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...sées à nos écoles, perturbant élèves, enseignants et parents. Ces événements qui ont ébranlé la communauté éducative nous rappellent l'importance cruciale de maintenir un climat de sécurité et de confiance au sein de nos établissements scolaires, en lien avec les collectivités territoriales. Je vous remercie de votre action sur le sujet. Je souhaite également évoquer la situation du proviseur du lycée Maurice-Ravel, contraint de démissionner après des menaces de mort. Ce cas souligne la nécessité vitale de garantir un environnement sûr à nos enseignants et nos personnels éducatifs, qui doivent pouvoir exercer leur fonction en toute sérénité. Par ailleurs, le choc des savoirs lancé par Gabriel Attal représente une ambition louable : il s'agit de réduire les inégalités scolaires et de permettre...
...et dans une totale improvisation des groupes de besoins au collège et une classe de redoublants en seconde : en somme, une nouvelle déclinaison du service minimum. Notre école est désormais un grand corps malade et non pas la mère de toutes les batailles, comme vous le prétendez. On peut parler d'une forme de dépression collective comme l'illustre une fois encore, hélas, le départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel. Madame la ministre, où est véritablement votre politique éducative ?
...aire, en orthographe et en mathématiques, sans parler de l'extrême pauvreté de la culture générale. Nous souhaitons que la réflexion quant à la formation des professeurs puisse s'engager rapidement avec notre assemblée. Il faut un plan vraiment ambitieux. Je souhaitais également évoquer un sujet préoccupant que l'actualité, malheureusement, nous rappelle régulièrement – le départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel a été cité. Plus d'un professeur sur deux dit se censurer en réaction à des contestations de l'enseignement. Certains élèves, mais également leurs parents, vont jusqu'à menacer les professeurs avec les conséquences meurtrières que l'on connaît. On ne peut ni s'y habituer, ni s'y résoudre. Comment entendez-vous, dans le prolongement des engagements légitimes qui avaient été pris par ...
... les mesures déjà appliquées dans les établissements ? Deuxièmement, le groupe Horizons partage votre souhait et celui du Premier ministre de revaloriser le diplôme national du brevet (DNB) : un diplôme, ce n'est pas rien, c'est une étape de vie, et nous croyons à la nécessité de marquer des temps forts pour une génération. La création d'une classe préparatoire à la classe de seconde, dite prépa-lycée, pose davantage de questions et suscite de nombreuses inquiétudes. J'en partage certaines. Pouvez-vous nous préciser les contours de la préfiguration qui aura lieu à partir de septembre 2024 ? Quels seront les moyens, les professeurs, les lieux, les enseignants de ces classes ? Enfin, le Président de la République et votre prédécesseur ont fait de la refonte de l'enseignement moral et civique (E...
Comment doit-on comprendre la démission du proviseur du lycée Maurice-Ravel : quel signe est envoyé aux équipes éducatives de l'établissement ? Comment ont-elles reçu cette démission ? Élue de Seine-Saint-Denis, je ne peux pas manquer l'occasion de vous parler de la mobilisation en cours dans notre département. Depuis maintenant un mois et un jour, les personnels de l'éducation et les parents d'élèves demandent au Gouvernement un plan d'urgence Éducation 9...
... Il empêche également de proposer aux élèves un suivi social personnalisé dans de bonnes conditions. Sans la présence de l'assistant social auprès des élèves, les situations sont amenées à se dégrader, parfois même à devenir irréversibles. Or de très nombreux établissements scolaires sont aujourd'hui privés d'assistants sociaux. On compte environ 3 200 professionnels pour 6 950 collèges et 3 750 lycées. Ces chiffres doivent nous interpeller et nous faire réagir. Allez-vous entendre les revendications salariales des assistants sociaux scolaires qui restent aujourd'hui sans réponse ? Comment comptez-vous remédier au manque d'effectifs chronique et créer massivement des postes ?
...ns ont alors organisé une manifestation pour dénoncer la montée des revendications islamistes radicales et la violence généralisée dans les établissements scolaires. Le proviseur a pourtant démissionné hier : c'est le signe que rien n'a été fait pour assurer sa sécurité. Comme si cela ne suffisait pas, ces derniers jours, des dizaines de menaces d'attentats ont été envoyées à des collèges et des lycées partout dans notre pays, tandis que des élèves découvraient avec horreur, sur leur messagerie scolaire, des vidéos de décapitation. Un seuil de violence a été franchi. L'éducation nationale est forcée de vivre dans un climat de terreur et les élèves sont devenus des proies, même sur leurs espaces numériques. Avez-vous identifié les failles numériques dans lesquelles les terroristes se sont intro...
D'un côté, le lycée Averroès, dans lequel « jamais aucune remarque défavorable [n'a] été formulée à l'encontre des pratiques enseignantes observées », comme l'atteste l'Inspection générale de l'éducation nationale. De l'autre, le collège Stanislas, au sein duquel la même Inspection générale a constaté, dans un récent rapport, des atteintes à la liberté de conscience des élèves, le non-respect de certains programmes ...
...ïcité dans les établissements scolaires ne cessent d'augmenter : ils étaient en hausse de 120 % en 2023 par rapport à 2022. Une note gouvernementale explique que cette progression est notamment due au port d'abayas, qui est devenu le premier motif de signalement depuis le printemps 2022 et s'est considérablement renforcé depuis les attentats du 7 octobre 2023 contre Israël. L'incident survenu au lycée Maurice-Ravel me révolte. Vous parlez d'une autorisation spéciale d'absence, mais c'est purement de la communication : le proviseur a démissionné, ou s'est mis en retrait volontaire, envoyant par là même un signal très fort, voire dramatique. Il est important que la peur change de camp. Quand allez-vous en finir avec le « pas de vagues » ? Quand allez-vous enfin protéger nos professeurs ? Ne les ...
Je souhaite revenir sur la reconquête du mois de juin et, plus spécifiquement, sur l'organisation de stages de fin d'année pour les 560 000 élèves de seconde générale et technologique. J'ai pu échanger, dans mon territoire, avec des lycéens, des enseignants et des parents, qui m'ont fait part de certaines inquiétudes. Je voulais en souligner trois. Premièrement, les élèves s'inquiètent de devoir trouver un stage dans un temps assez court cette année. Pour le lycée Jan-Lavezzari de Berck-sur-Mer, la plateforme « 1 jeune, 1 solution », qui a été lancée ce lundi, offre seulement une place d'accueil dans un rayon de dix kilomètres et...
L'éducation nationale est devenue la fabrique de la soumission. L'islam politique et identitaire est en train de conquérir notre école, et la République démissionne. Quatre ans après Samuel Paty, six mois après Dominique Bernard, un proviseur de la République, le proviseur du lycée Maurice-Ravel, est contraint de quitter son poste à la suite de menaces de mort et d'un lynchage sur les réseaux sociaux, d'ailleurs alimenté par le tweet scandaleux d'une députée de La France insoumise. Ce proviseur, qui n'avait fait que son devoir – faire respecter la loi de la République –, est aujourd'hui menacé et doit quitter ses fonctions. Cet événement gravissime est le symbole de votre f...
...déshérence, alors qu'ils sont les plus à même d'assurer un avenir économique et donc social à ceux qui les exercent ? Il y va aussi de la formation des citoyens, qui doivent être capables de ne pas se laisser manipuler par les extrémistes et autres complotistes. Comment intégrer les sciences au choc des savoirs ? Plus globalement, quelle politique scientifique allez-vous mener de la maternelle au lycée ? Pourquoi ne pas réanimer le Conseil national de la culture scientifique, technique et industrielle, sans existence depuis bientôt six ans, alors que plus de 1 700 structures pourraient participer à cet enjeu majeur dans l'ensemble du territoire ?
...ves de la voie professionnelle reçoivent une gratification lorsqu'ils effectuent un stage conventionné. C'est une avancée significative, qui permet de renforcer l'attrait pour les filières techniques, de lutter contre le décrochage scolaire et d'améliorer l'insertion professionnelle. La filière professionnelle est une voie d'excellence dont nous pouvons être fiers. Dans le sud des Yvelines, trois lycées professionnels bénéficient de cette mesure : Louis-Bascan à Rambouillet, Jean-Monnet à La-Queue-lez-Yvelines et Dumont-d'Urville à Maurepas. Dans le prolongement de mes échanges avec les enseignants et les élèves, je souhaite vous interroger sur la possibilité de conditionner cette gratification à l'assiduité des élèves dans leur cursus scolaire. Plus généralement, avez-vous des éléments à nous...
... différences de niveau qui permettra de résorber les inégalités. La répartition des élèves selon leur niveau a fait ses preuves dans de nombreux pays, comme à Singapour, qui est premier dans le classement Pisa. Le but est de redresser le niveau des élèves et de leur donner toutes les chances de réussir. Pourquoi ne pas imposer ce modèle ? Par ailleurs, dans le cadre du choc des savoirs, la prépa-lycée a vocation à préparer au lycée les élèves qui auraient échoué au brevet. Elle serait expérimentée dès septembre, avec des élèves volontaires, dans au moins un lycée intéressé par département. Comment comptez-vous vous y prendre concrètement ?
On observe, dans le cadre du choc des savoirs, un véritable tri social. La réforme du DNB, qui vise à rendre ce diplôme obligatoire et plus sélectif, porterait le taux d'échec de 10 à 20 % : ce serait alors un élève sur cinq qui serait empêché d'accéder au lycée général, technologique ou professionnel, et potentiellement déscolarisé. La création de classes prépa-lycée inquiète : ces classes sont stigmatisantes, puisqu'elles regrouperont des élèves n'ayant pas obtenu le brevet, et inutiles, le redoublement permettant déjà une remise à niveau. De plus, l'organisation de sept heures d'enseignements méthodologiques et de séquences d'observation en milieu pr...
...nte pour faire réussir les élèves des classes sociales supérieures. En revanche, on voit combien les inégalités sociales et les inégalités scolaires sont intimement liées et combien elles ont tendance à s'accentuer alors même que l'école publique devrait être un pilier de notre pays. Depuis quelques années, les dispositifs destinés à opérer ce tri social se multiplient. Je pense à la réforme des lycées professionnels, à la réforme du bac, à la sélection au moyen de Parcoursup, mais aussi par l'instauration de groupes de niveau en mathématiques et en français. Selon nous, cet ensemble de mesures a pour objectif d'introduire des logiques de concurrence, de performance et de spécialisation dans les formations, en réponse aux nécessités du capital. Parallèlement, sous prétexte d'un contrôle budgé...
Je souhaite parler moi aussi d'orientation – non pas de Parcoursup, mais de l'affectation dans les collèges et les lycées. Lorsque vous avez évoqué les secteurs multicollèges, madame Morvan-Dubois, vous avez dit, me semble-t-il, une chose inexacte. A priori, dans les mécanismes d'affectation au collège puis au lycée, les notes n'entrent quasiment pas en ligne de compte ; ce qui entre en ligne de compte, c'est le district, autrement dit le lieu d'habitation, et le fait d'être boursier. L'affectation se faisan...
...l ? Ma troisième question porte sur les cités éducatives. On a parlé tout à l'heure des REP et des REP+. Ne pensez-vous pas que la généralisation des cités éducatives soit de nature à permettre d'améliorer les performances de tous les élèves ? Enfin, ma quatrième question est plus anecdotique. À la suite des polémiques de janvier, comme tout le monde, je suis allé voir ce qu'était le collège et lycée Stanislas. J'ai vu que sa devise était : « Français sans peur, chrétien sans reproche. » J'ai très peur d'une telle devise, et je me demande si la dernière phrase n'est pas : « Sus à Jérusalem ! »
... voulu par Gabriel Attal et au renforcement des inégalités qu'entraînerait mécaniquement la création de groupes de niveaux, mais je souhaite vous alerter sur un autre type de tri social, un tri à bas bruit, qui passe inaperçu : celui qui affecte les élèves des territoires ruraux. Dans mon département des Alpes-de-Haute-Provence, plus de la moitié des élèves doivent faire un choix dès l'entrée au lycée : soit partir en internat – ce qui peut être une bonne chose, sous réserve que des places soient disponibles et que cette orientation soit choisie, et non subie –, soit passer au moins deux heures par jour dans les transports. La journée d'un lycéen bas-alpin commence souvent par un départ de la maison à six heures trente, pour un retour à dix-neuf heures, voire dix-neuf heures trente, avant d'en...
Je profiterai du délai imparti pour vous poser trois questions précises. La première est simple. Il y a environ un an, le Gouvernement m'avait paru favorable à l'idée d'anonymiser le lycée d'origine des candidats inscrits sur Parcoursup – en tout cas, il n'y était pas hostile. Cette initiative a cependant tourné court, à cause, semble-t-il, de la pression exercée par certains groupes de parents d'élèves de lycées huppés. Êtes-vous prête à résister aux lobbys et à reprendre cette idée, le lycée d'origine constituant à l'évidence – vous en conviendrez aisément – un mauvais critère de...