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Interventions sur "classe"

388 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...veau de rémunération, mais aussi le niveau global des élèves. Plus qu'un rattrapage conjoncturel, cet engagement financier est un investissement dans l'avenir de la nation française, dans son rayonnement intellectuel et dans sa réussite économique. Une école de l'excellence, c'est possible, et ce budget tourne définitivement le dos à la logique du nivellement par le bas. Avec le dédoublement des classes, les cités éducatives, les territoires éducatifs ruraux et la réforme de la voie professionnelle, nous voulons dire à chaque enfant de France qu'il détient les clefs de sa propre réussite, d'où qu'il vienne. Une école de la confiance, c'est possible. Ce budget vient soutenir les projets au plus près du terrain : il fait la part belle aux initiatives locales et consacre l'engagement des communau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Il vise à rétablir tous les postes d'enseignants supprimés depuis 2017. En effet, depuis le début du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, plus de 11 600 postes de professeurs ont été supprimés. Ces professeurs manquent actuellement, d'abord pour une raison évidente : plus les taux d'encadrement sont importants, moins il y a d'élèves par classe, plus les conditions d'apprentissage sont bonnes et meilleure est la réussite des élèves. En outre, nous en aurions besoin pour rattraper les conséquences des centaines d'heures de cours perdues pendant la période, qui n'est pas si lointaine, du covid, durant laquelle il y a eu un arrêt des apprentissages ou un enseignement à distance. Sur le plan pédagogique, aucune conséquence n'a été tirée de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Fait, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...rioritaires du ministère : renforcer l'acquisition des savoirs fondamentaux ; rendre l'école toujours plus inclusive ; mettre en œuvre la réforme de la voie professionnelle pour valoriser la filière et en faire une filière d'excellence. Parmi les mesures phares de l'enseignement scolaire, je citerai notamment : le développement de l'accueil des enfants dès 2 ans ; l'achèvement du dédoublement des classes de grande section des écoles du réseau d'éducation prioritaire (REP) ; le développement des plans de formation des enseignants du premier degré en mathématiques et en français et des enseignants de maternelle ; l'organisation d'une heure hebdomadaire de soutien et d'approfondissement en mathématiques ou en français au collège et la réintégration des mathématiques dans le tronc commun de la premi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Croizier :

...n seulement de bonnes conditions d'apprentissage pour les 12 millions d'élèves de la maternelle au lycée, mais aussi des professeurs bien formés, dont la mission fondamentale reste – nous y tenons – la transmission des savoirs et des compétences. Parce que l'école est aussi le lieu où se crée la justice sociale, nous nous réjouissons du maintien d'effectifs limités à vingt-quatre élèves dans les classes de grande section de maternelle, de CP et de CE1, mais aussi de la priorité accordée par le Gouvernement à l'accueil des enfants en situation de handicap. L'école inclusive bénéficie de 700 millions supplémentaires par rapport à 2023, avec 4 800 postes supplémentaires d'AESH et 240 millions consacrés à leur revalorisation salariale. Nous saluons également le niveau des crédits consacrés à la ré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

...cole sont les élèves et leurs parents, les enseignants et leurs représentants que sont les syndicats. Nous nous devons de les écouter. Sur la mission "Enseignement scolaire" proprement dite, nous avons trois sujets d'inquiétude. Premièrement, nous considérons que l'État ne peut faire des économies sur le dos des professeurs. En supprimant 2 700 postes d'enseignant, le Gouvernement cautionne les classes surchargées qui nuisent à l'apprentissage des élèves comme aux conditions de travail des enseignants. La baisse démographique ne saurait être utilisée comme argument en faveur d'un statu quo alors que la situation n'est pas satisfaisante. Elle devrait au contraire s'accompagner d'une diminution progressive du nombre d'élèves par classe. Comment promettre qu'il y aura un professeur devant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Carel :

...cle clairsemé. Il a un impact pour nous tous et devrait être défendu comme un étendard pour notre jeunesse car il vise à répondre aux problèmes auxquels elle est confrontée. Entre 2017 et 2024, les crédits auront ainsi augmenté de 29 %, il est important de le rappeler. Cette année, le renforcement des moyens répond à quatre objectifs : mieux payer nos professeurs, diminuer le nombre d'élèves par classe, accueillir tous les enfants à l'école et assurer la transition écologique. Cette croissance est d'abord consacrée à l'augmentation de la rémunération des personnels. C'est une réponse forte et ambitieuse au défi de l'attractivité du métier d'enseignant et de la reconnaissance du rôle crucial de ces professionnels pour la réussite des élèves et la transformation du système scolaire. L'école ne s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

...s cet hémicycle. Je me réjouis donc de pouvoir me tenir devant vous aujourd'hui. Le projet de loi de finances pour 2024 avait suscité beaucoup d'espoir chez nous. Malheureusement, malgré des annonces prometteuses, nous devons constater que le budget de la mission "Enseignement scolaire" ne répond pas aux besoins de l'école. Il ne permettra pas d'assurer qu'il y ait « un professeur devant chaque classe ». La suppression de postes d'enseignant se poursuit au détriment des élèves. Plus de 2 500 postes vont disparaître en 2024 malgré les alertes des syndicats et les classes surchargées. Ce budget ne permettra pas d'améliorer les conditions de travail des enseignants. Les écologistes regrettent que le milliard d'euros mobilisé pour le pacte enseignant n'ait pas été utilisé pour financer l'augmenta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSoumya Bourouaha :

...es choix forts, comme celui de maintenir les postes, en dépit d'une baisse de la démographie scolaire. Or, depuis 2017, 10 000 postes de professeur ont été supprimés. La baisse de la démographie est, certes, un sujet de préoccupation, mais elle devrait plutôt se traduire par une amélioration nette du taux d'encadrement. Je rappelle que la France détient le record du plus grand nombre d'élèves par classe, parmi les pays de l'Union européenne, ce qui est inacceptable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...més. Les commissaires ont permis, non sans être conscients des enjeux démographiques mais en avançant des arguments constructifs et raisonnés, de revenir sur ces suppressions. J'espère très sincèrement que la position démocratique des députés de la commission des affaires culturelles et de l'éducation sera entendue et préservée, car elle résulte d'un constat qui provient du terrain, des salles de classe elles-mêmes, dressé au plus près de la réalité pratique de l'enseignement. En revanche, nos propositions concernant la revalorisation des salaires des enseignants n'ont pas été entendues. Certes, celles qui sont successives intervenues ces derniers mois sont positives, en particulier pour les néotitulaires, mais elles ne suffisent pas à rattraper quinze ans de retard, notamment pour ceux qui son...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon :

...our l'école inclusive, aussi souhaitons-nous continuer de travailler pour pouvoir proposer à tous les AESH qui le souhaitent un emploi à temps complet. Nous saluons également, monsieur le ministre, votre détermination face au fléau mortel qu'est le harcèlement scolaire. Enfin, en cohérence avec la revalorisation des emplois, le texte améliore le taux d'encadrement et poursuit le dédoublement des classes déjà engagé partout sur le territoire. Nous soutenons également la réforme des lycées professionnels menée par la ministre déléguée Carole Grandjean. Ce budget traduit l'ambition nouvelle du Président de la République et de la majorité pour notre école. Monsieur le ministre, vous avez annoncé des mesures fortes à l'occasion de la rentrée scolaire. Vous vous êtes emparé des sujets de fond, à com...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

…malgré la baisse des effectifs, depuis que nous avons divisé par deux le nombre d'élèves par classe au CP et que nous avons limité à vingt-quatre le nombre d'élèves jusqu'au CE1. Il faut arrêter de dire n'importe quoi. On ne peut pas parler de déserts scolaires dans les territoires ruraux. Dans le Jura, par exemple, on a maintenant un taux de 6,2 enseignants pour 100 élèves. On n'avait jamais vu ça depuis trente ans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

Il vise à recruter 18 141 assistants d'éducation (AED). Pourquoi ce chiffre ? Actuellement, il y a un assistant d'éducation pour 100 élèves, c'est-à-dire, en gros, un assistant d'éducation pour quatre classes. Nous aimerions baisser ce nombre d'élèves à soixante-douze, c'est-à-dire un assistant d'éducation pour trois classes. Le but est d'améliorer l'encadrement des élèves pour lutter notamment contre le harcèlement et la déscolarisation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

...eignants car, chaque année, je n'ai observé que des diminutions. En tout cas, les AED sont essentiels. En ce qui les concerne, vous avez raison de dire que vous avez créé des postes. Il faut cependant en créer plus. Par exemple, un collège qui compte 500 collégiens en Seine-Saint-Denis ne dispose que de 4,5 ETP d'AED : c'est absolument insuffisant. C'est pourquoi nous demandons un AED pour trois classes. C'est une question d'équilibre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...udget du ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse il y a six ans. Cela traduit l'effort que nous consentons et notre investissement sur la jeunesse, le savoir, l'émancipation et l'égalité des chances, comme vous l'avez rappelé à l'instant. Vous connaissez les particularités du milieu rural : la faible densité, la distance, les questions d'accès à l'école, la pluralité des niveaux par classe, les difficultés que rencontrent parfois les jeunes pour accéder à l'enseignement supérieur. Vous l'avez souligné : ce budget comporte des mesures spécifiques, comme les territoires éducatifs ruraux, les internats d'excellence, le taux d'encadrement qui est bien meilleur dans les territoires ruraux, ou l'arrêt de la fermeture des écoles. En effet, le lieu où un enfant grandit, notamment selon qu'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

Je soutiens cet amendement : non seulement l'inflation a augmenté le coût du transport scolaire à leur charge, mais les fermetures de classes ont en outre obligé les petites communes à organiser davantage de transports scolaires. Pour les petites communes, c'est la donc double peine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

... le cadre des travaux de contrôle de la commission des affaires culturelles et de l'éducation ou de ceux des rapporteurs spéciaux et rapporteurs pour avis du PLF de l'Assemblée nationale comme du Sénat, qui établissent d'ailleurs chaque année un panorama de l'éducation prioritaire. Non seulement votre proposition compliquerait le contrôle – alors que nous savons parfaitement compter le nombre de classes, d'enseignants et d'élèves aujourd'hui –, mais en outre, l'évaluation ne serait pas plus précise, puisqu'elle ne prendrait pas en compte les crédits annexes qui peuvent venir abonder l'éducation prioritaire, comme ceux du programme Politique de la ville. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

...les tarifications sociales. Si elles vont dans le bon sens, elles ne suffisent d'ailleurs pas à atteindre l'objectif d'égalité que nous visons. En outre, le coût de la rentrée, preuve que l'éducation est en réalité payante, entraîne des conséquences sur le plan éducatif : alors que, dans notre pays, un enfant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, ils sont encore trop nombreux à se présenter en classe, le matin, le ventre vide. Ils ne sont alors pas disponibles pour les apprentissages, et leur réussite éducative est entravée par la pauvreté de leur famille sans que l'école puisse apporter de solution. Certains enfants doivent également renoncer à des sorties scolaires parce que leurs familles ne peuvent les leur payer. Ces inégalités sont insupportables, et l'amendement tend à y répondre.