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Interventions sur "sécurité"

225 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff :

...ombrables, et crée la menace d'un recours à l'arme nucléaire. Nous vivons un moment tragique de l'histoire, dont nous espérions tous qu'il n'aurait plus cours sur notre continent. Face à la guerre et à la menace existentielle que fait peser la Russie sur le flanc oriental de l'Europe, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord se retrouve en première ligne. C'est vers cette alliance vouée à la sécurité collective que se sont tournées les nations de l'Europe de l'Est, mais également deux pays européens historiquement neutres : la Suède et la Finlande ont fait le choix souverain, soutenu par leur population et leur parlement, de demander leur adhésion à l'OTAN. Du fait de leur histoire, ces deux pays ont une conscience aiguë du risque auquel la Russie expose leur souveraineté. Contrairement aux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff :

...s scandinaves, dont la tradition de neutralité diplomatique est connue et respectée de tous, ont pris la décision historique de devenir les trente et unième et trente-deuxième membres de l'OTAN. Leur demande d'adhésion ne représente en aucun cas une provocation envers la Russie, comme on a pu l'entendre, mais bien le choix libre de pays souverains d'obtenir des garanties supplémentaires pour leur sécurité. C'est la posture de défense des États baltes et des États membres à la frontière orientale de l'Union européenne qui s'en trouvera toute entière renforcée. La France, qui, dans le cadre de l'OTAN, participe activement au renforcement des capacités de défense de la Pologne, de l'Estonie et de la Roumanie, ne peut que saluer sans ambiguïté cette double adhésion. S'agissant de l'articulation entr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff :

Parce que la défense de nos principes exige que nous nous tenions aux côtés de nos alliés lorsque ceux-ci se sentent menacés, parce que le renforcement de notre sécurité collective n'est plus une option, parce que nous sommes et resterons toujours attachés à la souveraineté des peuples libres de choisir leurs alliances et leur destin dans le respect du droit international, les députés du groupe Renaissance voteront sans aucune réserve en faveur du projet de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

... international fondé sur le droit. Cette sensibilité et les vicissitudes de l'histoire les ont conduites à faire le choix de la neutralité au cours de la guerre froide. Depuis la fin du bloc soviétique, elles ont opté pour une approche moins stricte, qu'on peut qualifier de non-alignée, et dont je dois dire qu'elle offrait une source d'inspiration intéressante. Ces choix ont garanti la paix et la sécurité de ces deux nations, y compris dans les moments où les tensions ont été le plus intenses. On nous demande aujourd'hui de ratifier un revirement complet de stratégie. De fait, la procédure d'adhésion a été engagée hâtivement, sous le coup de l'émotion et sans doute de la peur. Elle nourrit un mécanisme de polarisation extrême des relations internationales qui n'est dans l'intérêt ni de la France ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

La France, elle, sera au rendez-vous. Nous renforçons ainsi notre relation avec la Scandinavie et souhaitons que l'adhésion de ces deux pays permette d'améliorer concrètement la sécurité de notre continent. Nous le savons, cela passe par une véritable reprise des efforts pour l'Europe de la défense ; à terme, elle seule garantira notre autonomie stratégique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Je formule également le vœu que cet élargissement de l'Alliance atlantique ne soit pas l'occasion de réduire nos ambitions en matière de construction et de renforcement d'une véritable défense européenne. Lors du débat sur ce texte au palais du Luxembourg, mon collègue sénateur Jean-Marc Todeschini l'a justement formulé : « Si l'Alliance atlantique est la première et principale garantie de la sécurité et du maintien de la paix en Europe, si, lorsque le danger de la guerre se profile en Europe, le réflexe instinctif de protection est de se tourner vers l'OTAN, cela veut dire que l'Union n'a pas encore réussi à devenir ce que nous attendons d'elle. » Les faits démontrent que la défense européenne en est à ses balbutiements. L'armée européenne n'existe pas en dehors de quelques débats qui débouc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Portarrieu :

...ent entre Européens en son sein. Comme plusieurs orateurs l'ont souligné, ce débat en appelle un autre, celui de la défense collective de l'Europe. C'est pourquoi nous saluons le choix de ces deux partenaires européens très proches qui partagent et défendent à nos côtés les principes de démocratie, de liberté individuelle et d'État de droit. Cette décision permettra avant tout de renforcer leur sécurité face à une menace dans leur voisinage immédiat. Elle apportera également une contribution significative à notre sécurité européenne avec des moyens et des budgets conjugués supérieurs à 10 milliards d'euros. Enfin, elle contribuera à renforcer la sécurité et la stabilité de la région baltique, de l'Europe dans son ensemble et plus largement de la zone euro-atlantique. Comme l'a souligné le prési...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...est dégradée, au point que nous en sommes désormais venus à la guerre. Nous persistons néanmoins à penser que l'OTAN n'est pas la réponse. Nous respectons la souveraineté des peuples finlandais et suédois. Cela étant, en pleine présidence française de l'Union européenne, d'autres solutions existaient : nous aurions pu affirmer, comme le Danemark a choisi de le faire en rejoignant la politique de sécurité et de défense commune (PSDC), que la solidarité – y compris militaire – à l'échelle européenne constitue une réponse au besoin de protection des États. Cette option n'a pas été retenue. Nous le regrettons, mais nous maintenons que la réponse ne réside pas dans l'élargissement de l'OTAN. Un mot sur le chantage turc. Nous avons dit ce qu'il y avait à dire. Les députés communistes ont toujours été ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMireille Clapot :

La Finlande et la Suède ont réagi très vite après l'invasion russe de l'Ukraine du 24 février. Les parlements de ces pays, neutres de longue date, ont décidé, soutenus par l'opinion publique, d'adhérer à l'OTAN. Ce virage à 180 degrés est à la hauteur de l'effroi provoqué par les exactions russes. Ainsi, Finlande et Suède sortiront de la zone grise et se placeront sous la protection d'une sécurité collective. Certes, la Turquie a exercé une forme de marchandage et nous devrons veiller à ce que les Kurdes ne soient pas les victimes collatérales de l'accord tripartite entre Ankara, Helsinki et Stockholm. Certains, dans cet hémicycle, brocardent les sanctions de l'Union européenne qui seraient inopérantes et même contre-productives.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

Ce positionnement leur a permis d'œuvrer, par exemple, pour la paix au Yémen ou à la création d'un organe multilatéral comme l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Ils ont également mené, et c'est tout à leur honneur, une lutte sincère contre la dissuasion nucléaire par la prolifération des armes et ont maintenu une position de refus de l'escalade mortifère avec Moscou. Ce temps est désormais révolu. Poutine a provoqué ce changement de position, avec sa guerre criminelle qui porte atteinte aux droits humains, mais la sol...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

...gères, Ann Linde, déjà en place à l'époque, a effectué un virage à 180 degrés. L'armée serait donc plus importante que les principes les plus fondamentaux qui constituent, supposément, l'ADN des démocraties européennes. Nous privilégierons toujours les modalités les plus utiles pour la paix et pour notre indépendance, plutôt que la mise en place de rapports de force qui ne garantissent pas notre sécurité collective. C'est la raison pour laquelle le groupe La France insoumise-Nouvelle Union populaire, écologique et sociale votera contre ce texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

En politique, il n'y a rien à voir en dehors des réalités. La réalité, en Europe et en Ukraine, c'est qu'il y a un agresseur, la Russie, un agressé, l'Ukraine, et une menace sur la sécurité collective de l'Europe, la Russie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Au-delà de notre choix en faveur de la liberté, il y a un élément plus sérieux et plus général, qui nous concerne tous, c'est la sécurité de l'Europe. La réalité, c'est que tous ici, Européens convaincus, nous aimerions avoir une défense européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye :

... à notre espace de droit, la Russie et la Chine en profiteront. Grâce à ses actions, la France a démontré que le triptyque relance, puissance, appartenance n'était ni un slogan ni une vaine promesse : il est un véritable projet politique. Toutefois, madame la secrétaire d'État, je souhaiterais appeler votre attention sur deux points majeurs de l'axe de l'autonomie stratégique : la question de la sécurité et de la défense et celle de l'énergie. S'agissant de sécurité et de défense, l'invasion de l'Ukraine par la Russie nous a rappelé à quel point nous devions rester unis pour défendre les valeurs démocratiques dans un monde de plus en plus fragile, fractionné, polarisé. Il nous faut approfondir la défense européenne : les querelles qui avaient empêché, il y a soixante-dix ans, l'émergence de la C...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Plassard :

...construisant son indépendance. La souveraineté numérique, quant à elle, est un enjeu que l'ensemble des pays européens a ignoré depuis une vingtaine d'années. Le numérique est une chance mais nous n'avons pas voulu voir les contreparties stratégiques qui se cachaient derrière tous les avantages économiques et culturels qu'il nous promettait. L'Europe a considérablement renforcé son cadre de cybersécurité, grâce à l'accord obtenu en juin sur la révision de la directive relative à la sécurité des réseaux et des systèmes d'information (NIS 2). Aussi était-il inconcevable que toutes les données européennes se trouvent sur des serveurs en Amérique ou en Asie : inconcevable pour les ressortissants de nos États, qui sont attachés au respect de leurs données personnelles et de leur vie privée ; inconceva...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFranck Allisio :

un Livre blanc sur les orientations de sécurité et de défense de l'Union Européenne jusqu'en 2030, autant dire un catalogue de vœux pieux que tout le monde ignorera consciencieusement. Et c'est tant mieux : d'abord, parce que la défense doit rester une affaire de souveraineté et donc nationale ; ensuite, parce que chacun des États membres possède ses propres intérêts géopolitiques et stratégiques, ce qui rend illusoire toute volonté de politiq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...x énergies fossiles. Autres zones d'ombre : la taxe carbone et la nouvelle taxonomie européenne qui intègre le gaz et l'énergie nucléaire. Ce mauvais compromis n'est pas à la hauteur de la collaboration historique du couple franco-allemand ! Il existe encore d'autres zones d'ombre ou de lumière : pour citer un sujet qui me passionne, l'agroécologie, je déplore que l'AESA – Autorité européenne de sécurité des aliments – tarde tant à engager les nécessaires réformes en matière de lutte phytosanitaire. L'Europe continue d'ailleurs à exporter des produits contenant des molécules qu'elle a interdites sur son propre sol : bref, il y a encore tant à faire pour construire une Europe de la santé des sols, une Europe de la santé des hommes. Mais pour nous montrer réellement à la hauteur de la situation, n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

...gie, la présidence française a été marquée par un conflit majeur aux portes de l'Europe. Mais cette fois-ci, sous l'effet d'une diplomatie volontariste, l'Union européenne s'est elle-même affirmée sur la scène internationale, notamment en finançant l'achat d'équipements militaires au profit de l'armée ukrainienne dans le cadre de la facilité européenne pour la paix. Au chapitre de la politique de sécurité et de défense commune, l'adoption d'un premier livre blanc européen – la Boussole stratégique – constitue aussi un tournant majeur dans l'histoire de l'Union. Venons-en aux enseignements que l'on peut tirer de cette présidence. J'en relève au moins trois. Premièrement, il faut croire, encore et toujours, à la politique des petits pas. J'en veux pour preuve les progrès enregistrés en matière de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

Ce n'est qu'en établissant un rapport de force clair avec Moscou, ce n'est qu'en faisant augmenter le coût de l'agression sur le plan économique, militaire et diplomatique que nous pourrons espérer mettre fin à cette guerre d'agression. À nous, Européens, de défendre collectivement nos intérêts et notre sécurité en assumant ce bras de fer. Rappelons-le : c'est la Russie qui a choisi la guerre le 24 février, c'est elle qui a choisi de tourner le dos à la voie diplomatique que nous lui proposions. Poutine a commencé cette guerre, seule la réalité du terrain pourra l'arrêter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

... pour protéger nos compatriotes contre l'inflation. Nous devons tenir sur le long terme pour garantir la paix. Il n'y aura pas de paix sans souveraineté ukrainienne, pas de paix sans dissuasion claire de la Russie qui ne peut sortir renforcée de cette aventure, pas de paix non plus sans une relation repensée entre l'Europe et l'Ukraine, au-delà de la phase de combats. En matière de migrations, de sécurité, de croissance économique, la résilience de l'Union passe par la stabilité de son voisinage et donc par l'arrimage de celui-ci aux institutions européennes. Lors de son discours à Strasbourg le 9 mai dernier, le Président de la République a proposé la création d'une communauté politique européenne pour mieux associer notre voisinage à ces institutions, et sa création a été actée par les Vingt-Se...