Interventions sur "audiovisuel"

128 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

dans des conditions qui ne respectent ni les parlementaires, ni les salariés des sociétés de l'audiovisuel – et encore moins leurs présidents, qui ont exprimé leurs inquiétudes lors des auditions –, ni les Français, qui méritent un audiovisuel public indépendant, doté des financements nécessaires à son fonctionnement. Nous faisons une proposition alternative, qui a été élaborée notamment avec l'économiste Julia Cagé. Je ne sais pas si vous avez tous lu son rapport intitulé « Une autre redevance est p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Monsieur le ministre délégué, nous vous avons écouté. Vous nous demandez de croire en votre bonne foi, en votre volonté de préserver l'indépendance de l'audiovisuel public ; mais comment vous croire, après les propos du Président de la République qui a qualifié nos services audiovisuels publics de « honte de la République » ? Comment vous croire, après la baisse continue des budgets depuis cinq ans ? Comment vous croire alors que votre gouvernement soutient la poursuite de la concentration des médias, qui devrait se concrétiser avec la fusion annoncée entre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...aie pas cette redevance, et le nombre de ceux qui ne la paient pas du tout va même en croissant puisque de plus en plus de nos concitoyens n'ont pas de téléviseur et utilisent des tablettes et des portables pour regarder la télévision. C'est bien le problème de l'obsolescence de cet impôt. L'argument social n'est donc pas bon non plus. Il vaudrait mieux, dans le cadre d'un débat d'ensemble sur l'audiovisuel public, trouver une recette affectée alternative. En effet, qui paie la TVA ? Tout le monde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

En vous apprêtant à couper le lien direct entre les citoyens et leur audiovisuel public, vous donnez au pouvoir politique l'occasion de remettre en cause et de diminuer chaque année le financement de l'audiovisuel public, et de placer ainsi ce dernier dans une situation de dépendance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Cet article est dangereux sur le plan social. L'audiovisuel public est à l'os, comme l'ont dit ses patrons devant la commission des affaires culturelles et de l'éducation. Mme Delphine Ernotte a ainsi expliqué que France Télévisions était « en plan social depuis près de dix ans. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Si vous diminuez encore ses moyens de fonctionnement, l'audiovisuel public sera bientôt incapable de remplir sa mission. Enfin, cet article est dangereux pour la France, comme l'a souligné ma collègue Taillé-Polian. En transformant l'audiovisuel public en média d'État, vous nuisez à la capacité de TV5 Monde, de RFI et des autres outils de diffusion du rayonnement de la France de toucher ceux qui, dans la francophonie, pourraient s'intéresser au message que porte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Il mériterait un autre débat avec les intéressés et la représentation nationale, Sommes-nous d'accord pour reconnaître qu'il y a un lien entre la qualité d'une démocratie et l'existence d'un secteur audiovisuel public ? Sommes-nous d'accord sur l'existence d'un lien entre la puissance d'un service audiovisuel public et l'efficacité de la lutte contre l'uniformisation culturelle, la concentration de l'information, l'américanisation de nombre de productions culturelles et donc pour le maintien de l'exception culturelle française ? Pensons-nous qu'il existe un lien entre l'audiovisuel public et tous ces en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

...ont le siège est à Strasbourg. Symbole cher à tous ceux qui prétendent défendre l'Europe, cette chaîne symbolise les relations franco-allemandes et la force de l'Europe à travers un média. Cette chaîne est aussi au cœur d'un écosystème local qui inclut des maisons de production et beaucoup de gens qui sont liés à Arte et qui en vivent. À part ce petit îlot de résistance de Strasbourg, le système audiovisuel est concentré à Paris et en Île-de-France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...ste, que son assiette se réduit, que son mode de collecte est dépassé et que sa suppression représente un gain de pouvoir d'achat pour les Français. Tout a été dit à ce propos, et je crois que nous sommes tous d'accord sur le sujet. Mais il est un point qui n'a pas été abordé. Actuellement, c'est la représentation nationale qui fixe chaque année le montant de la redevance et le budget alloué à l'audiovisuel. C'est nous, c'est vous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Ce débat est intéressant, mais il prend parfois une tournure étrange. Vous n'avez pas cessé, au cours des deux dernières semaines, de nous reprocher de trop cibler les mesures que nous envisagions pour soutenir le pouvoir d'achat. Et voilà que vous nous demandez de cibler la collecte d'argent destiné à l'audiovisuel public. Vous n'êtes pas cohérents avec vous-mêmes. En outre, des élus de tous bords l'ont souligné : ce ne sont pas les modalités de collecte de la taxe qui font l'indépendance de l'audiovisuel public.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Ce sont bien les conventions qui sont passées et l'action de l'ARCOM. Encore une fois – et je remercie les ministres de l'avoir souligné –, en quoi le fait qu'il revienne à l'Assemblée nationale de fixer le budget de l'audiovisuel public et de le contrôler remet-il en cause cette indépendance ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

C'est bien l'honneur de l'Assemblée nationale – désormais plurielle et à l'image de la France, et non pas dominée par une majorité pléthorique comme vous n'aviez cessé de dénoncer pendant cinq ans – que de décider du budget alloué à l'audiovisuel public. Il n'a jamais été question, contrairement à ce que j'ai entendu sur les bancs des groupes de la NUPES, de reprendre à notre compte le projet du Rassemblement national : nous n'avons pas proposé la privation de l'audiovisuel public.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Je ne comprends donc pas pourquoi vous criez avant d'avoir mal. Cet impôt était injuste. Nous le supprimons. Travaillons ensemble à l'élaboration d'une grande loi d'orientation pour l'audiovisuel public si vous le souhaitez.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

Vous expliquez, en réalité, qu'il faut conserver le statu quo et ne toucher à rien : encore une minute, monsieur le bourreau ! Je rappelle pourtant qu'une cible immobile est une cible facile. Il est urgent, au contraire, de réfléchir à l'avenir de l'audiovisuel public, en deux temps : d'abord en définissant un système de transition qui permettra, pour les années 2022 à 2024, de sanctuariser les recettes ; ensuite en lui assurant un financement pérenne à partir de 2025.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

...e le sauraient pas, que la privation que nous appelons de nos vœux exclut tout ce qui concerne la voix de la France dans le monde, ainsi que l'outre-mer – pour lequel il importe de conserver une voix spécifique – et Arte. Je tiens à couper la tête à quelques canards sans tête qui continuent à courir. D'abord, le canard « indépendance » : on peut en débattre, mais, objectivement, les patrons de l'audiovisuel public sont nommés par le Gouvernement – pardon, par l'ARCOM, dont les dirigeants sont nommés par le Gouvernement, ce qui revient à peu près au même.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Il faut aussi couper la tête du canard « justice » : le moins que l'on puisse dire, c'est que le fait de faire payer la redevance par tous plutôt que par les utilisateurs de la télévision est profondément injuste. Enfin, coupons la tête du canard « spécificité de l'audiovisuel public » : pardonnez-moi de vous dire que, personnellement, je ne perçois pas de différence entre TF1 et France 2.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

D'ailleurs, les journalistes passent d'une chaîne à l'autre, les informations choisies sont les mêmes et elles sont traitées de façon absolument identique : il n'y a plus aucune différence entre l'audiovisuel public et l'audiovisuel privé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

M. Attal a indiqué que de nombreux États ne font pas payer de contribution à l'audiovisuel public. C'est faux. L'Angleterre, l'Allemagne, l'Autriche, la Grèce, et j'en passe : au total, vingt-cinq pays sur les cinquante-six membres de l'Union européenne de radio-télévision se sont dotés d'une telle contribution.