Améliorer l'accès aux soins par la territorialisation et la formation — Texte n° 1768
Amendement N° AS47 (Irrecevable)
Publié le 25 novembre 2023 par : M. Garot, M. Clouet, M. Favennec-Bécot, M. Nury, M. Peytavie, M. Marion, M. Maudet, M. Molac, Mme Batho, M. Kervran, Mme Hignet, M. Taupiac, M. Taché, M. Jean-Louis Bricout, Mme Thomin, M. Panifous, M. Aviragnet, M. Raux, M. Delautrette, Mme Jourdan, M. Saulignac.
Proposition de loi N° 1768 visant à améliorer l'accès aux soins par la territorialisation et la formation
Après l'article 3
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les conditions d’entrée en institut de formation aux soins infirmiers. Le rapport évalue notamment l’impact de la réforme des conditions d’admission en formation aux soins infirmiers suite à la loi du 8 mars 2018 relative à l’orientation et à la réussite des étudiants, notamment sur le profil des admis et le taux d’abandon en cours de cursus. Il formule des propositions permettant une meilleure prise en compte de la motivation des candidats à l’entrée en institut de formation aux soins infirmiers, et une meilleure adhésion tout au long de la formation.
Exposé sommaire :
Cet amendement du groupe de travail transpartisan vise à alerter le Gouvernement sur le nombre croissant d’abandons en cours de cursus au sein des Instituts de Formation aux soins Infirmiers (IFSI).
Selon une étude de la DREES publiée en mai 2023, alors même que le nombre d’étudiants en première année de formation d’infirmier est en hausse constante depuis plusieurs années, le nombre de diplômés est en baisse de 7 %. Cet écart est dû à un fort taux d’abandon, notamment en cours ou à l’issue de la première année de formation.
Plusieurs travaux de recherche tendant à montrer un lien entre cette tendance et la réforme de l’admission en première année de formation en soins infirmiers, intégrée depuis 2019 à Parcoursup, et non plus via un concours. Ce dernier comportait notamment un entretien, qui permettrait d’évaluer la motivation des candidats à intégrer et à poursuivre une filière et une carrière dont la réalité et la difficulté peuvent être difficiles à appréhender au sortir du lycée.
De la même manière que la revalorisation du métier d’infirmier doit se poursuivre, l’attractivité des études et leur bon déroulement doivent être améliorés. Un rapport du Gouvernement sur le sujet permettrait de mieux déterminer les causes de la désaffection des étudiants infirmiers en cours de formation, et d’y apporter des réponses concrètes.
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