Programmation militaire pour les années 2019 à 2025 — Texte n° 765

Amendement N° 205 (Rejeté)

Publié le 19 mars 2018 par : M. Chassaigne, M. Azerot, Mme Bello, M. Brotherson, M. Bruneel, Mme Buffet, M. Dharréville, M. Dufrègne, Mme Faucillon, M. Jumel, M. Lecoq, M. Nilor, M. Peu, M. Fabien Roussel, M. Serville, M. Wulfranc.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 
Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Après le mot :

« terroriste »

supprimer la fin de la dernière phrase de l'alinéa 85.

Exposé sommaire :

Utilisé comme synonymes, les mots « djihadiste », « jihadiste », « islamiste » ne doivent pas être confondus pour ne pas perdre leur signification originelle. Ces concepts sont complexes et méritent donc une attention particulière.

L'« islamisme » puise ses racines dans le réformisme musulman du XIXe siècle. C'est un courant à la fois idéologique et politique, comme l'ont été le socialisme et l'arabisme dans le Monde arabe des années 1940 aux années 1960.

Dans la doctrine classique de l'Islam, le « jihâdisme » (ou « djihâdisme ») est un concept dual : le petit Jihâd et le grand Jihâd. Le premier est le combat guerrier pour l'Islam. Il peut donc prendre des formes terroristes et meutrières. Le second est un combat continu et permanent intérieur, c'est-à-dire une lutte contre l'âme charnelle, contre l'ego et les passions.

Face à cette multiplicité de significations, il est préférable de parler de « menace terroriste », à savoir, une menace qui sème la terreur et fait des victimes innocentes.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.