Interventions sur "stratégique"

393 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

...r revenir à la défense, en tant que chef d'état-major des Armées (CEMA), vous avez été l'un des premiers à évoquer la possibilité du retour aux combats de haute intensité et la nécessité pour les armées de s'y préparer en durcissant les entraînements et en pensant la guerre probable. Grâce à votre triptyque « compétition-contestation-affrontement », repris par tous, vous avez renouvelé la lecture stratégique des événements et de la conflictualité dans le monde. Par votre objectif affiché de « gagner la guerre avant la guerre », vous avez fixé le cadre d'une action militaire adaptée aux menaces actuelles et aux tactiques possibles. L'invasion de l'Ukraine constitue un cas d'école de ce que l'actualisation stratégique de 2021 appelait « un aventurisme grandissant ». Quelle est votre appréciation de la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...rente. Plus largement, notre modèle d'armée est taillé, depuis la chute du mur de Berlin, pour être en capacité d'envoyer rapidement des corps expéditionnaires à l'autre bout du monde, ce que nous savons très bien faire. Depuis votre nomination, vous ne cessez de plaider pour en revenir à un modèle capable d'affronter un conflit de haute intensité. Comment les succès tactiques mais aussi l'échec stratégique de Barkhane, comment les retours d'expérience de la guerre au Haut-Karabagh et surtout les premiers retours d'expérience de la guerre en Ukraine influent-ils sur votre vision de l'armée de demain et sur ce que nous devrions faire pour nos armées dans ce monde changeant ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Santiago :

...alités, « gagner la guerre avant la guerre », ces sujets vont nous intéresser lors de l'actualisation de la LPM. Sommes-nous suffisamment dimensionnés pour mener l'ensemble des actions que vous avez déclinées, qu'il s'agisse de la lutte antiterrorisme au Sahel ou de notre présence sur le flanc est de l'Europe ? Compte tenu de l'inflation, le budget sera-t-il à la hauteur des enjeux ? La boussole stratégique a été ratifiée par l'Europe. L'Allemagne annonce un effort budgétaire pour la défense de 100 milliards d'euros. Dans le prolongement du conflit ukrainien, quel sera le rôle de la France dans la défense européenne parmi des pays européens qui s'engagent très fortement ? Quel est l'état de vos discussions au sein de l'OTAN et de l'Europe ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

...idération à laquelle nous sommes tous très sensibles. Notre commission, installée il y a une semaine, est renouvelée – 80 % des commissaires n'étaient pas députés ou pas membres de la commission sous la précédente législature – et féminisée – elle compte 40 % de femmes, contre 30 % précédemment. Nous avons la volonté commune d'être utiles à notre défense nationale en développant notre expertise stratégique pour apporter une contribution singulière aux débats sur la stratégie, en continuant le travail engagé en 2017 pour que nos armées disposent de moyens à la hauteur des missions qui leur sont confiées, en veillant à notre défense globale et en contribuant à renforcer l'esprit de défense de toute la nation, enfin en développant les relations interparlementaires au service de la paix et des intérêts...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMounir Belhamiti :

...s – on le constate, plus largement, aux portes de l'Europe. La France, grande puissance militaire, se doit de rester au centre du jeu. Comment notre pays compte-t-il pérenniser sa présence, visible mais discrète, dans l'Indo-Pacifique, et quelle serait notre réaction si des tensions plus fortes éclataient ? Nous devons également faire face aux perturbations de notre système de télécommunications stratégiques et aux atteintes qui lui sont portées dans cette zone – je pense notamment aux fibres optiques intercontinentales. Les attaques étrangères sont de plus en plus fréquentes et la France ne peut en aucun cas se permettre la moindre fragilité concernant des enjeux aussi sensibles. Sommes-nous, selon vous, capables de faire face à ces niveaux de menace et quels sont les moyens employés pour s'en assu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Mme la Première ministre a annoncé hier, lors de sa déclaration de politique générale, que le Président allait fixer les orientations de la prochaine LPM. Le fait du prince semble donc se perpétuer. Il y a cinq ans, Emmanuel Macron avait décidé seul et exclu tout débat relatif à la dissuasion nucléaire ou au bilan stratégique de nos opérations extérieures. Aujourd'hui encore, alors que nos armées doivent se retirer du Mali dans des conditions délicates, en raison de l'entêtement à y demeurer sans discussion ni stratégie, aucun débat stratégique n'est à l'ordre du jour. Le dernier Livre blanc date de 2013. Le seul débat de la législature précédente avait d'ailleurs eu lieu à l'initiative du groupe La France insoumise. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosy Poueyto :

...id, le secrétaire général de l'Organisation, M. Jens Stoltenberg, a rappelé que les décisions prises permettront à l'Alliance de « continuer de préserver la paix, de prévenir les conflits et de protéger nos populations et nos valeurs ». La Russie et la Chine se sont trouvées au cœur des débats. Les priorités de l'alliance militaire ont été redéfinies par l'adoption d'une nouvelle feuille de route stratégique, qui considère très logiquement la Russie comme « la menace la plus significative et directe pour la sécurité des alliés » depuis dix ans. Parallèlement, et pour la première fois, la Chine est considérée quant à elle comme un « défi » pour la sécurité de l'Alliance. Les avancées politiques, militaires et économiques de la puissance chinoise nécessiteront la plus grande attention de notre part. Qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnna Pic :

...n orchestrée notamment par la Russie. Ce sentiment nous oblige à interroger notre capacité à lutter durablement contre les groupes terroristes, notamment au Sahel, et à nous demander avec quel mandat, émanant de qui. Cette stratégie pose par ailleurs la question du format de nos armées et des missions que nous pouvons leur confier en OPEX au regard de nos moyens de projection et de nos objectifs stratégiques. Elle conduit aussi à une réflexion sur les outils de soft power que nous mettons au service de notre politique de défense, qu'il s'agisse de la francophonie ou de l'aide au développement, dont les moyens ont reculé, tandis que la Chine a ouvert 550 instituts Confucius dans 140 pays au cours des quinze dernières années. Il conviendrait peut-être de renforcer les liens entre défense et diplomatie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

... semble important d'éviter toute posture politicienne dans nos interventions. J'en prends l'engagement ici même. Mais nous devons aussi nous dire, en toute franchise, les choses ; le Parlement doit être associé aux choix que fait la France dans le but de construire la paix et la coopération entre les nations et les peuples, en Europe, en Afrique et dans la zone indo-pacifique. Le nouveau concept stratégique, adopté lors du sommet de Madrid par les dirigeants des pays de l'OTAN, s'inscrit dans une logique de blocs. Il cible non seulement la Russie mais aussi la Chine, puisqu'il prévoit que l'OTAN a vocation à intervenir partout dans le monde, sous la dominance des États-Unis, et en particulier dans la zone indo-pacifique. J'ai entendu vos précautions oratoires lorsque vous vous êtes exprimé sur la zo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Fiévet :

...nd des pays clés – la Russie, l'Ukraine, l'Iran, la Chine. De quels moyens disposez-vous, avec le ministère des affaires étrangères, pour lutter contre la désinformation et promouvoir la contre-information ? C'est un enjeu essentiel : nous avons besoin d'être présents dans l'Indo-Pacifique, en particulier dans des territoires comme Wallis-et-Futuna, les Fidji, les Tonga ou Tuvalu. Après la revue stratégique, envisagez-vous, comme les Britanniques le font, de publier un livre plus ramassé, qui, au-delà de la seule approche militaire, embrasse la totalité des enjeux de défense nationale ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff :

...errer notre coopération, afin de parvenir à une meilleure intégration de l'Europe de la défense. Il importe au premier chef de renforcer la coopération entre Paris et Berlin, et de privilégier des achats d'armement développés et produits en commun. Comment analysez-vous l'état des relations entre la France et l'Allemagne en matière de défense ? Est-il envisageable de faire converger nos analyses stratégiques ? Quel est l'avancement des projets majeurs de coopération, le SCAF et le MGCS ? S'agissant du SCAF, n'est-il pas temps de faire en sorte que les négociations entre industriels aboutissent ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoît Bordat :

Le 16 février, à l'occasion de la réunion informelle des ministres européens chargés de l'espace, à Toulouse, le Président de la République a déclaré : « Sans maîtrise de l'espace, pas de souveraineté stratégique et militaire ». Depuis deux ans, la France se dote d'une stratégie spatiale de défense de haut niveau. Elle permettra une militarisation de l'espace, qui portera la France et l'Europe au même point que la Russie, la Chine, l'Inde et les États-Unis. La guerre de l'espace se prépare. Pourriez-vous partager des éléments nouveaux concernant la montée en puissance de la France en la matière, d'autant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

...ux efforts restent toutefois nécessaires pour assurer la souveraineté de notre pays. Notre ambition nationale est claire : avoir une défense française forte et souveraine nous permettant d'être moteur, au sein de nos alliances, pour la sécurité de nos concitoyens et de notre continent. Toutefois, notre souveraineté ne doit pas se concevoir qu'en termes militaires : elle touche à tous les domaines stratégiques – l'économie, l'alimentation, la technologie, l'énergie et la santé – et vise un objectif de puissance globale et de résilience. Nous devrons veiller aux forces morales de notre pays, à la cohésion sociale et à l'adhésion de chaque citoyen à notre projet collectif : il s'agit là de facteurs déterminants de notre capacité à nous défendre. Nous devrons être particulièrement attentifs à notre jeun...