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...uité réelle de l'éducation – cantine, fournitures, sorties, transports. La somme n'était pourtant pas exorbitante, si nous la rapprochons d'autres dépenses et surtout de votre renoncement à certaines recettes. Ces amendements portent respectivement sur 1 milliard et 300 millions d'euros : par conséquent, si vous partagez avec nous, comme Mme Rilhac, le souhait que tous les écoliers, collégiens et lycéens aient un petit déjeuner, même ceux dont la famille ne peut le leur assurer, votez en leur faveur. À défaut de la mesure que nous aurions voulue, leur adoption soulagerait déjà des dizaines de milliers de foyers.
... à commencer par l'orientation. Il est en effet absolument essentiel que les élèves soient bien orientés, et les professeurs, qui jouent désormais un rôle important en la matière, doivent donc être formés à cela. Et puis il faut lutter contre la discrimination des femmes dans le système éducatif – on sait par exemple qu'elles sont sous-représentées dans les disciplines mathématiques, notamment au lycée. Les professeurs doivent aussi être bien formés sur ces questions. Or quand on en discute avec les syndicats d'enseignants, on constate qu'il y a un gros souci car la continuité de service n'est pas assurée. Je veux bien que l'on fasse des injonctions à la formation, mais s'il n'y a pas le moyen de remplacer les professeurs qui partiraient se former, ceux-ci préfèrent y renoncer plutôt que de la...
Cet amendement de mon collègue Jean-Claude Raux a pour objet d'augmenter l'allocation de stage des élèves inscrits en cursus professionnel dans les lycées publics. Il s'agit d'un amendement d'appel qui vise à interroger la représentation nationale sur la gratification des stages en lycée professionnel, telle qu'elle a été annoncée par le Gouvernement et définie par le présent projet de loi de finances. Plusieurs problèmes majeurs se posent selon nous. Si l'on considère les lycéens comme stagiaires, ces derniers doivent avoir le droit de recevoir ...
Il s'agit de créer à nouveau un véritable service public de l'orientation pour accompagner les élèves. Permettez-moi de vous raconter une petite histoire, qui s'est déroulée il y a quelque temps. Lorsque j'ai commencé ma carrière comme enseignant au lycée, les élèves disposaient un conseiller d'orientation à demeure qui se devait d'être présent en permanence – c'était bien la règle, et non une exception. Cette situation, plus personne ne la connaît aujourd'hui, et pour cause ! En effet, les services publics de l'orientation ont été complètement restructurés, ou plutôt démantelés, si bien qu'il n'y a plus de conseillers d'orientation présents dans ...
Le service public de l'orientation a été complètement démantelé parce qu'on a transféré aux professeurs principaux le rôle initialement dévolu aux psychologues de l'éducation nationale, dont c'était le métier. Les missions de l'Onisep – Office national d'information sur les enseignements et les professions – ont été diluées. La réforme du lycée a achevé de déstructurer l'enseignement en terminale, sans parler de Parcoursup qui a transformé l'accès à l'enseignement supérieur. Dans le cadre du comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques de l'Assemblée, j'ai publié, avec Thomas Cazenave, alors député du groupe Rennaissance, un rapport de suivi de l'évaluation de l'accès à l'enseignement supérieur. Vous pourriez suivre ses ...
Je salue l'engagement de tous les enseignants et enseignantes des lycées agricoles et de leurs élèves ,
Les lycées agricoles ont les moyens de recruter et ils recrutent. Les agents du ministère de l'agriculture sillonnent la France pour éveiller les vocations dans les écoles. Avis défavorable.
Beaucoup d'hommages ont été rendus ce soir, aux professeurs, aux AED, aux CPE, aux AESH, aux lycées d'agricole,…
...0 ans. L'école sert à préparer l'avenir. Si nous n'avons pas ces chiffres en tête, cela ne sert à rien de débattre. L'agriculture est un métier qui attire de moins en moins. Nous pourrons discuter inlassablement de la souveraineté alimentaire, nous gargariser de grands discours et de tweets très flatteurs, nous n'aurons plus d'agriculteurs demain si nous continuons dans cette voie. Pourtant, les lycées agricoles sont un fleuron français. Cette filière est une réussite, grâce aux compétences d'hommes et de femmes dévoués à cette cause, et à l'autonomie du modèle qui fonctionne en lien direct avec les territoires, les collectivités, les agriculteurs. Pour préparer la nouvelle génération d'agriculteurs, monsieur le ministre, les belles paroles ne suffisent pas. L'amendement tend par conséquent à...
L'amendement tend à rétablir 46 ETP dans l'enseignement public agricole pour assurer la conformité avec les grilles horaires réglementaires et le nouveau programme du baccalauréat. La récente réforme du lycée repose en partie sur la variété des enseignements qui peuvent être choisis par les élèves. Or la baisse continue des ETP dans l'enseignement public agricole pose un problème aux établissements et au ministère de l'agriculture pour assurer les enseignements. Cela conduit à restreindre la variété des parcours proposés aux jeunes. Si nous voulons que les agriculteurs s'engagent dans des filières inn...
Il ne s'agit pas d'un amendement à un euro, loin de là. Il a déjà été question à plusieurs reprises du lycée professionnel dans nos débats. Nous proposons de mettre en place une allocation d'autonomie pour les élèves de la voie professionnelle à partir de 16 ans, d'un montant de 1 102 euros, correspondant au seuil de pauvreté. Cette allocation doit permettre un triptyque de l'émancipation. D'abord, l'émancipation vis-à-vis de la famille : nous savons en effet que les élèves de la voie professionnelle s...
L'amendement tend à rétablir les postes d'enseignants en lycée professionnel qui ont été supprimés depuis 2017. Lors de la campagne présidentielle, le candidat Emmanuel Macron avait annoncé vouloir faire du lycée professionnel une voie d'excellence. Or depuis 2018, 1 624 postes ont été supprimés. Comment, dans ces conditions, voulez-vous concilier l'excellence et le manque de professeurs ? D'autre part, du fait de la précédente réforme, les élèves ont perdu...
...availler, soient payés durant leur formation par une allocation qui leur permette vraiment d'étudier. Mais pour vous, c'est différent : il ne s'agit que d'une petite indemnité qui, en vérité, va transformer cette période de formation en petit salariat. En fait, vous ne mettez plus sur le même plan la période de stage en entreprise et la période devant un professeur. Et là, c'est le professeur de lycée professionnel qui vous parle : attention, monsieur le ministre, la période de stage en entreprise risque de ne plus être un moment pédagogique, à égalité avec les cours de français et de mathématiques, et de devenir, parce qu'elle est indemnisée, une forme de sous-salariat. Pour quelle raison indemniser uniquement la période de stage en entreprise ? Autant tout indemniser ! Je vous vois proteste...
Même si nous en avons désormais l'habitude, j'avoue être un peu étonné par la sécheresse des arguments opposés à l'amendement précédent… Par le présent amendement, nous proposons de supprimer les postes correspondant aux bureaux des entreprises créés dans les lycées professionnels. C'est l'une des inventions de la réforme en cours de la voie professionnelle.
Dans la lignée de la loi de 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, dite loi Pénicaud, la mesure suivante figurait en 2022 dans le programme présidentiel d'Emmanuel Macron : « Faire du lycée professionnel une voie d'excellence, avec la méthode qui a réussi sur l'apprentissage. » Il s'agissait notamment d'augmenter la durée des stages en entreprise. La réforme en cours vise à aller plus loin encore. Nous ne partons pas en guerre contre le principe même de l'apprentissage, mais il faut tout de même décrire la réalité : l'apprentissage fournit une main-d'œuvre gratuite aux entreprises....
Le ministre aura l'occasion de présenter en détail la réforme du lycée professionnel qui, à mon sens, se traduit par un effort inédit de la nation en faveur des 700 000 élèves de l'enseignement professionnel. La gratification des stages est une avancée considérable. Vous parlez de sous-salariat, mais que disiez-vous quand les stages n'étaient absolument pas rémunérés ?
Je le dis clairement : quand je réclame que les élèves passent le bac pro après quatre années au lycée et non plus trois, c'est pour qu'ils soient mieux formés ! La prétendue culture de la fainéantise que vous nous imputez relève du vocabulaire des réactionnaires depuis le XIX
Nous avons un désaccord de fond sur la manière de penser le lycée professionnel, monsieur le ministre. Vous parlez de savoirs fondamentaux, mais de notre côté nous sommes attachés aux enseignements disciplinaires, enseignements professionnels, enseignements généraux, car nous voulons élever le niveau de qualification des élèves en lycée professionnel. Vous défendez au contraire une vision minimaliste, utilitariste, qui soumet le lycée professionnel aux besoins ...
La réforme du lycée professionnel, annoncée l'année dernière, n'est pas achevée. Le ministre l'a rappelé, les concertations ont repris, précisément parce que le fait de doubler le nombre de stages, outre qu'il n'était pas bien vécu par les enseignants et les élèves, posait un problème de cohérence. Nous proposons aujourd'hui, pour valoriser les lycéens professionnels, d'ouvrir deux parcours différenciés. Les élèves...
Le niveau de l'investissement dans les lycées professionnels est inédit. Il faut dire que nous partions de très loin puisque, durant des décennies, j'ai entendu les acteurs de l'éducation nationale dévaloriser les métiers manuels ou industriels. À cet égard, la gratification des stages est une excellente mesure et l'amendement vise à concrétiser la promesse d'accorder une aide de 500 euros aux lycéens professionnels. Cette aide, dont le mon...