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Certains d'entre vous ont-ils déjà vu un de leurs programmes faire l'objet d'une intervention de l'Arcom auprès d'un auditeur ? Quelles en ont été les conséquences sur vos relations avec la chaîne ? De quelle manière les obligations induites par les conventions signées par les éditeurs avec l'Arcom s'imposent-elles ? Sont-elles parfois invoquées par les éditeurs pour modifier un contenu ?
Selon vous, les sanctions financières de l'Arcom ont-elles des conséquences efficaces sur les chaînes et sur les sociétés de production ? Par ailleurs, avez-vous déjà été amenés à saisir un comité d'éthique pour dénoncer des atteintes à l'honnêteté, à l'indépendance et au pluralisme de l'information ? Enfin, que pensez-vous des règles actuelles encadrant la pluralité des courants de pensée et d'opinion, tant dans les périodes électorales qu'en dehors de ces périodes ?
Monsieur Bernard, vous avez évoqué l'importance des subventions publiques et les difficultés des chaînes non rentables. Toutefois, les grands groupes de production sont très rentables. Quelle est votre analyse sur la répartition des profits sur ce marché ? Connaissez-vous le montant des aides publiques allouées au secteur par rapport aux profits des sociétés et aux salaires des effectifs ?
...r général ; – M. Ara Aprikian, directeur général adjoint contenus et par ailleurs président des sociétés TFX et TF1 Séries Films ; – M. Thierry Thuillier, directeur général adjoint information ; – M. Fabien Namias, directeur général adjoint de LCI ; – et M. Bastien Morassi, directeur de la rédaction de LCI. Le groupe TF1 est titulaire de cinq autorisations de diffusion sur la TNT, pour trois chaînes généralistes et deux chaînes thématiques. La première de ces chaînes généralistes est TF1, autour de laquelle votre groupe s'est construit. Privatisée en 1987, elle est diffusée par la TNT depuis 2005. En 2023, après appel à candidatures, l'Arcom lui a attribué une nouvelle autorisation pour dix ans. La deuxième est TMC, société de droit monégasque créée en 1954. En 2003, le Conseil supérieur ...
Merci pour ces propos exhaustifs. Même si je n'ai aucun avis à porter sur des contenus, je tiens à saluer l'ensemble des récentes décisions du groupe TF1 et des évolutions de ses programmes, qui contribuent significativement à l'attractivité de la TNT. Votre groupe illustre une réalité que nos auditions ont fait apparaître : pour qu'une chaîne de la TNT soit économiquement viable, notamment sur le plan publicitaire, elle doit appartenir à un groupe détenant d'autres chaînes. Il est aussi un cas d'école du processus de renouvellement des autorisations, puisque vous en avez obtenu récemment et ambitionnez d'en obtenir d'autres dans l'avenir. Quel regard portez-vous sur ce processus de renouvellement, son calendrier, les nouvelles règles...
Dans la mesure où les capitaux des gros producteurs sont liés à ceux des chaînes, ce processus de concentration risque d'intensifier l'homogénéisation des contenus. Vos remarques sur l'interventionnisme sont intéressantes, car elles contredisent le discours de la plupart des chaînes : dans le débat public, celles-ci plaident pour une liberté de création totale et affichent leur volonté d'accorder une marge de manœuvre aux réalisateurs. Mais dès lors que les chaînes intervie...
...27 ; – Gulli, diffusée depuis 2005 et rachetée en 2019 au groupe Lagardère, dont l'autorisation, reconduite le 10 juillet 2019, arrivera à échéance le 30 août 2025 ; – Paris Première, créée en 1986 pour une diffusion sur le câble, et diffusée depuis 2005 sur la TNT payante, dont l'autorisation a été reconduite en 2019 et arrivera à échéance le 28 février 2025. Le groupe M6 édite également neuf chaînes en dehors des fréquences de la TNT. Madame, messieurs, je vais vous céder la parole pour une intervention liminaire d'au plus dix minutes, qui précédera notre échange sous forme de questions et de réponses, à commencer par celles de notre rapporteur. Je vous remercie de nous déclarer tout autre intérêt public ou privé de nature à influencer vos déclarations. Auparavant, je vous rappelle que l...
Avez-vous regretté votre choix de partir, non pas pour votre carrière mais parce que les chaînes du groupe ne ressemblaient plus à ce que vous auriez pu faire ?
Parmi les chaînes que vous diffusez, trois d'entre elles affichent entre 1,2 et 2,3 % d'audience. Comment, dans ces conditions, garantir leur rentabilité ? Quelle est, chaîne par chaîne, en millions d'euros, la structure de vos coûts, autrement dit le coût de la grille spécifique de la chaîne, le coût des programmes mutualisés, le coût de la diffusion, les coûts de personnel et les autres frais ?
Autre question de même nature, le début des programmes de prime time s'est décalé dans la soirée, passant de vingt heures quarante-cinq au plus tard à vingt-et-une heures quinze. Les chaînes n'ont-elles pas en la matière une responsabilité à l'égard du public ? Le fait de perdre une demi-heure de sommeil, surtout pour les enfants, n'est-ce pas un problème ? On sait que cela s'explique par l'introduction de programmes courts entre le journal télévisé et le prime time, qui permettent de diffuser de la publicité et donc de dégager des revenus. Ainsi, presque 30 % du temps d'ant...
...rançais, qu'ils soient publics ou privés, on n'atteint même pas 2 milliards d'euros. Vous souffrez aussi d'un manque de visibilité. L'Arcom affirme qu'elle peut encore intervenir pour le corriger par le biais des box mais, dans un avenir plus ou moins lointain, du fait du développement du wifi et des télévisions connectées, elle n'aura peut-être plus les moyens d'assurer la visibilité des chaînes de la TNT. Pour continuer à disposer de chaînes françaises, donc conserver notre souveraineté audiovisuelle, quelles sont les modifications réglementaires et législatives nécessaires à court, moyen et long terme, en complément de vos propres efforts, qu'illustre le lancement de TF1+ ?
...border la question : on peut considérer soit que le problème est la norme et l'interdiction, soit que la difficulté vient du fait qu'elles ne s'appliquent pas à tous de la même manière. Afin d'empêcher toute concurrence déloyale, ne conviendrait-il pas d'étendre ces normes plutôt que de les abaisser ? Vous avez évoqué une ligne éditoriale explicite et un positionnement spécifique pour LCI. Cette chaîne d'information en continu semble en concurrence directe avec, notamment, BFM TV et CNews. Par quelle stratégie LCI entend-elle assurer sa viabilité économique dans ce paysage concurrentiel ? La concurrence entraîne-t-elle une uniformisation des lignes éditoriales ? Si tel n'est pas le cas, pouvez-vous expliciter la stratégie de différenciation éditoriale de LCI ? Pour dire les choses de manière un...
En 2017, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a accepté une baisse de l'investissement financier de la chaîne M6 dans les émissions musicales et dans les divertissements à composante musicale. Cet investissement est désormais mutualisable – j'imagine qu'il est mutualisé – avec W9, 6ter, Paris Première et Téva. En contrepartie, le groupe s'est engagé à une meilleure exposition de la musique en proposant sur M6 et W9 au moins douze premières parties de soirée musicales. Quelles sont les raisons de ce chang...
Vous avez souligné la singularité de LCI, que les téléspectateurs reconnaissent assez facilement. Cette impression est néanmoins troublée par le fait de voir à l'antenne des têtes que l'on a déjà vues ailleurs pendant des années. Lorsqu'on voit David Pujadas officier sur LCI ou Bruce Toussaint présenter la matinale de TF1, on n'a pas la sensation que les deux chaînes aient un traitement de l'information différent – j'imagine que ces professionnels respectent les mêmes standards et effectuent le même genre d'arbitrages sur une chaîne ou sur une autre. Comment ce mercato affecte-t-il les pratiques d'information ? Tend-il à les homogénéiser ?
Pouvez-vous décrire le format de Paris Première ? Peut-on encore considérer qu'il s'agit d'une chaîne premium ?
...it, j'ai eu l'occasion de parler aux membres de votre comité d'éthique du cas particulier de Mme Alla Poedie, qui est intervenue très régulièrement sur LCI au sujet de la guerre en Ukraine. Les échanges que j'ai eus suggèrent qu'eux-mêmes considèrent que l'expertise de Mme Poedie est discutable : sa façon un peu exaltée de défendre son point de vue ne correspond pas exactement aux standards de la chaîne. Comment se fait-il que cette personne ait été très longtemps invitée sur vos plateaux de façon récurrente ?
Puisqu'il est question de propos « cadrés et maîtrisés », si les éditorialistes ont évidemment leur place sur une chaîne d'information – une place qu'il faudrait peut-être réduire à la portion congrue – j'imagine néanmoins que vous considérez qu'ils doivent détenir une forme d'expertise.
Qualifier l'entreprise d'univers très mal connu dans une société massivement dominée par le salariat me paraît une formule un peu facile. Mais je vous comprends. Vous avez mis le doigt sur l'influence des chaînes de télévision. Personne ne vous reprochera d'avoir contribué à changer la vision des Français sur la cuisine ou sur le patrimoine. Mais, selon vous, quel a été l'impact de « Loft Story » sur le public ?
...intervenir de façon récurrente des personnalités strictement affiliées à LCI est de nature à conférer à leurs propos une autorité importante. Je ne suis donc pas convaincu que le dispositif que vous décrivez neutralise leurs propos. J'observe à titre d'exemple que la famille de pensée libertaire, qui a sa légitimité propre, n'est pas représentée dans l'hémicycle et ne l'est pas davantage sur les chaînes d'information, alors que son éclairage vaudrait la peine que l'on y prête attention, y compris pour contester l'une ou l'autre prise de position. Il reste donc beaucoup à faire pour garantir le pluralisme de l'information. Pourquoi TF1 et LCI n'ont-elles pas répondu à la sollicitation du Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) au moment de sa création, alors qu'elles ont ob...
...on des ressources humaines de la RATP, le temps de conduite des conducteurs de bus n'excédait pas quatre heures et trente minutes par jour en 2018. Or cette information ne figure pas dans ce rapport, qui précise au contraire que la durée moyenne du service quotidien de ces agents s'élevait à six heures et quarante-deux minutes. En conséquence, le Conseil a rappelé fermement aux responsables de la chaîne la nécessité de veiller en toutes circonstances au respect des dispositions de l'article 1er de sa délibération du 18 avril 2018 relative à l'honnêteté et à la rigueur dans la présentation de l'information. Comment réagissez-vous à un tel rappel ?