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Interventions sur "classe"

388 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

...capées mentales et de leurs amis, l'Unapei, 23 % des élèves en situation de handicap ne sont pas du tout scolarisés et 26 % ne le sont que quelques heures par semaine. Chaque rentrée est en effet le moment de négociations déchirantes entre les directions d'école et les familles : les premières, faisant avec le peu de moyens dont elles disposent, demandent aux secondes que leur enfant ne vienne en classe que le matin afin de pouvoir accueillir un autre enfant l'après-midi. Cette situation est inacceptable, c'est pourquoi il faut davantage d'AESH pour que tous les élèves en situation de handicap soient accompagnés et puissent profiter de l'école de la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeline K/Bidi :

...somme toute, raisonnable : 1 million d'euros pour les élèves en situation de handicap et pour l'école inclusive, ce n'est finalement pas grand-chose. D'autres amendements étaient beaucoup plus ambitieux. Le bénéfice n'irait d'ailleurs pas uniquement aux enfants en situation de handicap et aux AESH : il s'agit d'améliorer les conditions d'apprentissage de l'ensemble des élèves. En effet, quand une classe accueille un jeune en situation de handicap sans AESH, tous les élèves sont mis en difficulté. Le professeur ne peut pas assurer correctement sa mission car il doit s'occuper d'un enfant qui n'a pas la chance de pouvoir apprendre dans de bonnes conditions, et les autres s'en trouvent pénalisés. La somme que nous demandons est ridiculement basse…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Les enseignants français sont sous-payés. J'ai décrit tout à l'heure le déclassement salarial qu'ils ont subi. Dans les années 1980, leur salaire de début de carrière s'élevait à 2,2 Smic ; il est à 1,2 Smic aujourd'hui. Leur salaire moyen est inférieur de 18,5 % à celui qui prévaut dans la moyenne des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Ce traitement si faible a des conséquences graves sur le fonctionnement de notre système éducatif...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...ignant, particulièrement à l'heure où certains territoires connaissent, comme le mien, de grandes difficultés de recrutement. Cette amélioration passe par une formation initiale plus poussée qui ne se limite plus à dispenser des savoirs académiques, mais qui met également l'accent sur la maîtrise des gestes professionnels indispensables, dès la première année d'exercice, pour se tenir devant une classe et pour accompagner les élèves et leurs familles tout au long d'une année scolaire. Afin d'atteindre le double objectif de mieux former nos enseignants d'une part, et de répondre aux difficultés de recrutement d'autre part, ces deux amendements visent à expérimenter l'alternance au sein du master Meef au cours de la première année dans des académies volontaires pour les établissements scolaires ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

...és à la formation continue des enseignants du second degré, sachant que 76 % de ceux qui se sont exprimés sur le sujet déclarent effectuer des tâches pour lesquelles ils auraient besoin de formation. Le besoin de moyens pour la formation continue est d'autant plus important que la réforme de la formation initiale, instaurée sous le précédent quinquennat d'Emmanuel Macron, a consisté à confier une classe à un enseignant stagiaire… Cette mauvaise réforme s'est accompagnée en 2020 d'une diminution des crédits de la formation de près de 30 millions d'euros. Il est donc proposé ici de restituer 15 millions d'euros à la formation dans le second degré, et le même montant à la formation dans le premier degré. En France, la formation continue des enseignants est pour le moins faiblarde. Les réformes se ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

...le ministre : connaissez-vous le nombre d'heures de formation aux questions du handicap pour un enseignant du secondaire durant son année de stage ?… Je peux vous donner la réponse : zéro. Je n'en ai eu aucune durant mon année de stage. C'est triste parce que cela veut dire que le système éducatif ne s'attendait pas à accueillir des élèves en situation de handicap en première ou en terminale, les classes où j'enseignais en philosophie. C'est non seulement triste mais aussi incompréhensible parce que cela veut dire qu'on ne se préparait pas collectivement à accompagner ces jeunes jusqu'au bac, puis dans l'enseignement supérieur. Par conséquent, il s'agit grâce à cet amendement de développer la culture du handicap dans les établissements et de promouvoir un grand plan de formation de tous les per...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

.... Vous ne l'avez rappelé que depuis quelques semaines parce que jusqu'ici, à des fins de communication, vous marteliez que les enseignants commençaient leur carrière à plus de 2 000 euros net… alors qu'ils la commencent précisément à 1 842 euros net en tant que stagiaires ! Et je vais vous faire découvrir quelque chose, monsieur le ministre : un stagiaire, c'est quelqu'un qui travaille, il est en classe et il transmet des savoirs à des élèves, il se forme à un métier tout en étant déjà en responsabilité. Par conséquent, je confirme la nécessité pour vous de faire rapidement ce stage d'immersion pour pouvoir ensuite transmettre aux Français une information sérieuse. Non, aucun professeur de notre pays ne commence sa carrière à plus de 2 000 euros net ! Il la commence à 1 842 euros net seulement, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Avis défavorable. Au passage, je vous rappelle, mon cher collègue, qu'il n'y a pas que les enseignants qui ont du mal à se loger à Paris : les parents d'élèves aussi. Il n'y a pour s'en rendre en compte qu'à voir les classes qui perdent des élèves.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

Je tiens à souligner que le problème d'attractivité n'est pas uniquement, malheureusement, un problème salarial, même si beaucoup de fonctionnaires sont paupérisés, y compris ceux de catégorie A : il est dû aussi à la dévalorisation du métier. Ainsi, je ne comprends pas pourquoi, dans un contexte de démographie scolaire décroissante, les enseignants n'obtiennent pas des classes à taille humaine comme ils le demandent. Comment pouvez-vous trouver, monsieur le ministre, que c'est une avancée d'avoir encore vingt-quatre élèves par classe et même, REP non compris, vingt-six à vingt-huit élèves par classe ? Les enseignants demandent le mieux vivre dans les classes. Il s'agit bien sûr pour eux d'être mieux payés, mais aussi de pouvoir faire leur métier dans une classe à dix-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Ne bondissez pas sur vos fauteuils, chers collègues ! Il s'agirait simplement de rattraper le déclassement salarial que les enseignants ont connu depuis les années 1980. La défense de cet amendement me donne l'occasion de souligner la part que les macronistes ont prise dans cet affaissement : en effet, depuis 2017, la non-compensation de l'inflation a conduit à réduire le pouvoir d'achat des enseignants de 15 %. J'ai bien entendu le ministre Attal faire référence aux périodes du passé, auxquelles ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeline K/Bidi :

Nous voterons pour cet amendement. Il y a un véritable problème avec les classes Ulis : non seulement les notifications sont en nombre insuffisant et trop tardives, mais on manque aussi de professeurs formés pour enseigner dans ces classes. À La Réunion – j'ai reçu les syndicats en vue de l'examen de ce budget –, 40 Ulis ne disposent pas d'un professeur formé. Autrement dit, certains professeurs se retrouvent dans une Ulis, face à des enfants en situation de handicap parfois...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

…mais dans mon souvenir, il disait qu'il ne fallait pas se mentir sur les 80 % d'une classe d'âge au niveau bac car, pour une bonne partie, c'était un bac professionnel – sous-entendant ainsi qu'il ne s'agirait pas du vrai bac. Je pense au contraire que le bac pro vaut bien le bac général et qu'il doit ouvrir la voie à l'enseignement supérieur !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

...istent pas, comme selon les chiffres des organisations syndicales et ceux issus des remontées de terrain, moins d'un quart des briques ont trouvé preneur. On sait désormais que le pacte ne répond pas à la question des remplacements de courte durée dans le second degré. Quant au premier degré, j'aimerais que M. le rapporteur spécial nous explique comment un enseignant peut remplacer son voisin de classe. Je le mentionne à l'intention des enseignants qui nous écoutent : en commission des finances, M. Reda m'a expliqué que le pacte avait pour but de rémunérer les remplacements de courte durée assurés par le biais de ce que l'on appelle communément les répartitions, c'est-à-dire que, quand un enseignant est absent, les élèves sont répartis dans les classes de ses collègues. Je ne reviendrai pas sur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, monsieur Walter : en commission, j'ai dit que la question du remplacement se posait de manière spécifique dans le premier degré. Il est évidemment impossible qu'un professeur des écoles abandonne sa classe pour aller s'occuper d'une autre classe ! C'est pour cette raison que 10 % du personnel enseignant du premier degré sont dédiés au remplacement, dans le cadre des zones d'intervention localisées (ZIL) et des brigades départementales de remplacement (BD), à l'échelle des académies. Mais les enseignants du premier degré peuvent aussi avoir recours au pacte pour accomplir d'autres missions telles qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

... six ans, et jusqu'à 434 euros à 18 ans. Elle est destinée à couvrir les frais de rentrée, notamment l'achat de fournitures scolaires. Je ne dis pas qu'elle est suffisante, compte tenu des difficultés que rencontrent certaines familles lorsque les dépenses s'additionnent, mais s'agissant de celles que vous évoquez – les équipements pour l'éducation physique et sportive (EPS) et les fournitures en classe –, elle est la réponse essentielle permettant aux familles de faire face aux problèmes de pouvoir d'achat liés à la rentrée. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

...n que vous leur faites pour gagner plus, c'est de travailler plus ! Il a été question, tout à l'heure, de l'attractivité du métier d'enseignant. Le manque d'attractivité est bien évidemment lié à la faiblesse des salaires, mais aussi au fait que les conditions de travail n'ont cessé de se dégrader au cours des dernières années – et ce phénomène continue de s'aggraver. Dans ma circonscription, les classes de lycée sont « blindées », à trente-cinq ou trente-six élèves ; cela représente beaucoup de travail pour les enseignants. Les tâches annexes, extérieures à l'enseignement – et donc à la transmission des connaissances dans une discipline donnée –, n'ont cessé de s'entasser au cours des années. En réalité, les professeurs croulent sous les tâches : on estime qu'un enseignant travaille en moyenne ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

...rats arrivent à échéance à intervalles plus ou moins proches et que, d'une année sur l'autre, ils ne savent pas s'ils pourront continuer à faire ce qui est devenu leur travail, c'est-à-dire enseigner. Il existe enfin une hypocrisie insupportable. Notre société reconnaît à ses personnels contractuels, quel que soit leur niveau de formation, la capacité à encadrer des élèves, nos enfants, dans les classes. Pourtant elle leur dénie la protection et le statut dont bénéficient l'ensemble des enseignants qui assument exactement la même tâche. Une telle injustice est incompréhensible. Cet amendement vise à accorder un même statut à tous ceux à qui nous confions le soin d'enseigner et de transmettre des savoirs à nos enfants, donc à titulariser l'ensemble des contractuels de l'éducation nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

... doivent à chaque fois se former aux handicaps de chacun d'entre eux et rencontrer l'enseignant ou l'enseignante et les professionnels qui le suivent. Tout cela fait partie intégrante de leur temps de travail. Il faut le reconnaître tout comme est reconnu le fait que le temps de travail d'un professeur certifié ne se réduit pas à ses 18 heures de cours et celui d'un instituteur à ses 24 heures de classe. Certains voudraient augmenter leur temps de travail en leur faisant accomplir des tâches périscolaires. Pour combattre cette idée, avancée à plusieurs reprises, je vous citerai l'exemple précis d'une animatrice périscolaire devenue, par choix personnel, AESH. Elle perd de l'argent : elle était beaucoup mieux payée auparavant, à plein temps, que maintenant où elle doit travailler en plus pour av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Que voulez-vous qu'elles fassent d'autre ? Si elles devaient travailler plus, cela détériorerait la qualité de leur travail. Les 18 heures que passent les enseignants devant leur classe constituent bien temps complet, n'est-ce pas ? Pourquoi n'en irait-il pas de même pour les AESH avec 24 heures ?