Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

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Le logement est en train de devenir un sujet très sensible. Actuellement, les choses ne se passent pas si mal, l'activité est forte, mais les craintes se multiplient pour les mois à venir. Les maires nous informent que les dépôts de demande de permis de construire ont diminué très sensiblement, et nous sommes alertés par différents partenaires....

Je ne tomberai pas dans le piège qui nous est tendu par le Gouvernement et par notre rapporteur général. Nous ne sommes pas une assemblée technique. Nous ne sommes pas une assemblée technocratique. Nous abordons les questions qui nous remontent de l'opinion. J'entends depuis ce matin des gens se réjouir : il n'y a plus de décrets d'avance, c'e...

Cela signifie que les gens ont des choses à dire. Si nous ne les disons pas pour eux, d'autres le feront, et ils le feront dans d'autres enceintes, dans la rue, et c'est pour cela que nous avons l'intention de nous exprimer sur le logement, sur l'énergie, sur la menace que fait peser le prélèvement à la source sur le pouvoir d'achat. Voilà les ...

Monsieur le ministre, je ne comprends pas que vous ne vouliez pas aborder la question du logement. Elle est cruciale, et elle est majeure en termes d'emploi, chacun le sait. De surcroît, s'agissant du dispositif Pinel, le Gouvernement semble prendre l'initiative d'évolutions qui ne semblent pas inintéressantes. Vendredi dernier, lors de l'exam...

Le PTZ cessera de bénéficier aux acheteurs dans le neuf en zone B2, c'est-à-dire dans tout le secteur rural, à partir du 31 décembre 2019, après deux années d'un PTZ dont la quotité aura été réduite de moitié par rapport à 2017. Je crains que cette évolution ne soit redoutable pour nos collectivités, pour nos entreprises et pour les ménages qui...

Il concerne la grande préoccupation actuelle de nos concitoyens, à savoir l'augmentation du prix des carburants, gazole et essence. Cette augmentation étant considérable, le présent amendement vise à instaurer un moratoire sur la hausse de la fiscalité sur les carburants, afin d'interrompre le cycle infernal que vous voulez imposer à nos concit...

Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur général, je suis surpris que vous ne répondiez pas à la préoccupation majeure de nos concitoyens. Êtes-vous rentrés chez vous récemment ? Avez-vous entendu nos concitoyens ?

Il s'agit de leur sujet de conversation, il s'agit de leur sujet d'irritation et il s'agira bientôt – hélas ! – de leur sujet de mobilisation.

Je le constate chez moi : beaucoup se proposent de mettre en place, le 17 novembre prochain, des barrages et des blocages. Cela risque d'être redoutable. Tâchons de l'éviter !

C'est aussi un impôt sur les pauvres, car il est anti-redistributif : plus les gens sont modestes, plus le coût du transport pèse lourd dans leur budget. C'est enfin un impôt sur le travail, en particulier le travail ouvrier.

Mes chers collègues, 70 % des Français vont travailler en voiture – je m'appuie ici sur une étude de l'INSEE. Les ouvriers sont surreprésentés dans les migrations pendulaires automobiles : cela concerne 78 % d'entre eux, contre 70 % pour la moyenne des actifs. En général, les ouvriers sont les actifs qui travaillent le plus loin de leur domicil...

Monsieur le ministre, je trouve scandaleux que ni vous ni M. le rapporteur général ne pipiez mot ni ne formuliez un message, …

… ne serait-ce que pour détailler les perspectives envisagées – paraît-il – par le Gouvernement. Monsieur le ministre, nous avons été proches. Vous étiez alors soucieux de la question sociale.

Je constate que vous ne répondez pas à ce qui est aujourd'hui le sujet de préoccupation majeur de nos concitoyens. Le propre de l'instance où nous nous trouvons, c'est de faire en sorte que les débats qui traversent notre société traversent également notre hémicycle.

Attention à la parole publique, mes chers collègues ! Il faut rester crédible ! Vous affirmez que l'argent pris aux Français au nom de la transition énergétique sera affecté à l'écologie et à la préservation de l'environnement, mais c'est faux !

Les Français le savent très bien ! Au mieux, tel sera le cas de 20 % des sommes prélevées. Cela veut dire que tout le reste va ailleurs. Cela veut dire, comme l'a très bien dit notre collègue Di Filippo, que tout cela n'est qu'un prétexte pour faire les poches des Français – ce que nos compatriotes ont parfaitement compris !

Le meilleur allié de Bercy, aujourd'hui, c'est l'écologie punitive. Naguère, pour lever l'impôt, il suffisait de dire que c'était nécessaire pour couvrir les charges publiques ; maintenant, il faut trouver un coupable, le montrer du doigt, l'attaquer et lui prendre son argent.

C'est exactement ce que vous faites avec votre politique fiscale, et c'est de cela que nous ne voulons pas ! Cette hausse est devenue inadmissible. Elle se conjugue avec une hausse sans doute durable, et qui va peut-être s'aggraver, du prix du pétrole. Personne ne parle de la décision récemment prise par l'Arabie saoudite de réduire sa producti...

Quand le baril atteindra 100 dollars, ce qui risque de se produire dans les semaines ou les mois qui viennent, nous n'en serons plus au gilet jaune sur la plage avant du véhicule ; nous verrons des opérations beaucoup plus redoutables pour notre pays. Je vous invite, mes chers collègues, à y réfléchir et à arrêter de raconter des blagues aux F...