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Interventions en hémicycle de Xavier Breton


439 interventions trouvées.

Nous abordons le sujet des thérapies de conversion. La récente loi du 31 janvier 2022 interdit les pratiques visant à modifier l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne. Les circonstances qui ont présidé à son adoption sont les mêmes qu'aujourd'hui : rédaction bâclée et bricolage juridique. Nous vous avions alerté sur les pro...

Vous faites référence aux questions d'orientation sexuelle, mais ce sont surtout les dispositions de la loi du 31 janvier 2022 relatives à l'identité de genre qu'il nous faut approfondir. Que dit l'exposé sommaire d'un des amendements à l'origine de ces circonstances aggravantes ? « Le présent amendement a pour objet de lever les difficultés d'...

Nous retrouvons les mêmes procédés qu'en 2022 : pas d'évaluation préalable de la législation existante, une procédure accélérée, un texte bâclé, si souvent revu que, pour finir, personne n'y comprend rien. C'est pourquoi ce projet de loi sera tout aussi dénué d'effets !

La législation existante, fondée sur la reconnaissance d'utilité publique, garantit le sérieux, l'indépendance et la représentativité des associations admises à se constituer partie civile. Vous proposez, non de compléter, mais de remplacer ce dispositif par la nécessité d'une procédure d'agrément qui, même soumise à des critères, sera moins lo...

Il est défendu. Ces amendements n'ont pas vocation à cibler telle ou telle association. Nous nous intéressons simplement à la procédure de sélection des associations, qui passe soit par l'agrément, soit par la reconnaissance d'utilité publique. En vertu de la liberté associative, les associations sont libres de vivre leur vie et de déposer une...

Il s'inscrit dans le prolongement du débat relatif aux dispositions de la loi de 2022 interdisant les pratiques visant à modifier l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne. La législation et les pratiques vont trop loin. Dans le rapport sénatorial relatif à la transidentification des mineurs publié hier, Jacqueline Eustache-B...

Malheureusement, les militants et les activistes souhaitent la rendre irréversible, ce qui empêcherait ceux qui se questionnent de prendre le temps de la réflexion.

La loi du 31 janvier 2022 et le présent projet de loi organisent un monopole des pro-trans au détriment des acteurs qui souhaitent accompagner ces jeunes.

Madame la ministre, que comptez-vous faire des propositions du rapport sénatorial…

Madame la ministre, vous qui avez la charge de toutes ces questions en lien avec l'enfance et la jeunesse, j'aurais souhaité votre avis sur le rapport sénatorial. N'allons-nous pas trop loin ? Les sénateurs ne sont pas les seuls à le dire – nous aussi, de même que de nombreux professionnels. Votre silence fait de vous la complice des drames pas...

…et vous ne prenez pas en considération les personnes en quête de réponses adaptées à leurs réalités et à leurs souffrances, d'un accompagnement, et surtout d'une réversibilité – que l'on veut interdire. J'ai entendu des réactions quand j'ai évoqué les détransitions. Certains ne supportent même pas que l'on prononce ce mot, ce qui montre la fui...

Nous aurions aimé vous entendre sur ces questions qui sont beaucoup plus complexes.

Hier, lors de la discussion générale, j'ai qualifié l'article 4 d'article maudit. Le Conseil d'État lui-même, qui, n'en déplaise à M. Delaporte, n'est pas un ennemi de la démocratie, a estimé que le texte était liberticide dans son intention initiale. Le Sénat l'a rejeté, il n'a été adopté en première lecture par notre assemblée qu'au prix d'un...

Il s'agit de supprimer l'alinéa 5 introduit en commission. Plutôt que de grands discours, je crois qu'il me suffit de vous lire cet alinéa et vous verrez combien il est inintelligible : « Lorsque les circonstances dans lesquelles a été commise la provocation définie au premier alinéa permettent d'établir la volonté libre et éclairée de la perso...

On voit bien que c'est du bricolage juridique : l'alinéa indique ce qui n'est pas le délit alors qu'il serait de bonne légistique, au contraire, de définir celui-ci clairement, permettant ensuite à la jurisprudence de se construire. On est ici à la fois dans une fuite en avant rédactionnelle et dans du bricolage, et on en arrive à un texte qui ...

Nous terminons cette nouvelle lecture avec des sentiments partagés. D'un côté, des dispositions vont dans le bon sens, comme la reconnaissance par la loi de la Miviludes, un apport du Sénat en première lecture auquel nous tenons particulièrement. De l'autre, la rédaction de l'article 4 n'est guère lisible et laisse planer des menaces. Si nous ...

La volonté de lutter contre les dérives sectaires suscite l'unanimité. Ces dérives sont en effet de plus en plus nombreuses et couvrent de nouveaux champs, qu'il s'agisse de la santé, de l'alimentation, du bien-être, du développement personnel ou encore du coaching. Elles prennent aussi appui sur de nouveaux canaux avec les réseaux sociaux. La ...

La commission mixte paritaire n'a pas pu pour autant parvenir à un accord et ce, pour deux raisons principales. Elles tiennent tout d'abord aux défauts du texte initial : sa visée essentiellement répressive l'a orienté sur de mauvais rails. Elles sont liées ensuite au choix de la procédure accélérée qui ne répondait pourtant à aucun besoin – o...