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Madame la ministre, je vous remercie d'être présente parmi nous et de nous avoir indiqué les mesures que vous avez prises. Elles concrétisent des objectifs clairs pour les élèves, pour leurs parents et pour l'ensemble de la communauté éducative, en permettant un accompagnement différencié et une meilleure orientation de nos enfants, de l'école au collège puis du collège au lycée. Il est essentiel de prendre en compte les difficultés de chacun le plus tôt possible afin que chaque élève en difficulté dispose du temps et des ressources nécessaires pour s'améliorer avec des professeurs dédiés, notamment au sein de groupes de niveau que je préfère appeler « groupes de besoin ». Vous avez évoqué l'extension de la plage horaire de certains collèges qui seront ouverts de huit h...
...ncontrés à Béthune, à Lillers, à Lapugnoy, à Essars, à Vendin-lès-Bethune, à Verquigneul ou à Laventie. Je rappelle que ce secteur a déjà été particulièrement sinistré cette année par les inondations à répétition qui ont contraint nombre de classes à rester fermées, mais aussi meurtri par l'assassinat du professeur Dominique Bernard lors de l'attentat terroriste islamiste perpétré dans un collège-lycée d'Arras. Un de vos prédécesseurs, Gabriel Attal, désormais Premier ministre, a juré la main sur le cœur qu'il ferait du chantier de l'éducation nationale son absolue priorité – celle dont tout découle et dont dépend l'avenir du pays – et prendrait le redressement nécessaire à bras-le-corps. Et vous commencez par fermer des classes en grand nombre ! Les classes françaises sont pourtant les plus c...
Le Gouvernement organise un tri social, de la maternelle à l'université, notamment à travers un sous-investissement dans le service public, qui accroît mécaniquement l'attrait pour le secteur privé. La proportion d'élèves dans l'enseignement privé sous contrat demeure ainsi forte – 13 % dans le primaire et 21 % dans les collèges et lycées. Pire, dans le supérieur, la proportion d'étudiants inscrits dans le privé est en nette progression, passant de 13 % en 2001 à plus de 26 % aujourd'hui. Or les indices de position sociale des élèves permettent maintenant d'évaluer avec précision l'ampleur du séparatisme scolaire induit par le privé : à Marseille, l'IPS moyen des écoles primaires est de 125 dans le privé contre 96 dans le public ...
...après classe. Nous avons débattu de tous ces sujets en commission et nous avons défendu des propositions souvent transpartisanes. Malheureusement, les logiques politiciennes l'ont emporté et les oppositions ont préféré rejeter en bloc les crédits de la mission "Enseignement scolaire" . En votant contre l'augmentation des salaires des enseignants et des AESH, contre la rémunération des stages des lycéens de la voie professionnelle, contre la consolidation des moyens visant à lutter contre le harcèlement et contre la revitalisation de la médecine scolaire, les oppositions ont manqué de respect à l'école de la République.
...ux d'encadrement des élèves au niveau national. Avec mon collègue Christophe Marion, corapporteur pour avis, nous saluons toutes ces avancées ! En commission, la semaine passée, les débats ont été riches et duré près de dix heures. Un grand nombre de sujets ont été abordés, tels que la place des enseignements fondamentaux, la revalorisation des salaires des enseignants et des AESH, la réforme du lycée professionnel et la santé scolaire. Je ne doute pas que nous y reviendrons lors de la discussion des amendements. Sans doute tous ces sujets ne peuvent-ils pas être traités par le biais de simples amendements de crédits d'un projet de loi de finances, mais ils n'en témoignent pas moins de préoccupations essentielles pour les enseignants, pour tous les professionnels qui contribuent au service pub...
...l'ambition que la majorité présidentielle nourrit pour les jeunes générations. Ce budget 2024 permettra de mettre en œuvre des priorités qui nous sont chères. Parce que l'école doit être bienveillante, nous la voulons exigeante. Élever le niveau de l'école est un impératif. Cet objectif nécessite non seulement de bonnes conditions d'apprentissage pour les 12 millions d'élèves de la maternelle au lycée, mais aussi des professeurs bien formés, dont la mission fondamentale reste – nous y tenons – la transmission des savoirs et des compétences. Parce que l'école est aussi le lieu où se crée la justice sociale, nous nous réjouissons du maintien d'effectifs limités à vingt-quatre élèves dans les classes de grande section de maternelle, de CP et de CE1, mais aussi de la priorité accordée par le Gouv...
Il va dans le même sens que l'amendement n° 1097. Je souhaite ajouter quelques arguments afin, peut-être, d'obtenir une réponse de la part du rapporteur spécial et du ministre. Le manque d'enseignants est également une cause d'inégalités territoriales. Dans quatorze académies, les lycées proposent 200 combinaisons de trois spécialités, ou triplettes, pour le célèbre bac Blanquer, tandis que dans cinq académies, les lycées en proposent moins de 150. Dans un département rural comme les Alpes-de-Haute-Provence, où j'ai été élu, les lycées sont peu nombreux et tous n'offrent pas la totalité des spécialités possibles. Certains demandent aux élèves qui veulent suivre une spécialité pr...
...tique. Par l'intermédiaire du fonds Vert, doté de 2 milliards d'euros, 500 millions d'euros seront alloués chaque année à la rénovation des écoles de manière à aider les collectivités territoriales et leurs partenaires à accélérer leur transition écologique. Je citerai pour finir le renforcement de plusieurs autres dispositifs : pérennisation des « colos apprenantes », poursuite de la réforme du lycée professionnel et montée en puissance du service national universel (SNU). Nous pouvons dire que ce budget est une belle avancée. Malgré les quelques remarques que j'ai formulées auxquelles, j'en suis sûre, vous serez attentif, monsieur le ministre, les membres du groupe Horizons et apparentés voteront ces crédits.
.... Peut-on espérer un financement adéquat pour remédier à ces situations ? La réponse semble négative. Les députés du groupe GDR – NUPES attendent beaucoup plus du Gouvernement en matière de politique éducative. De nombreuses raisons existent pour justifier notre opposition à la politique que vous menez, raisons que nous aborderons lors des débats. Je pense en particulier à la réforme en cours du lycée professionnel, qui réduit les heures d'enseignement des élèves, dont ceux issus des milieux populaires qui en ont le plus besoin. Ces enfants et leurs familles savent, mieux que quiconque, que l'école est la clé de l'amélioration de leur vie. Du niveau primaire aux études supérieures, des filières générales aux filières professionnelles, toutes nos politiques éducatives doivent viser à construire...
Ce n'est pas sans émotion que je prends la parole sur le budget de l'enseignement scolaire, dont l'examen a été endeuillé par le décès de Dominique Bernard, assassiné parce qu'il était enseignant. Comme Samuel Paty, il a pris le chemin du lycée le matin, sans se douter qu'il ne rentrerait jamais à la maison. Il a sans doute évité un massacre et s'est sacrifié face à l'aveuglement et à la haine du terrorisme. C'est donc avec gravité que notre groupe a abordé les crédits de la mission "Enseignement scolaire" . Nous en saluons la hausse et les avancées, qui constituent une réponse aux enjeux d'avenir auxquels nous faisons face. Nous avons...
...ser à tous les AESH qui le souhaitent un emploi à temps complet. Nous saluons également, monsieur le ministre, votre détermination face au fléau mortel qu'est le harcèlement scolaire. Enfin, en cohérence avec la revalorisation des emplois, le texte améliore le taux d'encadrement et poursuit le dédoublement des classes déjà engagé partout sur le territoire. Nous soutenons également la réforme des lycées professionnels menée par la ministre déléguée Carole Grandjean. Ce budget traduit l'ambition nouvelle du Président de la République et de la majorité pour notre école. Monsieur le ministre, vous avez annoncé des mesures fortes à l'occasion de la rentrée scolaire. Vous vous êtes emparé des sujets de fond, à commencer par les programmes et l'affirmation des savoirs fondamentaux tels que la lectur...
...st la traduction d'une politique. Que disent de votre politique les crédits que vous nous proposez ? Examinons donc la présentation stratégique que vous faites de la mission "Enseignement scolaire " dans le projet annuel de performances. On y trouve pêle-mêle la sempiternelle incantation de la priorité donnée aux fondamentaux, une nouvelle sixième réduite à une heure de soutien, un rafistolage du lycée – abîmé par vos deux prédécesseurs –, l'énumération de dispositifs tels que les cités éducatives – oxymore ! –, des parcours de métiers qui ont au moins trente ans, l'éducation artistique et la pratique sportive – vieux mantras éculés de ministères sans imagination –, ou encore la formation continue des enseignants, en friche depuis quarante ans. Bref, cette présentation censée proposer à la rep...
Ce budget constitue, comme les précédents, un budget d'abandon. En premier lieu, vous abandonnez les enfants de la République. En effet, 10 000 d'entre eux en Guyane et près de 9 000 à Mayotte ne sont pas scolarisés. Dans l'Hexagone, 3 000 d'entre eux vivent dans la rue. Lors de la rentrée, 13 500 lycéens étaient sans affectation. Parmi les élèves en situation de handicap, 23 % ne sont pas scolarisés et 28 % ne suivent que quelques heures de cours par semaine. Enfin, le droit de centaines de milliers d'élèves à l'éducation se trouve bafoué lorsqu'il manque, à la rentrée, au moins un enseignant dans la moitié des collèges et des lycées – c'était le cas cette année – et que 15 millions d'heures d...
La crise de recrutement, l'émergence d'un véritable marché éducatif et le creusement des inégalités scolaires en sont les symptômes les plus évidents. Néanmoins, vous n'assumez pas les conséquences de votre politique devant les représentants du peuple. Ce budget rejeté par la commission des finances sera imposé, comme l'an passé, par un énième 49.3. En septembre, votre contre-réforme du lycée professionnel est entrée en vigueur sans jamais avoir été discutée ni votée par notre assemblée.
...ablissement. Pourtant, ce budget ne contient aucune mesure pour la sécurité de nos enfants ni pour celle des personnels de l'éducation nationale, qui sont pourtant devenus de véritables cibles. À cela, vous avez répondu, en commission, que cette mission ne relève pas de votre compétence, mais de celle des collectivités – comme si la sécurité n'était pas le premier devoir de l'État. Un tiers des lycéens suivent la voie de l'enseignement professionnel, mais vous n'en parlez jamais. Vous parlez de mixité sociale ? Où est la mixité sociale en lycée professionnel ? Comme tous les bien-pensants, vous vous complaisez à ce que le lycée pro reste la voie de l'assignation sociale et des choix par défaut. Enfin, où est votre politique de valorisation du mérite, tant celui des élèves que celui des ensei...
... et celui des instituts de préparation aux enseignements de second degré (Ipes). S'il ne faut pas les rouvrir à l'identique, ces modèles fonctionnaient bien et il faut les interroger. J'en profite pour rappeler que la commission des affaires culturelles et de l'éducation a créé très récemment une mission d'information sur le recrutement et la formation du personnel enseignant dans les collèges et lycées publics. Ses travaux dureront six mois et je vous invite à y participer.
Il vise à assurer réellement la gratuité de l'éducation proclamée par la République. En effet, le coût de la rentrée scolaire, qui oscille cette année entre 900 et 1 700 euros par élève de la maternelle au lycée, pèse sur les familles, qui ont subi une envolée de plus de 20 % des prix des fournitures scolaires. Dans ce contexte de fortes difficultés, 59 % des familles disent renoncer à des dépenses d'habillement pour leurs enfants et 37 % à l'inscription à des activités extrascolaires. En outre, 13 % envisagent de recourir à un prêt à la consommation pour faire face au coût de la rentrée. Cette situatio...
Le nombre de CPE augmente : il y en a eu 300 de plus en 2022, et encore 100 à la rentrée 2023. Ils forment effectivement, dans les collèges et les lycées, la première ligne s'agissant du lien avec les élèves, de la compréhension des problèmes qui peuvent surgir à l'adolescence. Plutôt que celle de leur recrutement, la question de leur formation est donc primordiale : leur qualification doit, elle aussi, continuer de croître. Avis défavorable.
...ompétences des autorités locales, chacune, du maire au président de conseil régional, agissant à son niveau. En revanche, je souhaiterais traiter des décisions prises au sein des établissements scolaires, qu'ils soient du premier ou du second degré. Leur autonomie est quelque chose que vous avez du mal à admettre ; or, grâce aux fonds sociaux que leur octroie l'État, des écoles, des collèges, des lycées prennent des initiatives – ce que vous savez parfaitement, monsieur Vannier, car j'ai très longtemps enseigné dans la ville dont vous êtes le représentant.
Les petits déjeuners gratuits procédaient à l'origine, il y a plus de quinze ans, d'un lycée de cette commune : c'est nous qui, sachant précisément que nos élèves arrivaient le ventre creux, avons, dans le cadre d'un projet pluridisciplinaire, créé ce dispositif sur les fonds sociaux.