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Elle a en effet tellement évolué que « L'Île de la tentation » paraît également une bluette aujourd'hui et que d'autres programmes de téléréalité que vous avez diffusés semblent nettement plus avancés, si j'ose dire. Je pense à toute la série des « Marseillais » sur W9. Quelle est la limite ? Est-ce que « Frenchie shore » ne finira pas, elle aussi, par être diffusée sur l'une de vos chaînes ?
Vous parliez des difficultés du modèle économique de la TNT payante. Face à un marché publicitaire en baisse, qui est capté en grande partie par les grands acteurs du numérique, y a-t-il trop de chaînes sur la TNT ? Êtes-vous défavorables à l'autorisation de nouveaux services généralistes ou thématiques sur la TNT ?
Les chaînes W9 et Gulli seront-elles candidates au renouvellement de leur autorisation sur la TNT gratuite en 2025 ?
... de qualité. Patrick Le Lay, lui, croyait devoir préparer le cerveau des téléspectateurs à recevoir un message publicitaire. Or la qualité n'est pas une bonne condition pour cela, ainsi qu'il l'indique explicitement dans le reste de l'interview d'où sort cette citation. J'entends que vos conclusions sont opposées, mais je me demande si cela a des effets pratiques. Les procédures de travail de la chaîne et du groupe ont-elles changé ? Du temps de Patrick Le Lay, menait-on des études de neuromarketing pour mesurer l'effet du visionnage de programmes violents ou sexualisés par exemple sur la disponibilité intellectuelle du public cible ? En existe-t-il aujourd'hui ? Ce sont des questions qu'il est légitime de poser, sans mettre en doute votre honorabilité, ce dont je me garderais bien parce que j'...
Ne voyez aucune offense dans mes propos, mais même une chaîne familiale propose des programmes violents. Une série aussi banale que New York, police judiciaire, diffusée partout dans le monde, accumule les victimes découpées en morceaux. Un tiers de vos revenus dépend de la publicité. J'imagine donc que vous étudiez la réaction de vos téléspectateurs, ou que vous proposez aux annonceurs des moments d'antenne adaptés. Ce n'est pas déshonorant. Je sou...
...éral, Mme Salehi, directrice déléguée à la direction générale, Mme Chanat, directrice générale adjointe en charge des contenus et de la programmation du pôle télévision, M. Hervé Pavard, gérant de NRJ 12 et président de Chérie HD, et M. Philippe Boindrieux, directeur délégué aux finances. Le groupe dispose de deux autorisations d'émettre sur la TNT : l'une pour NRJ 12, l'une des toutes premières chaînes à avoir été autorisées en 2005 et dont l'autorisation, renouvelée en 2019, arrive à échéance en 2025 ; l'autre pour Chérie 25, retenue en 2012 et reconduite en 2022, arrivera à échéance en 2027. Je vous remercie, mesdames et messieurs, de nous déclarer tout intérêt public ou privé qui serait de nature à influencer vos déclarations. Je vous rappelle également que l'article 6 de l'ordonnance du 1...
Je voudrais que nous abordions dans un premier temps le modèle économique de la TNT, notamment de vos chaînes, avant d'en venir aux contenus. M. Boudecroux a évoqué le chiffre d'affaires et le résultat opérationnel courant du groupe, mais qu'en est-il pour vos chaînes NRJ 12 et Chérie 25 ? Confirmez-vous qu'elles demeurent déficitaires à ce jour ? Comment expliquez-vous que vous n'ayez jamais pu atteindre – vous n'êtes pas les seuls – l'objectif de rentabilité ? Pourriez-vous détailler la structuration ...
Je partage assez largement les opinions que vous avez énoncées dans votre propos liminaire. Par le passé, vous vous êtes opposé à l'octroi d'une chaîne additionnelle – le fameux « canal bonus » – aux opérateurs historiques, en compensation de l'extinction anticipée de la diffusion analogique. Ce choix a été invalidé par la Commission européenne. À cet égard, n'estimez-vous pas que les décisions du CSA et les rachats de chaînes successifs ont favorisé une concentration des médias au sein de quatre grands groupes, au détriment d'éventuels nouveaux...
Vous confirmez donc que le modèle économique de la TNT impose aux différents éditeurs de tenter de réunir un public le plus large possible, et donc d'aller vers des chaînes plus généralistes et moins thématiques.
Avez-vous envisagé par le passé de vendre les chaînes NRJ 12 ou Chérie 25 ? Avez-vous pensé à vous retirer de la TNT ?
Compte tenu de l'esprit et de la lettre de la loi, l'autorité de régulation doit-elle refuser de renouveler la fréquence de chaînes qui ont été sanctionnées de manière réitérée pour ne pas avoir respecté les règles fixées lors de la délivrance de l'autorisation ? Le CSA puis l'Arcom ont-ils suffisamment usé de la possibilité qui leur était offerte d'interdire tel ou tel programme, voire de suspendre temporairement une autorisation ? On parle du renouvellement de quinze fréquences. Faut-il faire évoluer – à la hausse ou à la...
Comprenons-nous bien : mon souci est moins la rentabilité de vos chaînes que de savoir si votre optimisme actuel est plus fondé que celui que vous manifestiez lors de votre candidature en 2011. À l'époque, vous saviez déjà que M6 avait mis sept ans avant d'être rentable et que le paysage était changeant. Les projections sur lesquelles vous aviez appuyé votre candidature auraient donc pu être plus proches de la réalité.
...é, et de favoriser l'entre soi ? À titre d'exemple, Jean-Philippe Baille, qui est passé par RTL, a été directeur de France Info, avant de devenir directeur de l'information de Radio France. Je ne suis pas sûr que ce parcours aurait été possible s'il avait existé un droit de veto. Quelles réflexions vous a inspirées l'annulation, par le Conseil d'État, du retrait de l'autorisation d'émettre de la chaîne Numéro 23 ?
Comment doit-on mesurer l'équilibre des forces politiques sur le plateau d'une chaîne d'information ? Faut-il étendre l'exigence d'équité politique à des commentateurs ou de soi-disant experts ?
Je comprends la stratégie. Une observation cependant : comment parler de chaînes thématiques si l'une au moins est censée s'intéresser à la moitié de l'humanité, les femmes ? Les hommes ne s'intéresseraient pas aux femmes… La synergie entre NRJ 12 et Chérie 25 se traduit par une circulation des programmes. Quelle est la part de rediffusions et de productions inédites dans la composition de leurs grilles, notamment pour les genres dominants ?
Une chaîne d'information n'est-elle pas structurellement vouée à devenir une chaîne d'opinion ? Il est peu probable qu'un groupe, à moins qu'il ne soit particulièrement solide, puisse se permettre d'éponger indéfiniment des dettes. Une chaîne, même non partisane, a nécessairement une coloration particulière et est empreinte d'une certaine conception de la société.
Nous avons bien entendu votre message s'agissant de l'avenir de l'audiovisuel public, un sujet qui a fait l'objet d'une mission d'information présidée par Jean-Jacques Gaultier. Il est en effet urgent de sécuriser son mode de financement. Les chartes de déontologie sont très différentes selon les groupes et les chaînes. Trouveriez-vous utile et sain que, dans le cadre du renouvellement des autorisations d'émettre, l'Arcom propose ou impose une sorte de socle commun pour ces documents ? Nous ne pourrions cependant pas aller plus loin puisqu'il faut laisser de la place à la liberté des discussions entre les journalistes et leur chaîne.
Je vous en remercie. L'information sera intéressante. Les clips musicaux figuraient initialement parmi les genres qui devaient principalement composer l'offre de programmes de NRJ 12. Or la chaîne n'en a plus diffusé à partir d'août 2008, malgré les regrets du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Comment avez-vous obtenu du régulateur qu'il supprime cette exigence dans la convention issue de la reconduction de votre autorisation en 2019 ?
...n des publics » de l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) ; M. Serge Tisseron, psychiatre, président de l'association « 3-6-9-12 - Apprivoiser les écrans et grandir » ; Mme Anne Lefebvre, psychologue clinicienne, présidente de l'Association pour l'éducation à la réduction du temps écran (Alerte) ; M. Philippe Bony, président de Gulli, directeur général des chaînes thématiques du groupe M6 et Mme Armelle Donné, directrice de la conformité des programmes du groupe ; M. Vincent Navarro, directeur général adjoint en chargé des antennes du groupe Canal+ ; M. Pierre Siracusa, directeur des jeunes publics, de l'éducation et de l'animation au sein de France Télévisions ; M. Yann Labasque, directeur des programmes jeunesse du groupe TF1 et M. Thomas Courcelle, dir...
Toujours concernant NRJ 12, le CSA a regretté, dans ses rapports de 2018 et de 2019 « le manque de diversité du traitement de la vie culturelle et des loisirs [...] et le peu de temps d'antenne accordé à ce sujet. » Quelles suites avez-vous données à ces signalements ? NRJ 12 se présente comme une chaîne de divertissement et on peut penser que la culture, dans sa diversité, participe au divertissement.