Mais ne mentez pas !
L'article modifie aussi les taux pour les PME ! Vous ne pouvez pas mentir comme cela !
Monsieur le ministre délégué, monsieur le rapporteur général, vous ne pouvez pas balayer nos objections d'un revers de main, d'un « Circulez, il n'y a rien à voir ! ». J'aimerais d'abord que vous nous disiez clairement si Mme la ministre de la culture soutient cet amendement. Le soutient-elle ? Ce n'est pas ce que nous avons entendu, ce n'est pas ce que l'on nous a dit. Vous devez nous dire les choses clairement. Comme l'a dit Brigitte Kuster à juste titre, il y a un problème de cohérence des politiques menées selon les différentes activités culturelles. Vous aidez le secteur du disque, tant mieux, mais le secteur de spectacle vivant, vous le savez, est ...
Personne n'y croit ! Même Bruno Le Maire n'y croit pas !
Écoutez la ministre de la culture !
Le contexte a changé !
En première lecture, il y avait le déconfinement. On n'est pas dans le même contexte !
Le coût du crédit d'impôt est estimé à 16 millions d'euros, et son bénéfice à 12 millions : l'écart est de 4 millions. Si, ce soir, dans l'hémicycle, nous ne sommes pas capables de voter un crédit d'impôt de 4 millions d'euros pour la culture, nous serons passés à côté de quelque chose. Nous devons tous nous rassembler, au-delà des étiquettes politiques, pour défendre le monde de la culture et du spectacle vivant.
Certes, monsieur le ministre délégué, il s'agit d'un crédit d'impôt, mais cet argument n'est pas recevable. Une aide d'urgence est nécessaire dès maintenant, aussi avez-vous accordé 430 millions au spectacle vivant, y compris à la musique ; mais vous savez aussi bien que moi qu'un choc de relance est tout aussi indispensable, et qu'il faut le préparer dès aujourd'hui, en votant un crédit d'impôt, qui devra profiter plus spécifiquement aux investissements. Vous ne pouvez pas davantage nous opposer le refus de la ministre de la culture. J'ai cru comprendre qu'elle était favorable à la mesure, que même Bercy y était favorable, et que le blocage venait de ...
Ça vaut pour tous les crédits d'impôt !
Ne donnez pas de leçons !
N'importe quoi !
Ça commence mal !
Eh oui ! Très bien !
Un peu de modestie, ça ferait du bien !
Nous venons d'examiner une proposition de résolution sanitaire !
Très bien : ça progresse !
Il faut dépister avant et après les vacances. Tel est l'objectif de cette résolution, qui permettra d'éviter la troisième vague et de mieux préparer la politique de vaccination pour les Français.
Une telle politique de dépistage est nécessaire parce que personne ne pourra contrôler ce qui va se passer dans la sphère privée et familiale durant ces vacances-là.
Nous devons mener cette politique-là. La moitié des tests sont des faux négatifs, nous rétorque-t-on. Tant pis ! Cela reste un moyen de diminuer la circulation du virus : il vaut mieux repérer un cas sur deux que zéro sur deux.
L'OMS disait : testez, testez, testez ! Or la politique de tests du Gouvernement a été très erratique. Au cours de la première vague, nous avons peu testé, comme le montre le rapport rendu hier par Éric Ciotti : l'Allemagne a testé vingt fois plus que la France au début du confinement. Cette résolution vise à effectuer deux types de test : l'un avant les fêtes de Noël, destiné à protéger les personnes les plus vulnérables et fragiles, notamment nos grands-parents ; l'autre après le jour de l'an, afin de ramollir la troisième vague sinon de l'éviter. Voilà l'objectif. Il est précis, ciblé. Le Premier ministre s'est d'ailleurs engagé dans cette voie, mais ...
Personne ne le demande !
C'est mieux que de laisser les asymptomatiques dans la nature…
C'est toujours mieux que rien !
À l'époque, personne n'avait crié à l'irresponsabilité des oppositions. Personne n'avait opposé les préoccupations sanitaires aux considérations économiques. Ne tombons pas dans ce piège, chers collègues : nous y perdrions tous. Appelons-en à la raison de chacun. N'opposons pas les uns aux autres. N'oublions jamais que les familles des commerçants ont été touchées, comme tous les Français, par le covid-19. Alors, de grâce, efforçons-nous de réconcilier les Français plutôt que de les opposer et débattons avec calme et sérénité, sans jamais oublier que le Parlement est le lieu de la discussion et que, même en pleine crise sanitaire, nous avons le droit, ...
Restons calmes, mes chers collègues, car ce débat mérite du sérieux. Je me souviens d'ailleurs que, bien avant d'évoquer la question des commerces de proximité, nous avons eu exactement la même discussion, il y a quelques mois, concernant les marchés alimentaires.
En réalité, dans les moments que nous connaissons, chacun doit garder sa dignité, son sang-froid et sa sérénité. Personne ne doit instrumentaliser à des fins politiques la crise sanitaire grave que traverse notre pays.
Je tiens également à souligner que si l'on peut être énervé, agacé ou fatigué – surtout lorsqu'on est ministre des solidarités et de la santé dans une période de crise sanitaire particulièrement rude – , il est une seule chose que l'on ne peut pas faire, c'est mépriser la représentation nationale en disant aux députés : « Sortez d'ici ! »
Si nous avons assisté à une démobilisation de la majorité, je rappelle que le groupe Les Républicains a respecté toutes les règles en vigueur, notamment les règles sanitaires : à aucun moment la jauge n'a été dépassée. S'il faut recourir à l'arbitrage vidéo pour l'établir avec certitude, nous le ferons bien volontiers.
En vertu de l'article 48 de notre règlement, je veux revenir sur ce qui s'est passé hier soir dans l'hémicycle et appeler au calme, à la sérénité et à la responsabilité de tous.
Monsieur le ministre de la santé, je vous le dis avec calme, mais avec gravité : en voulant culpabiliser ce soir la représentation nationale, vous avez commis une faute. Vous êtes tombé dans le travers qu'il faut absolument éviter aujourd'hui, dans cette crise : celui de la facilité, de l'accusation permanente et de l'irresponsabilité. Monsieur le ministre, je vous le dis très clairement et avec le plus grand calme : vous avez fait le choix ce soir d'opposer le sanitaire à l'économique. C'est une grave erreur. Vous avez fait le choix d'opposer les commerçants aux médecins et aux personnels hospitaliers. C'est encore une grave erreur. Vous avez raison, monsieur le ...
Je leur dirai qu'il fallait mettre un masque !
Alors, pourquoi avoir laissé les écoles ouvertes ? Pourquoi les transports en commun continuent-ils de fonctionner ?
On ne vous sent pas à l'aise !
Ils ne veulent plus d'aides ! Ils veulent travailler.
Posez donc vos fiches et parlez avec votre coeur !
Écoutez plutôt les commerçants !