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Créées en 1998, les classes relais sont un dispositif ayant pour but d'accueillir des élèves sous obligation scolaire qui sont en rupture avec l'institution scolaire. Grâce à des effectifs réduits, des équipes d'enseignants spécifiquement formés et des activités pédagogiques adaptées, ces classes jouent un rôle déterminant dans la lutte contre le décrochage scolaire et la marginalisation sociale. On dénombrait en 2020-202...
...à la lutte contre le harcèlement, au-delà de la seule revalorisation des personnels de médecine scolaire : prolongation du dispositif pHARe ; mesures liées à l'amélioration de la santé mentale des élèves ; formation des enseignants. D'autres mesures sont annoncées et seront financées, notamment la sensibilisation des parents, la réalisation de questionnaires annuels pour les élèves à partir de la classe de CE2, l'organisation de cours d'empathie dès la maternelle ou encore l'affectation de jeunes en service civique, en charge du harcèlement. Nous émettons donc un avis défavorable. Pour l'amendement II-AC190, nous émettons un avis de sagesse, en écho au rapport que nous produirons prochainement avec mon collègue Christophe Marion. Enfin, sur l'amendement II-AC138, la lutte contre le harcèlemen...
Par cet amendement d'appel, nous proposons de supprimer l'ensemble des évaluations nationales. Ce dispositif entraîne les enseignants dans une spirale mortifère, c'est-à-dire dans un bachotage permanent, car il compare les résultats des classes et des établissements. Il y a une injonction absolue à réussir ces évaluations, qui, de mon point de vue de pédagogue, sont d'une grande pauvreté, ce qui en tronque la validité scientifique. Nous ne sommes pas opposés à tout système d'évaluation nationale de qualité. De telles évaluations ont déjà existé. Elles portaient sur un certain nombre d'apprentissages, et non uniquement sur les « sacro-...
Nous pouvons comprendre vos arguments, monsieur le député, mais ces évaluations sont un outil utile pour permettre à un enseignant de déceler des élèves en difficulté, de mieux appréhender le niveau de sa classe, et d'adapter son enseignement. Ces évaluations nationales leur permettent de mieux situer leurs élèves par rapport au reste des élèves du même niveau scolaire. Les enseignants s'approprient de mieux en mieux ces évaluations, auxquelles ils ne s'opposent pas. Ainsi, selon les données de la Depp, 65 % des enseignants estiment que l'évaluation est susceptible d'exercer une influence sur la pratiqu...
Je suis d'accord avec mon collègue Walter, trop d'évaluations tuent l'évaluation. Je suis également d'accord avec lui quand il souligne leur caractère partiel. Cependant, il faut des évaluations, à condition qu'elles respectent un certain nombre de critères, notamment l'anonymat total, et qu'elles ne servent pas à classer les établissements. Enfin, je suis partisan du rétablissement des examens d'entrée en 6e et en 2de.
... est aussi inquiétante que néfaste. Ce fonds de soutien représente 41 millions d'euros pour plus de 1 300 communes. Parmi elles, nombreuses sont celles qui comportent des quartiers prioritaires pour lesquels l'ambition éducative doit être encore plus intransigeante. La suppression de ce fonds de soutien met en péril l'équilibre financier des collectivités qui choisissent de rester à 4,5 jours de classe dans un contexte économique déjà difficile, marqué par l'inflation et la crise du secteur de l'animation. Afin de garantir une véritable égalité des chances à tous les enfants du territoire, il est essentiel de maintenir le fonds de soutien au développement des activités périscolaires et donc de supprimer cet article, ce que nous proposons par notre amendement II-AC141.
...fforts pour améliorer l'attractivité du métier ; il faut les poursuivre et ne pas se limiter à la dimension salariale, mais inclure les enjeux relatifs aux conditions de travail. L'acquisition des savoirs fondamentaux et la réussite scolaire restent au nombre des grandes priorités du Gouvernement, avec plusieurs mesures : le développement de l'accueil dès 2 ans ; l'achèvement du dédoublement des classes de grande section en éducation prioritaire ; les plans de formation en mathématiques et français, ainsi que le plan destiné aux enseignants de maternelle ; l'heure hebdomadaire de soutien et d'approfondissement en mathématiques ou en français au collège ; la généralisation du dispositif Devoirs faits ; la réintégration des mathématiques dans le tronc commun de première générale. Mais la réussit...
...âti scolaire, propreté, restauration, sentiment de sécurité, évaluations et notations, etc. Nous avons choisi de mettre l'accent sur deux leviers essentiels : la promotion de l'activité physique et la lutte contre le harcèlement. L'activité physique est susceptible d'améliorer le bien-être physique et psychique des élèves ainsi que le climat scolaire. En effet, elle accroît leur concentration en classe et les aide à développer des compétences sociales et psychosociales, comme la solidarité, la tolérance, la coopération et le respect d'autrui. En outre, proposer des activités adaptées aux handicaps favorise les projets communs inclusifs et une meilleure compréhension du handicap. À cet égard, les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris offrent l'occasion de sensibiliser les élèves à l'i...
...ication de son amendement visant à augmenter les AESH ainsi que leur passage en CDI. C'est un métier essentiel pour une école inclusive. Nous souhaitons continuer les travaux afin de pouvoir proposer à toutes celles qui le souhaitent un emploi à temps complet. Enfin, en cohérence avec la revalorisation des emplois, ce budget vient améliorer le taux d'encadrement et poursuivre le dédoublement des classes déjà bien engagé sur tout notre territoire. Je n'oublie pas non plus la réforme des lycées professionnels, menée par la ministre Carole Grandjean, ni l'enjeu majeur de la rénovation thermique des bâtiments scolaires par nos collectivités. Chers collègues, ce budget traduit l'ambition nouvelle du Président de la République et de la majorité pour notre école. Monsieur le ministre, vous avez fait ...
...sident, qui recommande notamment de créer un programme distinct au sein de la mission Enseignement scolaire, afin de piloter une politique publique qui concerne 20 % des élèves et représente 8 milliards d'euros d'argent public et de permettre un contrôle parlementaire. Nous ne trouvons aucune trace de l'éducation prioritaire dans ce budget, si l'on excepte la poursuite des dédoublements de classe, ce qui est très bien. Autre exemple : le coût moyen d'un écolier est à peu près de 6 980 euros, celui d'un lycéen 9 850 euros. La différence entre les programmes 140 et 141 est inchangée depuis des décennies. Les pays qui ont de bons résultats ont décidé de mettre la priorité budgétaire sur le premier degré, ce qui n'est pas le cas ici. Parlons enfin des emplois : vous supprimez 2 693 emplois d...
...age appuyé à Dominique Bernard, qui était mon collègue et qui est, pour moi en tout cas, le symbole de l'héroïsme des enseignants au quotidien. Toutefois, il faut parler du projet de loi de finances, qui nous inquiète sur trois points. Premièrement, l'État ne doit pas faire d'économies sur le dos des professeurs. En actant la suppression de 2 700 postes cette année, le Gouvernement cautionne les classes surchargées, qui nuisent à la fois aux apprentissages des élèves et aux conditions de travail des enseignants. La baisse démographique ne doit pas être utilisée comme argument de statu quo d'une situation qui n'est pas satisfaisante. Au contraire, elle doit être le moteur de la baisse progressive du nombre d'élèves par classe. Par ailleurs, il n'est pas entendable de promettre un enseignant deva...
...mer que vous défendrez ce budget en séance avant le 49.3 ? Si vous ne le faites pas, vous perdrez de la crédibilité à nos yeux. J'en viens au fond du budget pour faire partager notre vive inquiétude. Vous poursuivez cette année la suppression de postes d'enseignants contre toute logique et contre l'intérêt des élèves : 2 500 postes vont disparaître en 2024 malgré les alertes des syndicats et les classes surchargées. Vous affichez l'objectif d'améliorer les taux d'encadrement dans le premier comme dans le second degré mais manquez de passer des mots aux actes. Ce budget n'est pas non plus au rendez-vous de l'augmentation inconditionnelle de 10 % pour tous les enseignants. Le milliard d'euros que vous allouez au pacte aurait pourtant pu permettre de financer cette hausse. Les écologistes défendro...
« J'm'appelle Moussa, j'ai 10 ans, j'suis en CM2 à Épinay / Ville du 93 où j'ai grandi et où j'suis né / Mon école elle est mignonne même si les murs sont pas tous neufs / Dans chaque salle y a plein de bruit moi dans ma classe on est vingt-neuf / Y a pas beaucoup d'élèves modèles et puis on est un peu dissipés / J'crois qu'nous sommes ce qu'on appelle des élèves en difficulté / Moi en maths j'suis pas terrible mais c'est pas pire qu'en dictée / C'que je préfère c'est 16 heures j'retrouve les grands dans mon quartier / Pourtant ma maîtresse j'l'aime bien elle peut être dure mais elle est patiente / Et si jamais je compr...
...e permettent pas de rendre le métier attractif, surtout en cette période d'inflation. Quant au pacte enseignant, il peine à séduire les professeurs. Notre groupe souhaite un plan de revalorisation pluriannuel pour leur offrir des perspectives, notamment en milieu de carrière. Il regrette la baisse des effectifs : la diminution du nombre d'élèves devrait être l'occasion de réduire leur nombre par classe, à l'instar du plafonnement instauré en REP et REP +. Notre groupe déplore enfin la suppression du fonds de soutien au développement des activités périscolaires. C'est une mauvaise nouvelle pour les communes qui continuent à proposer ces activités et les élèves seront les premiers à en pâtir. En espérant être plus entendue que les années précédentes, j'alerte sur le manque de médecins et d'infi...
Je souhaite à mon tour saluer l'effort budgétaire considérable en faveur de l'Éducation nationale pour 2024 – une hausse des crédits plus forte en deux ans que durant les trois législatures précédentes. Cet effort bénéficie à l'éducation prioritaire – achèvement du dédoublement des classes, ouverture des établissements de huit heures à dix-huit heures, création de très petites sections. Reste une attente forte : la révision de la carte de l'éducation prioritaire, très datée, qui ne prend pas en considération les évolutions sociologiques de certains établissements. Je pense au collège Dunois à Caen, qui, malgré un indice de position sociale (IPS) d'environ 80, n'est classé ni en RE...
...pagnera de la suppression de 2 500 postes d'enseignants à la rentrée 2024. Le ministère la justifie par une baisse importante des effectifs d'élèves pour des raisons démographiques. Cette annonce a fait réagir la communauté éducative, notamment dans les circonscriptions rurales comme la mienne, en Seine-et-Marne. Avant la rentrée 2023, vous aviez promis qu'il y aurait un professeur devant chaque classe, or, le collège Les Tournelles, à Villiers-Saint-Georges, n'a pas d'enseignants en physique-chimie et en lettres classiques, ni même un conseiller principal d'éducation. Comment ferez-vous pour résoudre de tels problèmes ?
Je salue votre engagement sans faille auprès de nos enfants et de la communauté éducative, qui traversent une épreuve sans précédent. Suite à la mission flash sur l'éducation critique aux médias, dont j'ai été co-rapporteure, je suis persuadée que nous devons favoriser l'intervention de journalistes et d'auteurs dans les classes afin de soutenir nos professeurs et de travailler avec les jeunes sur la fabrique de l'information et, ainsi, de mieux lutter contre la désinformation, le complotisme, les séparatismes et l'embrigadement. Les professeurs documentalistes sont au cœur de ce dispositif et leur rôle de coordination doit être mieux reconnu et valorisé. Les moyens consacrés à cette éducation aux médias doivent être re...
Nous souhaitons, par l'amendement II-AC69, renforcer les enseignements généraux dans la voie professionnelle et y créer 8 000 classes supplémentaires. Le lycée professionnel, je le redis, scolarise près d'un élève sur trois, et nous sommes convaincus, pour notre part, qu'il est une voie d'avenir, pour préparer aux métiers de demain, qui doivent notamment permettre de faire face au défi du réchauffement climatique. Le Président de la République a annoncé qu'il voulait faire du lycée professionnel une voie d'excellence selon l...
Seuls 16 % des élèves allophones sont scolarisés dans une classe spécifique, et une très grande majorité d'entre eux se trouvent en lycée professionnel. C'est la conséquence de l'orientation subie, que j'ai déjà évoquée, et d'une déconsidération institutionnalisée. La voie professionnelle pourrait pourtant être porteuse de projets de vie attractifs, qui sont, par ailleurs, susceptibles d'être plus en cohérence avec l'inévitable et souhaitable transition écolog...
Ces efforts budgétaires permettront-ils de relever le niveau des élèves français, qui stagnent en queue des classements internationaux ? Les territoires ruraux sont désormais fortement touchés par une telle baisse. Dans ma circonscription de Corrèze, les suppressions de postes ou les absences non remplacées d'enseignants se multiplient et les classes multi-niveaux deviennent la norme. C'est le cas dans six écoles sur dix. De telles décisions ont des répercussions néfastes sur la qualité de l'enseignement, su...