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Ce n'est pas une bonne décision. D'ailleurs, tout le monde dans cette assemblée n'a d'ailleurs pas voté la loi Hulot.
Mes chers collègues, peu d'entre nous étaient déjà là en 2006 à combattre la privatisation de ces sociétés. J'en étais.
Philippe Vigier était déjà là, il me semble. Non ? Bon. S'il ne faut pas adopter cet amendement, ce n'est pas parce qu'il ne soulève pas une vraie question. Tout le monde sait que les actionnaires de ces sociétés concessionnaires se sont énormément enrichis.
On en a même rajouté en prolongeant les concessions en contrepartie d'investissements qui se sont d'ailleurs révélés fort rentables – sinon, les concessionnaires ne les auraient d'ailleurs pas faits. Nous sommes vraiment des zozos. Vous dites qu'il y a un risque, monsieur le ministre délégué, ce qui est inexact. Ce n'est pas un risque mais une...
…que toute augmentation de la fiscalité sur les concessions doit être répercutée sur le prix des péages. Si nous adoptions cet amendement, nous ferions payer l'usager encore un peu plus cher.
Lisez l'analyse de la Cour des comptes ! Celle-ci estime que le ministère chargé de ces concessions a très mal négocié et très mal défendu les intérêts de l'État. C'est pourquoi il ne faut pas adopter cet amendement. Il n'en demeure pas moins que le problème soulevé est réel, et que nous allons boire le calice jusqu'à la lie, c'est-à-dire jusqu...
Savez-vous que, du temps de l'ISF, dix des cent premières fortunes françaises ne payaient pas cet impôt, tandis que les quatre-vingt-dix autres ne payaient que 10 % de ce que prévoyait le barème ? Par quel miracle, me demanderez-vous ? C'est très simple : l'ISF – aujourd'hui remplacé par l'IFI –, cumulé à l'impôt sur le revenu (IR) et aux taxes...
Que faisaient donc certaines grandes fortunes ? Elles plaçaient tous leurs fonds dans une holding – car les grandes fortunes sont composées d'actifs mobiliers, et non immobiliers –, qui ne distribuait aucun revenu à son propriétaire. De cette façon, 70 % de zéro faisant zéro, les grandes fortunes étaient exonérées d'ISF. En instituant une cont...
Il est pourtant constitutionnel,…
…puisque le Conseil constitutionnel a estimé, dans une de ses décisions, que l'ensemble des prélèvements auxquels j'ai fait référence ne pouvait pas dépasser 70 % ou 72 % du revenu. On peut être pour ou contre cette logique, mais la Constitution française prévaut. Modifiez-la si vous le souhaitez, mais, en l'état, le dispositif que vous propose...
Pour une fois, je vous félicite, monsieur le ministre délégué – ce n'est pas souvent !
Nous sommes en effet nombreux, sur les bancs de cette assemblée, à estimer que toute exonération sociale doit être compensée à l'euro près par l'État. Sinon, c'est l'irresponsabilité organisée qui prévaut. Votre gouvernement avait hélas abandonné cette règle, estimant que vous n'aviez plus les moyens de l'appliquer. Mais si l'on n'a plus de mo...
Je défendrai en même temps l'amendement n° 371, qui porte sur le même sujet. Lorsque nous avons voté les textes permettant d'automatiser la gestion du FCTVA, souhaitions-nous exclure du dispositif les acquisitions et aménagements de terrain ?
Absolument pas. D'ailleurs, l'intégration de ces dépenses ne serait pas une opération bien difficile, puisqu'elles correspondent aux comptes 211, 212 et 2312 des nomenclatures M14 ou M57 – il n'est donc pas nécessaire d'extraire certaines dépenses. Or la conséquence de l'automatisation, comme l'a dit ma collègue Dalloz, est que des dépenses te...
Il est défendu !
Du point de vue de la politique de santé publique, l'affectation à la collectivité territoriale de Corse du produit des droits sur les tabacs n'est pas bonne. D'ailleurs, en apparence, les Corses fument deux fois plus que la moyenne nationale ; en réalité, ils consomment 20 % de plus, le différentiel étant dû aux touristes : la fiscalité sur le...
Je félicite M. Lefèvre pour cet amendement, qui nous change des relations conflictuelles – pour ne pas dire plus – qu'on a connues entre le Gouvernement et les CCI. Je constate que l'ex-majorité a muté, mais dans le bon sens. Je m'en félicite et je me ferai un plaisir, avec tous mes amis, de voter pour l'amendement Lefèvre.
Nous voulons développer l'énergie électrique d'origine photovoltaïque. Aujourd'hui, le produit de l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (Ifer) relative aux installations photovoltaïques revient pour 50 % à l'intercommunalité et pour 50 % au département. Les communes d'implantation, qui parfois sont obligées d'aménager une voiri...
Oui, je les retire, madame la présidente. Ce qui compte, c'est d'arriver à cette solution ; tout le monde est d'accord, peu importe l'amendement qui est adopté in fine.
C'est un amendement tout à fait technique.