C'est une motion de censure !
Et pourtant vous allez le soutenir !
Après Caligula, Les noces barbares !
…sur un sujet rassembleur et stimulant. Nous l'avons dit et nous en avions parlé en commission avec le rapporteur : ce texte, ce n'est pas la panacée ; il ne va pas tout régler. Il constitue cependant une avancée significative, qui doit aussi aider ceux qui se trouvent en première ligne, à savoir les parents, à se responsabiliser et à responsabiliser leurs enfants, à les éduquer aux nouveaux usages du numérique, à les surveiller pour éviter le pire, sur ces réseaux qui peuvent en effet produire le meilleur comme le pire. Quoi qu'il en soit, nous sommes fiers de participer à cette avancée, aussi modeste soit-elle.
Ça fait du bien d'avoir ce genre de débats ! On avait oublié qu'il était possible d'avoir des discussions apaisées dans l'hémicycle,…
Cet amendement de ma collègue Caroline Parmentier propose de compléter le rapport prévu à l'article 4 par « des recommandations visant à lutter contre l'addiction des jeunes aux plateformes ». De telles recommandations permettraient d'aider les parents et de protéger les jeunes de comportements addictifs qui ont des conséquences sur leur santé, leur sociabilité et leurs résultats scolaires – nous l'avons déjà longuement évoqué.
Je défends ces deux amendements pour mon collègue Laurent Jacobelli. Les réseaux sociaux sont, en théorie, interdits aux moins de 13 ans. Néanmoins, 93 % des enfants de 12 ans ont un compte sur un réseau social. Encore plus inquiétant, les très jeunes sont également de plus en plus connectés : 18 % des 6-7 ans et 41 % des 8-11 ans sont inscrits sur un ou plusieurs réseaux. Ces chiffres ne cessent de progresser et ils doivent nous interroger. Les dangers sont réels et bien documentés : temps d'exposition aux écrans trop élevé, perte de concentration, cyberharcèlement. Si la proposition de loi cherche à y répondre, elle omet d'aborder la collecte de données ...
Les collaborateurs ne sont pas nos parents !
Depuis une vingtaine d'années, les réseaux sociaux ont envahi nos vies et conquis notre quotidien, quelquefois pour le meilleur, il est vrai – l'accès illimité à l'information, la communication facile pour tous ou encore l'ouverture au monde –, et quelquefois pour le pire – la haine et la violence. Cette haine et cette violence sont le quotidien de certains jeunes, parfois très jeunes, qui la subissent de plein fouet et y sont confrontés de plus en plus tôt. Il ne s'agit pas de donner des leçons de morale ni de vouloir un monde qui n'existe pas, mais plutôt de souligner un certain manque de discernement des parents qui n'évaluent pas à sa juste mesure, ...
Ah, ça faisait longtemps !
Allez vous reposer !
L'argument massue !
Vous n'êtes pas en examen, vous ?
Vous êtes indécent !
Vous vous cherchez une place dans le Gouvernement après le remaniement ?
C'est aux députés Renaissance que vous parlez !
Oui, la tenue uniforme, c'est l'habit de la République !
Oui, chers collègues, la tenue uniforme ne fait aucune différence entre les élèves ; elle les unit dans une seule et même famille éducative. Elle signifie qu'au-delà de leur couleur de peau, de leur religion ou de leur origine, ils sont des élèves français.
et réaffirmer les valeurs centrales de notre nation.
Cette somme est bien inférieure à celle qu'il faut débourser pour l'achat d'un t-shirt de marque, puisqu'il faut compter 40 euros en moyenne pour exhiber les trois bandes ou la petite virgule. La tenue aux couleurs de l'établissement scolaire est sans nul doute une solution économique et écologique, ce qui, j'en suis sûr, devrait convaincre les plus verts d'entre nous ! En présentant ce texte, nous vous proposons simplement d'abolir les privilèges des marques dans les établissements. Nous vous proposons de lutter contre les discriminations sociales, les séparatismes vestimentaires et l'exclusion. En le votant, nous pouvons faire rempart à l'islamisme
Dans de nombreux pays, l'uniforme a également permis de développer et de maintenir un sentiment d'appartenance à son établissement et à la communauté des élèves. Au Royaume-Uni, 80 % des élèves du primaire et 98 % des élèves du secondaire le portent. Respect envers l'établissement, sens du collectif, cohésion du groupe : les effets vertueux découlant de l'adoption d'un code vestimentaire sont nombreux. Rassembler est précisément le maître mot de cette proposition de loi. Pour ceux qui invoqueraient l'argument économique comme bouclier contre le retour de l'uniforme, un raisonnement simple nous permet d'affirmer que l'achat d'une seule et même tenue pour le ...
Le prosélytisme n'est pas seulement interdit ; il doit être combattu. En ce sens, l'instauration d'une tenue uniforme dans nos écoles et nos collèges permettrait d'envoyer un message ferme et clair : le fondamentalisme islamiste n'a pas et n'aura jamais sa place dans l'école de la République !
Je rappelle notamment que sept députés de la majorité ont souhaité déposer en novembre dernier une proposition de loi pour favoriser le port d'une tenue scolaire commune au nom de l'égalité et de la lutte contre le harcèlement scolaire. Cette excellente initiative – que nous avons, nous, le courage d'inscrire à l'ordre du jour de notre niche parlementaire – avait d'ailleurs été soutenue par d'autres membres du Gouvernement comme la secrétaire d'État chargée de la citoyenneté, Sonia Backès, et la secrétaire d'État chargée de la jeunesse, Sarah El Haïry. Depuis, malgré les interpellations nombreuses de la part de professeurs en détresse, le nombre de ...
Malgré le refus catégorique du ministre Pap Ndiaye de soutenir cette loi, il semblerait que la question divise jusque dans les rangs de la majorité – n'est-ce pas, monsieur Maillard ?
Soyons clairs, ce sujet est caractérisé en France par un flou législatif et par la passivité des pouvoirs publics. Certains l'ont bien compris et s'en servent pour introduire à l'école des tenues religieuses jugées « confuses », mais clairement islamistes.
La réalité, c'est que les professeurs et les équipes pédagogiques ont le sentiment d'être abandonnés par le Gouvernement et par leur hiérarchie et ne savent plus comment réagir face aux provocations communautaristes.
…défend des concepts antirépublicains comme l'indigénisme ou le racialisme.
Lorsqu'on demande si l'abaya est un signe religieux ostensible, il choisit de répondre par la stratégie du contournement et de la lâcheté en refusant de condamner l'entrisme de l'idéologie islamiste dans nos écoles. Les professeurs, qui vivent cette situation au quotidien, savent de toute évidence qu'ils n'ont plus rien à attendre d'un ministre qui, non content de faire l'apologie du wokisme ,…
Mais les faits sont là. La multiplication inquiétante dans les établissements publics de tenues à caractère religieux, notamment de ces robes islamiques appelées abayas, légitime la question de l'instauration d'une tenue obligatoire à l'école et au collège, où chaque jour la république laïque recule. En la matière, les remontées de terrain nous permettent de dresser un bilan désastreux de l'état des établissements publics. Au cours du seul mois de novembre 2022, 353 atteintes à la laïcité ont été signalées, dont 40 % étaient constituées par le port de vêtements ou de signes religieux. Au premier trimestre, pas moins de 1 400 signalements ont été ...
C'est peut-être là ce qui fait hurler les islamo-gauchistes !
…et ce au nom de l'égalité entre les élèves. Mais il s'agit aussi, en promouvant le port d'une tenue uniforme, de lutter contre le communautarisme islamiste.
Dans la vie scolaire, les tenues vestimentaires provoquent souvent jalousies et rivalités et peuvent conduire à des tensions, voire à des violences ou à du harcèlement. Oui, le port d'une tenue uniforme aux couleurs de l'établissement permet de faire cesser cette course aux marques coûteuses, génératrice de tensions, de divisions et d'inégalités sociales. Cette mesure fait d'ailleurs ses preuves en dehors de l'Hexagone, comme en Martinique où l'uniforme a été instauré dans tous les collèges et lycées…
Car oui, l'existence de marqueurs sociaux qui distinguent les élèves entre eux et révèlent par conséquent les différences financières entre leurs parents contrarie une ambition républicaine fondamentale abandonnée par la gauche depuis bien longtemps : l'égalité des chances !
Vous vous faites les défenseurs de la lutte des marques et même de la lutte dans les classes !
Le premier argument avancé est quasiment toujours le même : lutter contre les inégalités sociales. En refusant de soutenir cette proposition de loi, la NUPES refuse une nouvelle fois de défendre les plus modestes.
…étaient favorables au retour de l'uniforme sur le temps scolaire dans nos établissements publics.
Par manque de courage politique, cette proposition n'a jamais abouti. En 2020, un sondage de la société BVA révélait que 63 % des Français – toutes sensibilités politiques confondues, chers collègues de gauche
1802, c'était bien avant la pandémie de wokisme ! Aujourd'hui, une tenue uniforme est portée dans de nombreux établissements français : dans les collèges et lycées de la Défense, bien sûr, mais également dans des centres interprofessionnels de formation d'apprentis (CIFA) réputés comme celui d'Auxerre, dans mon département, qui a ainsi développé l'excellence disciplinaire et citoyenne. En 2003, Xavier Darcos, ancien ministre de l'éducation nationale, relançait le débat sur la tenue scolaire et suggérait déjà son retour dans nos établissements, notamment pour supprimer les différences visibles de niveau social et de fortune.
Comme l'a très justement rappelé Mme Macron – pour une fois, la lumière vient de l'Élysée – dans un entretien paru dans Le Parisien, le port d'une tenue uniforme dans les écoles est une proposition de bon sens. Cette idée d'actualité défendue par notre collègue Roger Chudeau a des racines profondes. En effet, souhaitant élever la jeunesse française, Napoléon a instauré en 1802 le port de l'uniforme obligatoire dans les lycées, faisant de nos établissements scolaires un modèle pour le monde.
Madame la présidente, monsieur le ministre délégué, monsieur le ministre qu'on attend, mes chers collègues, « J'ai porté l'uniforme comme élève : quinze ans de jupette bleu marine, pull bleu marine. » Bleu Marine, déjà ! « Et je l'ai bien vécu. Cela gomme les différences, on gagne du temps – c'est chronophage de choisir comment s'habiller le matin –, on gagne de l'argent par rapport aux marques. Donc je suis pour le port de l'uniforme à l'école, mais avec une tenue simple et pas tristoune. »
C'est sûr que c'est mieux quand on prévient !
Nous voterons contre la motion de rejet préalable car, même si le texte est insuffisant, nous avons à cœur d'améliorer la sécurité de nos compatriotes.
Tartuffes ! Vous êtes le parti du rejet du peuple. Vous avez abandonné depuis longtemps ce peuple que vous méprisez, si bien qu'il rejoint le Rassemblement national et vote pour Marine Le Pen car nous sommes son seul protecteur et défenseur.
Vous avez abandonné les classes populaires en retirant de votre niche parlementaire la proposition de loi visant à augmenter le salaire minimum.
Vous avez abandonné et vous rejetez aussi – c'est ce que vous avez fait ce matin – les soignants non vaccinés.