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…ce texte est très important. Nous sommes presque tous – à l'exception de quelques-uns – unis pour inscrire ce droit des femmes dans la Constitution, même si des questions se posent et nous devons en débattre. Le droit d'amendement est lui aussi constitutionnel, mais de grâce, vous rendez-vous compte du spectacle que nous donnons à l'extérieur par ce genre d'amendements qui n'ont rien à voir avec le texte ? J'aimerais qu'au moins une fois, ce parlement fasse preuve de dignité et qu'on cesse de s'invectiver d'une travée à l'autre parce que ce...
Voici un nouvel amendement défendu par un homme – j'en suis désolé –, qui n'a pourtant aucun lien avec la Russie et qui a la prétention d'être quelqu'un de poli et d'élégant. Cet amendement vise à modifier l'article 34 de la Constitution afin d'étendre le domaine de la loi, lui réservant le soin de fixer le régime applicable aux étrangers. Il permettrait notamment d'interdire ou de limiter le regroupement familial.
Je propose donc d'inscrire à l'article 34 de la Constitution, qui définit le domaine de la loi, une disposition précisant que la loi organise les relations entre les administrations et les organismes privés de conseil. Une telle mesure devrait pouvoir nous réunir.
...er : 893 millions d'euros, c'est le montant de la dépense consacrée aux différents cabinets de conseil – nous en avons évoqué plusieurs ici, je ne les citerai pas tous car ils sont nombreux, au reste certains travaillent bien et ne posent pas de problème. En tout état de cause, il me semble nécessaire que la loi encadre ce domaine, et c'est pourquoi il convient de le préciser à l'article 34 de la Constitution. Si cet amendement ne vous plaît pas, madame Panot, alors je ne comprends plus !
Monsieur Le Fur, vous faites de l'obstruction pour empêcher l'inscription du droit à l'avortement dans la Constitution. Avis défavorable !
Ce qui nous réunit aujourd'hui est l'un des actes les plus solennels pour les législateurs que nous sommes : réviser la Constitution.
C'est un amendement que je défends très régulièrement à l'occasion des débats constitutionnels, M. le ministre le sait bien : il concerne la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.
Comme le Conseil constitutionnel s'y est déclaré défavorable, il nous faut nécessairement passer par une révision constitutionnelle. Cette proposition de loi constitutionnelle nous en offre l'occasion et je m'en saisis. J'aurai certainement des alliés et en disant cela, je me tourne vers mes chers collègues polynésiens qui sont confrontés aux mêmes difficultés, mais aussi vers d'autres députés dans cet hémicycle – car cet enj...
En tout cas, je me fais un devoir, à l'occasion de chaque projet ou proposition de loi constitutionnelle, de défendre la ratification par la France de cette charte. Et j'espère que nous progresserons sur ce sujet comme nous progressons sur d'autres.
Nous devons écrire la loi d'une main ferme, mais aussi de façon rigoureuse. La rédaction que nous retiendrons doit répondre aux normes qui s'imposent s'agissant d'une modification constitutionnelle : une rédaction qui ne dit pas tout et n'importe quoi, une rédaction qui affirme un droit, une rédaction qui valide un principe dans la Constitution. Je dois ici saluer le travail effectué par Marie-Pierre Rixain et Albane Gaillot sous la précédente législature, Aurore Bergé et Mathilde Panot aujourd'hui, sans oublier Delphine Batho, Marie-Noëlle Battistel et bien d'autres.
Avec cet article unique, nous en arrivons effectivement au fond de cette proposition de loi constitutionnelle. La question est de se prononcer non pas pour ou contre l'IVG, mais pour ou contre l'IVG inconditionnelle.
Revenons-en au sujet qui nous préoccupe aujourd'hui : l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution. Il serait naïf de croire que ce droit n'est et ne sera jamais remis en cause. Ne l'est-il pas déjà, d'ailleurs, compte tenu des difficultés rencontrées par de nombreuses femmes en France pour y recourir ? La constitutionnalisation de l'IVG va de pair avec le renforcement de son effectivité. Or, nous sommes confrontés à un problème de taille. Les déserts médicaux constituent l'un des obstacles à...
Je le dis d'emblée, nous sommes favorables à l'inscription de l'IVG dans la Constitution…
... de la loi de 1975, un élément essentiel qui avait conduit à accepter une suspension – c'est le terme employé à l'article 2 de la loi – des dispositions du code pénal réprimant la pratique de l'avortement. Il s'agissait d'équilibrer les droits de la mère et ceux de l'embryon, en posant une règle dérogatoire au « respect de tout être humain dès le commencement de la vie ». Si la proposition de loi constitutionnelle était votée, elle s'imposerait à cette législation qui deviendrait en quelque sorte sans objet. C'est ainsi l'ensemble de l'édifice législatif relatif à l'IVG qu'il faudrait modifier. Procéder à ces modifications alors que le recours à l'IVG n'est en aucune façon menacé en France – plus de 220 000 avortements y sont pratiqués chaque année –, sous la pression d'une décision de la Cour suprêm...
…vous avez – vous ne l'assumerez d'ailleurs certainement pas – trouvé un accord avec le Gouvernement afin de reformuler l'article unique de la présente proposition de loi constitutionnelle et d'éviter un nouveau débat constitutionnel la semaine prochaine ! En réalité, vous saviez pertinemment que le dispositif tel qu'il était initialement écrit ne pouvait pas être adopté en l'état. C'est pourquoi voter la suppression de cet article est tout à fait cohérent. Sur le fond, vous importez un débat qui émane des États-Unis, alors même qu'en France il n'est absolument pas question d...
…la jurisprudence du Conseil constitutionnel est constante à ce sujet. Je rappelle d'ailleurs à l'ensemble des élus, fervents défenseurs d'Emmanuel Macron, qu'en 2018, Agnès Buzyn et Nicole Belloubet, alors ministres, avaient affirmé devant le Parlement l'inutilité d'inscrire le droit à l'IVG dans la Constitution en raison de l'extrême solidité de sa protection constitutionnelle.