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Je veux exprimer, au nom du groupe GDR – NUPES, notre émotion et notre fierté de voir bientôt adopté ce texte qui va permettre la constitutionnalisation du droit à l'IVG. Nous savons toutefois qu'il y a encore du chemin à faire pour que cette disposition entre en application et nous sommes déterminés à mener ce combat pour que le texte aille jusqu'au bout. Nous le voyons aussi comme un message de soutien à toutes les femmes concernées, comme un plaidoyer pour l'universalité de ce droit. Notre détermination est aussi au service de toutes...
Voilà la démarche qui est la nôtre aujourd'hui. Le texte que nous nous apprêtons à voter – avec, je l'espère, la plus large majorité possible – devient celui de notre assemblée. Il doit nous réunir toutes et tous ; il doit aboutir. Nous ne devons pas finir notre mandat parlementaire sans avoir modifié la Constitution, sans y avoir inscrit l'IVG.
…étant donné l'immigration incontrôlée que connaît notre pays, le tout avec la complicité voire la bénédiction de certains – je fais notamment référence aux députés de la NUPES, car c'est leur fonds de commerce électoral. C'est la raison pour laquelle nous proposons d'inscrire dans la Constitution, après l'article 3, que la République ne reconnaît qu'une seule communauté, la communauté nationale.
On se pose une vraie question, consistant à savoir si on a intérêt à constitutionnaliser le droit à l'avortement. Personnellement, je pense que oui, mais certains députés, y compris dans le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires, ne le pensent pas. En tout cas, il me paraît utile d'en débattre, en prenant le temps de le faire. Je ne suis d'ailleurs pas tout à fait certain que le Sénat nous suivra dans cette démarche – raison de plus pour ne pas en rajouter en...
Même si vous ne voulez pas inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution, ce n'est pas la peine de proposer des tas d'amendements sur d'autres sujets pour réformer la Constitution – ce n'est pas comme cela que vous y parviendrez. Les parlementaires du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires pensent que nous avons intérêt à nous concentrer sur la question cruciale : est-il souhaitable d'inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution ? Je pense q...
En préambule, je voudrais faire un rappel. On nous accuse d'obstruction alors que nous n'avons déposé qu'une quarantaine d'amendements. Or il me semble que le droit parlementaire nous autorise à discuter de l'ensemble des sujets qui peuvent être inscrits dans la Constitution.
...n 2017, il disait : « L'art français, je ne l'ai jamais vu. » Le 11 octobre 2018, il soutenait que la langue française n'a pas de lien avec la nation française. Plus tard, il affirmait : « l'allemand a un charme […] que la langue française ne m'apporte plus ». Face à ces déclarations ambiguës, si elles ne sont dangereuses, du Président de la République française, nous souhaitons indiquer dans la Constitution que la charge du Président de la République implique de défendre l'identité et le patrimoine de la France. Je vous remercie de ne pas balayer d'un revers de main des débats intéressants sur la Constitution.
Vous faites des propositions par rapport à votre idéologie ; dans le cadre de cette proposition de loi constitutionnelle, on a le droit de débattre aussi des sujets défendus par notre mouvement.
Chers collègues du Rassemblement national, savez-vous à quoi sert une constitution ? En lisant les amendements que vous avez déposés, on peut se poser la question. La Constitution garantit les droits fondamentaux des citoyens et pose le cadre de nos institutions. Elle ne donne pas des préférences de politique publique.
... régulièrement, dans cet hémicycle, dans le cadre de la loi. L'amendement n° 217 comprend cinq paragraphes relatifs à la politique migratoire et aborde la question du regroupement familial. Je vous donne rendez-vous : nous en débattrons lors du grand débat que nous tiendrons prochainement sur l'asile et l'immigration dans cet hémicycle, mais ces paragraphes n'ont absolument pas leur place dans la Constitution. L'amendement n° 234 porte sur l'identité, la langue, le patrimoine. Le Président de la République est le premier à défendre la francophonie et la langue française.
En introduisant le droit à l'avortement dans la Constitution, la France deviendrait la nation pionnière en matière de droits des femmes. Il est temps que notre pays s'affirme à l'avant-garde des droits sexuels et reproductifs ! Monsieur le ministre, la balle est désormais dans le camp du Gouvernement. Nous sommes nombreux à espérer un projet de loi constitutionnelle, qui permettrait d'avancer plus rapidement sur cette question.
…qui est le droit à l'interruption volontaire de grossesse, que nous allons inscrire dans notre Constitution. Revenons aux fondamentaux.
Nous ne sommes pas ici pour défendre des préférences de politique publique, nous dit le collègue Haddad ; pourtant, c'est exactement ce qui est en train de se passer dans ce débat, puisqu'il porte sur la politique publique que nous souhaitons en matière d'IVG – la constitutionnaliser ou pas. Sur ce premier point, vous avez donc tort. Ensuite, vous vous prétendez défenseurs de la francophonie alors que vous avez vous-même érigé Yseult, son écriture inclusive…
Le droit d'amendement est un droit objectif. L'opposition a une marge d'action, celle de défendre des amendements. Or, grâce à vous, nous avons l'occasion de défendre des amendements d'ordre constitutionnel qui, selon le ministre lui-même, ne sont pas des cavaliers.
Simplement, vous êtes tous pour la loi Veil. Vous aviez une occasion inestimable de le montrer en votant pour l'amendement visant à l'inscrire dans la Constitution. Or cela, vous ne l'avez pas fait ! Arrêtez les procès ! Nous sommes pour la loi Veil,…
Je suis tout de même surpris. Après un premier amendement visant à remplacer le principe de précaution par l'innovation responsable, voici que M. Le Fur nous propose un deuxième amendement visant à remplacer le quinquennat par le septennat. Je constate un point commun entre ces deux innovations constitutionnelles : c'est la droite de Jacques Chirac qui a fait adopter ces mesures !
Il tend à résoudre un problème de la Constitution, qui, comme le dit M. Haddad, vise à réguler les institutions. Pour devenir membre du gouvernement, il n'est pas nécessaire d'être de nationalité française, alors que c'est une condition pour être électeur. Il nous semble important d'inscrire dans la Constitution la règle selon laquelle pour appartenir au gouvernement français, il faut avoir la nationalité française.
C'est vous qui déposez des centaines d'amendements qui n'ont jamais rien à voir avec les textes. Aujourd'hui, nous examinons un texte qui vise à modifier la Constitution ; certaines lois, tout aussi importantes pour la France, peuvent y être intégrées. Nous le proposons et c'est notre droit ! Ne nous reprochez donc pas ce que vous faites en permanence !
…pour entraver l'inscription du droit des femmes à disposer de leur corps dans la Constitution. Défavorable.