Mesures d'urgence économiques et sociales — Texte n° 1516

Amendement N° AS106 (Irrecevable)

Publié le 19 décembre 2018 par : Mme Fiat, Mme Taurine, M. Ruffin, M. Bernalicis, Mme Autain, M. Larive, Mme Panot, M. Ratenon, Mme Rubin, Mme Ressiguier, M. Quatennens, M. Coquerel, M. Mélenchon, M. Corbière, M. Prud'homme, Mme Obono, M. Lachaud.

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Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.

Exposé sommaire :

Cet amendement vise à augmenter les ressources affectées à la rénovation de l'habitat insalubre et de faire de la résorption de l'habitat indigne une grande cause nationale, par la création d'une ressource nouvelle sous la forme d'une taxe sur les ventes immobilières de luxe.

La justice fiscale demandée par les gilets jaunes, est un instrument au service du pouvoir d'achat mais aussi du bien-être social. Le mal logement nuit au bien être social. À quelques kilomètres de distance, cohabitent des hôtels particuliers ou appartements de grand luxe et des immeubles dans un tel état d'insalubrité que la santé et la sécurité de leurs occupants sont en danger.

Le secteur de l'immobilier de luxe est en bonne santé. En 2015, l'activité des agences spécialisées en immobilier de luxe a progressé de 17 % en Île-de-France et de 10 % sur le reste du territoire. En particulier, à Paris, les transactions d'un montant supérieur à 1 million d'euros ont augmenté de 33 %. Les professionnels du secteur prévoient que le marché des transactions immobilières de luxe reste très dynamique.

En France 2 090 000 personnes sont privées d'au moins un élément de base (eau courante, douche, toilettes à l'intérieur, chauffage…) et sont exposées à un danger, ou à de l'insalubrité : 600 000 logements insalubres présentent une électricité défectueuse, une infiltration d'eau, un manque d'isolation, etc. Une partie fait l'objet de programmes de requalification de l'habitat indigne. Le rythme de ces programmes de rénovation urbaine pourrait être plus rapide au regard de l'urgence de la situation de certains quartiers dégradés. La lutte contre l'habitat insalubre représente un coût très lourd pour la collectivité. Il faut être capable d'organiser la réhabilitation, voire parfois la démolition et la reconstruction de ces immeubles, tout en assurant le relogement de leurs occupants.

Cela nécessite d'augmenter les investissements qui y sont consacrés, notamment à travers l'Agence nationale de l'habitat et l'Agence nationale pour la rénovation urbaine, en trouvant des ressources nouvelles qui n'alourdiront pas les charges pesant sur le budget de l'État. Nous souhaiterions ainsi que le produit de cette taxe sur les ventes immobilières de luxe soit affecté au profit de l'Agence nationale de l'habitat et de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine, à raison de 50 % chacune.

Les récents événements à Marseille ne peuvent que faire entendre raison au gouvernement sur le bienfondé de notre proposition.

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