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Interventions sur "constitution"

367 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Rousset :

...nt de faire respecter ce droit. Or, pour l'avoir vécu, je sais que la formation d'un chirurgien comprend la réalisation de l'IVG. Faites donc attention, réfléchissez bien aux conséquences possibles, qui peuvent être catastrophiques, de votre décision. La protection du corps de la femme et les droits qui y sont rattachés dont nous avons parlé sont fondamentaux et méritent leur inscription dans la Constitution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Il est favorable, pour tenir compte du consensus auquel nous sommes parvenus entre différents groupes même si, lors d'une prochaine étape, il faudra inscrire dans la Constitution le droit à la contraception en plus du droit à l'interruption volontaire de grossesse. En effet, ces droits sont corollaires, liés l'un à l'autre. Ainsi, en Pologne – je le rappelle comme l'a fait, de manière transpartisane, la Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes –, non seulement le droit à l'interruption volontaire de grossesse est entravé,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Enfin, monsieur Di Filippo, je le répète pour la énième et dernière fois : lorsqu'on écrit dans la Constitution que « la loi garantit l'effectivité et l'égal accès au droit à l'interruption volontaire de grossesse », on parle du droit à l'IVG tel qu'il existe aujourd'hui, même si je suis partisane de la suppression de la double clause de conscience.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

À l'occasion de cette niche parlementaire du groupe La France insoumise-Nouvelle Union populaire, écologique et sociale, le premier texte choisi par ce groupe offre une chance extraordinaire à nos débats : nous pouvons aborder des sujets constitutionnels. En effet, dès lors qu'il s'agit d'une proposition de loi constitutionnelle, on peut aborder l'ensemble des sujets constitutionnels.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

C'est la première fois depuis que nous sommes élus, mes chers collègues. C'est peut-être la dernière fois, puisque j'entends dire que nous ne débattrons pas de la proposition de loi constitutionnelle sur l'IVG lundi 28 novembre, mais qu'on se contenterait de l'examen du présent texte, et que personne ne sait ce qui se passera ensuite. Puisque c'est l'une des rares fois où l'on peut aborder les sujets constitutionnels, il faut que nous nous saisissions de cette occasion.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Je m'en saisis pour aborder plusieurs sujets, dont vous me direz qu'ils sont sensiblement différents du sujet de votre proposition de loi constitutionnelle. J'entends bien, mais je n'ai pas d'autre possibilité d'aborder les sujets constitutionnels que celle que vous m'offrez vous-mêmes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Au début de la discussion du texte, les députés de notre groupe ont insisté sur leur attachement à la loi Veil du 17 janvier 1975 et aux évolutions qu'elle a connues depuis, dès lors que ces dernières ne remettaient pas en cause les grands principes sur lesquels elle repose. Ces principes fondamentaux, nous avons proposé de les inscrire dans la Constitution, qu'il s'agisse aussi bien, évidemment, du droit de la femme à demander une interruption volontaire de grossesse que du respect du commencement de la vie. Alors que la proposition de loi visait au départ à inscrire dans la Constitution l'idée que nul ne peut être privé du droit à l'interruption volontaire de grossesse,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...'est la raison pour laquelle notre groupe a continué de poser des questions – en vain, malheureusement – tout au long du débat. S'agissant des questions sociétales, notre groupe a toujours considéré que chacun devait garder sa liberté de vote. On peut cependant déplorer que le Gouvernement se soit montré très manichéen. Le garde des sceaux a ainsi avancé plusieurs arguments pour démontrer qu'une constitutionnalisation était nécessaire mais lorsque nous lui avons demandé, en avançant les mêmes arguments, de poser certaines garanties afin de maintenir l'équilibre qui est au fondement de la loi Veil, il a jugé cette fois qu'il n'était pas nécessaire de les inscrire dans la Constitution. Cela pose question. Les interrogations restent nombreuses. L'alliance entre la majorité présidentielle, le Gouverneme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Pierre Rixain :

Monsieur Le Fur, vous allez nous faire le même coup que l'an dernier, lorsque nous avons voté l'allongement du délai légal de l'IVG. Vous êtes défavorable à l'IVG et vous utilisez tous les subterfuges que vous offre le droit parlementaire pour tenter de nous décourager d'inscrire dans la Constitution le droit à l'IVG. Mais, voyez-vous, sur ces bancs, nous sommes probablement majoritaires à vouloir inscrire le droit à l'IVG dans la Constitution et vous ne nous découragerez pas. Nous resterons déterminés face à vous pour protéger les femmes et leurs droits sexuels et reproductifs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Chacun est dans son rôle. En effet, ceux qui défendent des amendements ont le droit de le faire ; leurs propositions ne sont pas des cavaliers. Ensuite, vous avez parfaitement le droit de voter pour ou contre. Mais il faut aussi répondre aux questions posées par ces amendements : un droit doit-il être consacré dans la Constitution pour avoir une valeur supérieure ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Vous proposez de rendre le droit à l'IVG constitutionnel, mais quid, alors, de tous les autres droits que vous n'inscrivez pas dans la Constitution ? Seront-ils affaiblis ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Voilà la vraie question. Nous devons établir un équilibre juridique et institutionnel. Ce texte ne concerne pas seulement l'IVG, mais aussi ce que l'on inscrit dans la Constitution. Il ne s'agit pas simplement d'une question symbolique, car la Constitution n'est pas seulement une collection de symboles, mais tout un équilibre. Or, vous choisissez d'y ajouter le droit à l'IVG, tout en refusant d'y inscrire d'autres droits. La question se pose, monsieur le garde des sceaux : est-ce à dire que tous les droits qui ne sont pas consacrés dans la Constitution sont inférieurs aux d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Ainsi, faut-il tout inscrire dans la Constitution pour assurer la protection des droits, ou d'autres protections constitutionnelles existent-elles, comme nous le pensons ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

Pour conclure, je souligne que ce débat honore le travail parlementaire. Le combat n'est cependant pas fini : il faudra aller chercher le vote des sénateurs. Ensuite, j'espère que le Gouvernement reprendra à son compte la disposition dans un projet de loi constitutionnelle. Je remercie évidemment M. le garde des sceaux pour son avis de sagesse qui méritait bien son nom.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Colombier :

L'amendement vise à reconnaître solennellement dans notre Constitution que cette dernière est la norme suprême de l'ordre juridique français. La conséquence immédiate réside en la nécessité, s'agissant notamment des engagements internationaux de la France, de respecter les dispositions de notre Constitution en toutes circonstances. L'amendement tend à ouvrir la possibilité à tout citoyen de se prévaloir d'une disposition de la Constitution devant une instance jurid...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

...aussi le travail du Parlement que de rechercher une voie consensuelle comme nous l'avons fait. Je remercie aussi le garde des sceaux pour son sens de l'écoute, et bien évidemment Aurore Bergé, dont le texte, examiné en commission, rejoint pour l'essentiel celui dont nous discutons aujourd'hui. Nous tous, ici rassemblés, allons contribuer à faire un grand pas aujourd'hui vers l'inscription dans la Constitution du droit à l'IVG. C'est vraiment un jour très important pour le droit des femmes. Et puis maintenant, monsieur le garde des sceaux, nous comptons sur vous pour proposer un projet de loi le plus rapidement possible afin que la disposition que nous allons adopter soit vraiment inscrite dans la Constitution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Cécile Violland :

...noncer résulte de l'adoption d'amendements identiques défendus par Mme la rapporteure et Erwan Balanant. Le travail transpartisan qui s'est engagé dès l'examen en commission des lois des propositions de loi déposées par Mme Bergé et par Mme Panot est une preuve que nous sommes capables de travailler tous ensemble, au-delà des clivages politiques, lorsqu'il s'agit de sujets aussi essentiels que la constitutionnalisation du droit à l'IVG.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérémie Iordanoff :

Je suis vraiment affligé par l'attitude et le niveau des débats sur une partie des bancs. Nos concitoyens jugeront. Nous, écologistes, aurions bien sûr préféré inscrire le dispositif à l'article 1er de la Constitution et y inclure le droit à la contraception. Cela étant, l'adoption d'une rédaction commune est une excellente nouvelle et nous nous en réjouissons. En dépit de la tonalité des débats, c'est un grand jour, il faut bien le mesurer. Je souhaite à ce texte une adoption très large dans cette assemblée et le même succès demain au Sénat. L'inscription de l'IVG dans la Constitution est à portée de main.