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Je ne suis qu'un béotien et je me réfère donc à la presse pour connaître votre grille de diffusion. J'y constate que vos chaînes ne diffusent pas de rendez-vous culturels réguliers, qu'ils soient grand public ou plus pointus. J'y constate en revanche que vous pouvez diffuser huit épisodes d'affilée d'une même série.
« NRJ Instant Live » serait donc diffusé le samedi matin à neuf heures trente ? Ce n'est pas ce que je vois dans le programme, mais c'est la chaîne qui fait foi. Vous feriez bien, quand même, d'informer les éditeurs de presse. La convention de Chérie 25 prévoit que « la programmation est composée majoritairement de magazines et de documentaires ». Cette obligation est respectée, mais la question de la répartition entre magazines et documentaires se pose, puisque les premiers représentent 99,5 % du total de ces deux genres dominants. Ne pens...
J'ignore si vous avez des enfants, mais supposons que ce soit le cas : les laisseriez-vous regarder les chaînes que vous produisez ? Le cas échéant, combien de temps par jour et à partir de quel âge ?
Les publicités pour les jeux d'argent sont prohibées sur les chaînes destinées non pas exclusivement mais prioritairement au jeune public. Avez-vous observé si cela était efficace à l'égard des jeunes publics sur les chaînes généralistes ? Mon expérience de professeur du secondaire me fait dire que c'est le cas mais si vous disposez d'éléments appuyant cet avis, c'est le moment de les partager.
La question du renouvellement des autorisations de diffusion se profile pour l'une de vos deux chaînes. Confirmez-vous qu'en 2011, lorsque votre groupe a déposé trois dossiers de candidature dans le cadre de l'attribution de six fréquences, le CSA a demandé de préciser quel dossier était prioritaire ?
Vous avez évoqué tout à l'heure des marques d'intérêt, à une certaine époque, pour les chaînes de votre groupe. La loi de 1986 a été modifiée en 2016 pour ce qui est des éventuels changements de contrôle des chaînes : la revente a été interdite pendant une période de cinq ans, sauf problème de viabilité économique. Faites-vous partie de ceux qui souhaitent un assouplissement de cette disposition ? On pourrait, à la place de cette sanctuarisation, avoir une approche plus positive. Quelle e...
...it émue de ce que des personnes ayant acquis une certaine notoriété dans des émissions de téléréalité aient ensuite exposé leurs enfants sur les réseaux sociaux. Cela rejoint la question des influenceurs, sur laquelle nous avons légiféré récemment, et j'ai conscience que ce n'est pas directement l'objet de notre commission d'enquête, qui porte davantage sur le respect de leurs engagements par les chaînes de la TNT. J'aimerais toutefois vous demander de quels outils le Défenseur des droits et les chaînes disposent pour éviter que des personnes qui apparaissent à la télévision – y compris des journalistes – exposent leurs enfants sur les réseaux sociaux.
Monsieur Siracusa, vous avez dit que les enfants ont des besoins différents selon leur âge et que l'offre devrait être plus segmentée. Pourquoi y a-t-il très peu de programmes destinés spécifiquement aux adolescents ou, disons, aux jeunes âgés de 12 à 14 ans ? Pourquoi les chaînes s'adressent-elles en priorité aux tout-petits ? De même, monsieur Labasque, vous nous avez dit que vos programmes concernent surtout les enfants âgés de 5 à 8 ans : pourquoi ?
L'Arcom a rappelé à l'ordre le groupe Canal+ pour des manquements à la signalétique jeunesse sur l'émission TPMP en 2019, 2020, 2021 et 2022. Quelles dispositions ont été prises par le groupe pour éviter la reproduction de ces manquements ? L'Arcom a également demandé à la chaîne Gulli de veiller à l'avenir au strict respect de la réglementation publicitaire, après que la chaîne a diffusé quatre-vingt-huit séquences de messages publicitaires non identifiés comme tels. Quelles dispositions ont été introduites pour éviter que le problème ne se reproduise ? Enfin, depuis que la chaîne TF1 a lancé sa nouvelle matinale, « Bonjour ! », la programmation jeunesse a été décalée d...
...t reconduite hors appel à candidatures le 11 décembre 2019 pour une durée de cinq ans, jusqu'au 31 août 2025 ; - RMC Découverte, retenue par le CSA lors de l'appel à candidatures du 18 octobre 2011 – son autorisation est reconduite hors appel à candidatures le 9 mars 2022 pour une durée de cinq ans, jusqu'au 11 décembre 2027 ; - et RMC Story, issue du rachat en 2016 par le groupe Altice de la chaîne Numéro 23, retenue par le CSA lors de l'appel à candidatures du 18 octobre 2011 – son autorisation est reconduite hors appel à candidatures le 9 mars 2022 pour une durée de cinq ans, jusqu'au 11 décembre 2027. Il détient également dix chaînes d'information émettant sur la TNT locale – le réseau BFM Régions. Messieurs, je vous remercie du temps que vous nous consacrez. Avant de vous céder la pa...
Je vous remercie de l'impressionnant programme de dérégulation que vous nous proposez. Le législateur saura s'en inspirer, ou pas. L'objet de notre commission d'enquête est d'examiner les obligations des chaînes de télévision en vertu des conventions qui les lient à l'Arcom. Quelles sont donc celles de BFM et de RMC ?
Vous avez eu la gentillesse de le rappeler, j'ai évoqué le risque de course au buzz entre les chaînes d'information pour améliorer les audiences. C'est certainement un préjugé, largement partagé néanmoins. Que faites-vous pour éviter un tel écueil ?
Depuis quelques mois, on peut sentir que se déroule un match pour l'audience avec une chaîne concurrente, CNews, dont l'audience se rapprocherait de celle de BFM TV et l'aurait même dépassée récemment. Quelles en sont les conséquences pour vous ? Êtes-vous inquiets de perdre votre position de numéro un des chaînes d'info ? Cela suscite-t-il des réflexions stratégiques ? Surtout, de telles situations influencent-elles les choix dont vous nous parliez ?
Vous nous avez indiqué que BFM n'était pas une chaîne d'opinion et qu'elle était attachée à un état d'esprit pluraliste. La ligne éditoriale que vous avez évoquée vit non seulement au travers des journalistes, mais aussi des chroniqueurs, dont certains, sinon tous, sont appointés par la chaîne – je ne parle évidemment pas des invités. Certains de ces chroniqueurs sont très engagés : on retrouve parmi eux à peu près toutes les nuances du macronisme, ...
L'objet de cette commission d'enquête est de préparer le renouvellement des attributions de fréquences pour les chaînes de la TNT. Mes questions seront les mêmes pour chacun des candidats à une autorisation – et je suppose que vous demanderez le renouvellement de votre fréquence. D'abord, dans la période récente, combien d'observations et de sanctions éventuelles avez-vous reçues de l'Arcom au titre de l'exécution de la convention ? Le bilan du groupe établi par l'Arcom relève que certaines obligations n'ont pas...
En 2020, j'ai été chargée par le Gouvernement d'une mission sur la place des femmes dans les médias en période de crise. C'était lors du covid et on avait l'impression que les femmes avaient disparu des écrans. Je m'étais intéressée aux différentes obligations qui incombent aux chaînes d'une part pour assurer la place des femmes, d'un point de vue tant quantitatif que qualitatif, et d'autre part pour informer l'Arcom de leurs actions en la matière. Outre ce que vous pouvez nous dire sur la parité et la représentation des femmes à l'écran, dans quelle mesure les chaînes de votre groupe sont-elles capables d'assurer la représentation de la diversité de la société française ? L'...
Cette commission d'enquête porte sur l'attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de télévision. On peut se demander si une telle commission aura un objet dans quelques années. M. Dreyfuss a évoqué les règles auxquelles les chaînes sont soumises, qui méritent incontestablement un sévère dépoussiérage puisqu'elles datent du siècle dernier. J'en viens à un point plus préoccupant pour l'avenir de l'audiovisuel et de notre souveraineté audiovisuelle. Dans le cadre de mon avis sur les crédits Médias, livre et industries culturelles du projet de loi de finances, j'ai auditionné des professionnels du secteur, dont notamm...
Le 20 décembre 2023, la CGT et le Syndicat national des journalistes d'Altice Media ont publié un communiqué de presse selon lequel « En invitant Thaïs d'Escufon à venir en plateau débattre en direct sur les violences sexistes et sexuelles hier soir, notre chaîne a sciemment laissé la parole à une militante d'extrême droite qui a multiplié les contre-vérités et les incitations à la haine raciale. » La conclusion était assez sévère : « Vive la liberté d'expression, non au racisme en direct à la télé, à une heure de grande écoute. » À la suite d'un tel communiqué, comment s'instaure en interne le dialogue avec les syndicats, et au sein des rédactions ? Que...
...étaient pas victimes. Par ailleurs, Altice France peut certes se permettre de nous suggérer des pistes pour défendre la souveraineté de notre pays, mais ce serait plus cohérent si elle n'était pas une société de droit luxembourgeois. Mais il ne s'agit là que d'observations en passant. Nous avons évoqué l'obligation spécifique faite à BFM TV de se pencher sur l'actualité économique. En 2022, la chaîne a proposé cinq heures par semaine de programmes consacrés exclusivement à l'information économique et financière, soit 3 % du temps total de diffusion. Bien entendu, on imagine que ces questions sont aussi traitées dans les journaux et magazines d'information. Considérez-vous pour autant qu'une telle programmation est conforme à l'esprit des engagements pris devant le régulateur ?
Il valait donc mieux ne pas prendre l'entretien en cours… Nous avons évoqué la question de la dignité, qui se pose en particulier pour les témoignages. Avez-vous des regrets sur la manière dont certains témoins récents ont été entendus ? Vous êtes-vous dit que certaines choses ne devraient pas se reproduire – puisque vos chaînes s'améliorent sans cesse ?