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Interventions en hémicycle de Xavier Breton


439 interventions trouvées.

S'il doit y avoir un index seniors, il ne vaut pas blanc-seing. Mais il est normal qu'il prenne en compte les différences entre les sexes pour pouvoir y porter une attention particulière. Je voudrais toutefois faire remarquer à nos collègues qu'ils évoquent dans leurs exposés sommaires comme dans la défense de leurs amendements des « indicateur...

C'est pourquoi nous sommes pour – comme quoi il y a bien une différence sexuelle en dehors de cette théorie du genre qui conduit à tous les excès.

Si vous aviez été au bout de votre logique, vous auriez proposé de distinguer les genres, mais vous savez bien que cela n'aurait pas tenu juridiquement. C'est une bonne chose d'admettre la différence sexuelle et de travailler à partir de ce constat pour évaluer les inégalités. C'est pourquoi le groupe LR votera ces amendements, en remerciant no...

Il ne s'agit pas ici de discuter du bien-fondé de l'index seniors – nous savons bien que nos entreprises, notamment les PME, ont déjà bien assez de soucis en matière de recrutement, sans parler du coût de l'énergie, pour se voir imposer des contraintes supplémentaires. Mais dès lors que cet index doit exister, je pense qu'il est important qu'u...

Dans quel contexte s'inscrit ce débat sur la nécessité de revivifier la représentation politique ? Celui d'une démocratie qui s'essouffle, nous le constatons tous. On entend parler de « fatigue démocratique » ; ce terme doit nous interroger et toute initiative qui vise à débattre de la participation et de la vie démocratique est bonne à prendre...

Pierre Desproges disait qu'on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. C'est tout le contraire : on peut rire avec n'importe qui, mais pas de n'importe quoi. C'est ce qui différencie culturellement la droite de la gauche : en matière de vote, nous ne pouvons pas voter n'importe quoi, mais nous pouvons voter avec n'importe qui.

À l'inverse, la gauche est prête à voter n'importe quoi, mais pas avec n'importe qui ; telle est précisément notre différence culturelle.

Je le répète, cette initiative est bienvenue pour faire vivre le débat, cependant nous voterons contre la proposition de loi, non par principe, mais par cohérence. Monsieur le rapporteur, vous indiquiez que tous les groupes avaient changé d'avis. Ce n'est pas notre cas : nous sommes toujours pour le scrutin majoritaire, et nous l'assumons. Ava...

…je tiens à remercier le rapporteur pour son initiative. Nous avons eu l'occasion de travailler ensemble lors de la précédente législature puisque nous participions tous les deux à la mission d'information visant à identifier les ressorts de l'abstention et les mesures permettant de renforcer la participation électorale. Nous avons alors trouvé...

…avant de chercher à représenter. Bien sûr, on essaie de concilier les deux objectifs, mais il faut choisir. Nous assumons notre choix, celui d'un mode de scrutin qui permet de dégager une majorité. C'est la base de la Ve République.

Bien sûr, parfois, il n'y a plus de majorité absolue, comme c'est le cas actuellement. Mais notre Constitution – c'est tout son intérêt – prévoit des mécanismes qui évitent l'instabilité. Au-delà des alternances et des cohabitations, nos institutions sont solides. Au reste, ceux qui sont favorables à la proportionnelle sont aussi ceux qui comb...

Ce sont bien sûr les Insoumis, dont je respecte la cohérence – même si je ne m'y retrouve pas –, et leur plaidoyer pour la VIe République ; ce sont les socialistes – François Mitterrand a voté contre lors du référendum sur la Constitution de 1958 ; et c'est le Rassemblement national, héritier du Front national de Jea...

Soyons clairs sur nos fidélités et assumons l'histoire des idées politiques. Pour notre part, nous souhaitons que le mode de scrutin permette de dégager une majorité et assure la stabilité institutionnelle. Nous sommes également contre ce texte pour une deuxième raison : le risque d'éloignement. L'éloignement est d'abord lié au scrutin de list...

Dans un département élisant trois, quatre ou cinq députés, que va-t-il se passer ? Le réflexe est logique, mathématique : les partis vont placer en tête de liste des candidats issus des zones les plus denses et les plus urbaines. In fine, seules les zones urbaines seront représentées et les territoires ruraux vont se retrouver écrasés. ...