Organisation et transformation du système de santé — Texte n° 1681

Amendement N° AS522 (Retiré)

Publié le 12 mars 2019 par : M. Daniel, M. Rebeyrotte, M. Damaisin, Mme Josso, M. Girardin, M. Cazenove, Mme Racon-Bouzon, M. Cesarini, M. Freschi.

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I. – À compter du 1er janvier 2020 et pour une durée de trois ans, à titre expérimental, l'État autorise dans les deux régions déterminées par les ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale la mise en service, par les pharmacies d'officine, de dépistage des risques cardiovasculaires.

II. – Un décret détermine les régions concernées par l'expérimentation et fixe le champ et les modalités de mise en œuvre de cette expérimentation prévue au I. Il précise les modalités de mise en œuvre de cette expérimentation.

Un rapport d'évaluation est réalisé par le Gouvernement et, au terme de l'expérimentation, remis au Parlement.

Exposé sommaire :

Chaque année en France, 150 000 personnes meurent à la suite d'une maladie cardiovasculaire, ce qui représente 400 décès par jour. Les maladies cardiovasculaires ou cardio-neurovasculaires sont la deuxième cause de mortalité en France (première pour les femmes) juste après les cancers.

Ces maladies sont souvent sous-estimées. Selon l'OMS, 80 % des infarctus prématurés pourraient être évités grâce à la prévention des facteurs de risques comme le tabac, l'alcool, l'obésité, l'hypertension ou le diabète.

La prévention est primordiale pour éviter les maladies cardiovasculaires. Aussi, cet amendement propose d'élargir le dépistage du risque de maladies cardiovasculaires en pharmacie à l'ensemble des régions.

Il s'adresse actuellement à toutes les personnes à priori en bonne santé de plus de 35 ans résidant uniquement dans le Nord-Pas-De-Calais. Ce service repose sur un questionnaire ainsi que sur la mesure de cinq facteurs de risque pouvant entrainer une maladie cardiovasculaire (l'hypertension, l'indice de masse corporelle et le tour de taille, le tabagisme, la cholestérolémie, la glycémie). Ce dépistage est accompagné d'une séance d'éducation thérapeutique. Compte tenu de son impact positif, l'extension du dépistage pourrait s'avérer indispensable.

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