seulement allonger ces périodes de précarité. Pourtant, assurer un niveau de vie digne à nos anciens devrait être notre priorité absolue. Ce sujet primordial m'anime d'autant plus que je suis élu d'un territoire où le taux de précarité des retraités est deux fois plus élevé que sur le continent. J'en profite pour déplorer l'absence totale ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Le problème ne saurait se résumer à une question d'âge ou de durée de cotisation, au risque d'une perte de sens et, à long terme, d'un déséquilibre porteur de plus grandes fractures encore. En effet, la crise de confiance dans notre système de protection sociale est profonde et va au-delà de la seule question de l'équilibre financier à court terme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Comme, pour notre part, nous lui restons profondément attachés, et que nous constatons l'écroulement du rapport entre le nombre d'actifs et le nombre de retraités, nous sommes favorables au décalage de l'âge légal de départ et à l'accélération du calendrier proposé par Mme Touraine en 2014.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

S'il est subi davantage que choisi, s'il est physiquement pénible, la perception du décalage de l'âge de départ ne sera pas la même. Par conséquent, au lieu de nous focaliser sur ce point,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Depuis l'ouverture du débat, vous avez aligné tous les arguments. Le Président aurait été réélu en raison de sa proposition de recul de l'âge légal de départ, alors même que chacun sait que sa réélection est due au barrage républicain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

La réforme serait juste, alors même qu'elle pèse sur les femmes, les précaires, les Français qui ont commencé à travailler tôt et dont l'espérance de vie est la plus courte ; vos prétendues avancées concernant les femmes ou le minimum contributif ont toutes été démontées et reconnues pour des mensonges. Le recul de deux ans de l'âge légal se justifierait par un impératif financier, alors même que le COR établit clairement qu'il n'y a pas de dérapage en la matière, et que ses prévisions démographiques sont contestées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

lorsqu'il adjurait que la retraite ne soit plus l'antichambre de la mort, mais un nouvel âge de la vie. Depuis la nuit des temps, vieillir était un naufrage au fond des abysses de la misère. Vivre décemment jusqu'à son dernier souffle, relever les corps brisés par l'usure, a été la grande conquête du XXe siècle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Ce que vous entendez sacrifier, c'est ce nouvel âge où, après avoir consacré au travail salarié l'essentiel de son existence, on voue son temps libéré à la vie familiale – à ses parents dépendants, à ses enfants, à ses petits-enfants –, à la vie associative, culturelle, sportive, caritative, à la vie démocratique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Vous la faites pour servir les amis de monsieur Macron chez BlackRock, qui a ses entrées à l'Élysée et qui rêve de s'emparer de l'épargne des Français. Car vous le savez très bien au fond de vous-mêmes : si l'on passe l'âge de départ de 62 à 64 ans, très peu de Français auront une carrière complète, et l'ampleur des décotes va réduire les pensions de nos anciens. Ceux qui le pourront seront incités à cotiser à des fonds de pension par capitalisation pour compléter leur retraite de misère. Avec un taux d'emploi des 55-64 ans qui dépasse tout juste 54 %, vous êtes en train de construire une machine à RSA ! Voilà la ré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Lottiaux :

Vous avez fait le choix de faire payer votre gestion calamiteuse aux Français : à tous ceux qui, usés, attendent impatiemment d'avoir leurs trimestres ou d'atteindre l'âge de départ légal pour ouvrir une nouvelle page de leur vie. Pourquoi un tel coût social dans le seul but d'obtenir des avantages budgétaires réels bien faibles, si l'on considère l'impact négatif de la réforme sur le régime chômage ou invalidité, ou encore sur le RSA ? Pourquoi, alors que tant d'économies peuvent être faites ailleurs ? Celles-ci peuvent être faites en luttant contre les fraudes f...