Honte à vous !
Trop longtemps !
C'est vous qui fracturez le pays !
Les bonnets, c'est en Bretagne !
Tout cela manque de conviction !
Il n'y a pas d'extrême gauche dans cet hémicycle !
Le roi de la régression !
Pour défendre le pouvoir d'achat, vous êtes moins vindicatifs !
Relisez-le alors ! Vous avez tout oublié !
Un engagement sans calendrier, c'est du flan !
La réponse n'est vraiment pas à la hauteur !
Comme le 49.3 de la Première ministre !
Non, la gauche !
On a tous les droits !
C'est la réalité !
Décaler pour mieux sauter !
Allez donc les voir !
Qu'est-ce qu'il en a fait ?
Il faut débourser près de 2 800 euros par mois pour une chambre aux Blés d'or, chez Korian, à Castelnau-de-Lévis, 2 500 euros pour l'Ehpad de Lisle-sur-Tarn, et 2 000 euros pour l'Ehpad public La Renaudié à Albi, qui constitue la fourchette basse. Tout cela pour que nos aînés soient perfusés cet été, faute de personnel en nombre suffisant pour leur donner à boire régulièrement en cas de canicule. Dois-je continuer ou est-ce clair ? Les tarifs pour loger nos aînés en Ehpad sont très supérieurs au revenu médian des retraités qui s'élève à 1 800 euros par mois selon l'Insee. C'est ce qui explique la création de l'ASH visant à prendre en charge tout ou ...
Voilà cinq ans que vous êtes au pouvoir !
tout en continuant à plaider pour que le métier de secrétaire de mairie soit doté d'un réel statut.
Cette situation n'est pas à la hauteur du sacrifice et de l'investissement consentis par ces femmes dans leur métier. Un changement d'appellation, une promotion de la catégorie C à la catégorie B ou des formations en plus grand nombre – même si elles sont les bienvenues – ne régleront pas toutes les causes du manque d'attractivité inhérent à ce métier, pourtant essentiel et passionnant. Ce texte comporte des défauts et des manques que vous n'avez pas voulu corriger. Il constitue cependant une première marche à la revalorisation de ce métier dont dépendent près de 29 000 communes, dont un grand nombre est situé en zone rurale. C'est pourquoi la France ...
Ce texte ne va pas révolutionner la vie professionnelle de secrétaire général de mairie. Véritables couteaux suisses, aptes à intervenir dans divers domaines tels que les finances publiques, l'urbanisme ou encore la rédaction d'actes administratifs, les secrétaires de mairie exercent au quotidien une veille juridique pour assister et conseiller le maire, et forment avec lui un duo de choc. Mais il ne suffit pas de vanter leurs mérites. L'examen de cette proposition de loi aurait pu être l'occasion d'une amélioration significative de leurs conditions de travail, de leurs conditions salariales et, plus largement, de leurs conditions de vie. Il n'en est rien. Pour ...
Secrétaire de mairie : un métier exercé à 94 % par des femmes ! Cette statistique simple permet de résumer la situation. La discussion de cette proposition de loi, visant à revaloriser le métier de secrétaire de mairie, n'aurait pas lieu si ce métier était exercé à 94 % par des hommes : qui dit métier féminisé dit métier méprisé et précarisé.
Un tiers des secrétaires de mairie seront à la retraite d'ici à 2030. Les secrétaires en poste n'en peuvent plus. Le temps presse.
Le Gouvernement doit prendre ses responsabilités et proposer des mesures fortes pour renforcer l'attractivité de ce métier essentiel. Les solutions sont connues : évolution du statut et revalorisation du salaire, combiné au soutien financier aux communes.
Les députés du groupe LFI – NUPES ne souhaitent pas étendre aux communes de 1 000 à 2 000 habitants la possibilité de recruter de manière permanente des contractuels comme secrétaires de mairie. Embaucher un contractuel est déjà possible pour les communes de moins de 1 000 habitants, mais nous ne souhaitons pas élargir cette possibilité. En effet, nous ne voulons participer à cette casse de la fonction publique. La contractualisation à tour de bras n'est pas la solution pour un métier qui fait partie des douze métiers où la tension pour recruter est la plus forte dans la fonction publique territoriale. L'ouverture à la contractualisation n'attirera pas ...
Une fois ce boulot effectué, la journée n'est pas terminée : les tâches domestiques continuent, car 80 % des femmes font la cuisine et le ménage au moins une heure par jour, contre 36 % des hommes. Pour l'ensemble de ces raisons, je tiens à ce que la formation se déroule sur le temps de travail. De plus, il convient qu'elle ne soit pas effectuée à distance : les échanges en seront plus agréables et constructifs pour l'ensemble des secrétaires de mairie.
La dénomination du métier d'attachée d'administration communale – pardon, de secrétaire de mairie ou de secrétaire générale de mairie, appelez-le comme vous voulez – ne changera rien à la vie des agentes. Cette profession est exercée à 94 % par des femmes, qui jonglent parfois entre quatre communes, comme me l'a expliqué Sylvie, secrétaire de mairie dans le Gers, qui dépense plus de 300 euros par mois en carburant, sans compter le temps de trajet non rémunéré entre les communes, tout cela pour être payée à peine un Smic. S'ajoutent à cela les heures supplémentaires nécessaires pour boucler l'ensemble des tâches qui incombent aux secrétaires de ...
Par cet amendement, les députés du groupe LFI – NUPES formulent le souhait que les secrétaires de mairie puissent accéder au cadre d'emploi de la catégorie B sans passer par la case de la formation qualifiante. En effet, les secrétaires de mairie, qui exercent parfois en catégorie C depuis de nombreuses années, sont la clef de voûte des mairies des petites communes. Accomplissant des missions relevant de la comptabilité, des ressources humaines, du droit public et du secrétariat, elles s'adaptent en fonction des communes à divers logiciels et aux attentes de chaque maire avec qui elles nouent une relation de confiance. Les contraindre à suivre une formation ...
L'appellation « secrétaire de mairie » est désuète et réductrice, car ce métier est un rouage essentiel des petites communes, notamment rurales. C'est pourquoi nous souhaitons ouvrir le débat en proposant de la remplacer par celle d'« attaché d'administration communale ». Lors des auditions que j'ai menées en amont de l'examen de la proposition de loi, j'ai notamment eu l'occasion d'échanger avec Noémie, secrétaire de mairie dans le Tarn, qui est à l'initiative de la création de l'association départementale des secrétaires de mairie. Face à l'isolement, ces femmes – pour rappel, ce métier est exercé à 94 % par des femmes – s'organisent pour échanger ...
Nous sommes opposés à l'annulation des crédits du programme 112 Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire, particulièrement important pour les collectivités puisqu'il permet par exemple de financer les dépenses d'ingénierie locale ou les maisons France Services. L'État ne doit pas se délester toujours plus de ses obligations de service public sur le dos des collectivités. Un rapport sénatorial de 2022 soulignait que le coût de fonctionnement annuel moyen des établissements France Services était bien supérieur à l'engagement de l'État. Bien que celui-ci ait annoncé une augmentation progressive de la subvention à ces structures, le ...
Vivement que la commission d'enquête sur les crèches demandée par le groupe LFI – NUPES entame ses travaux, afin que toute la lumière soit faite, que vous ouvriez enfin les yeux et que vous admettiez les faits !
Le défaut d'attention et de soins apportés aux enfants, les dépassements des capacités d'accueil, la non-conformité des protocoles de sécurité : tous ces faits, sur lesquels vous fermez les yeux, sont le quotidien de milliers d'enfants. Par votre inaction, vous êtes en train de fabriquer des générations d'enfants maltraités.
Ces astreintes peuvent être prononcées par le président du conseil départemental ou le représentant de l'État dans le département en cas de non-respect des injonctions par les établissements accueillant de jeunes enfants après un délai raisonnable et tant qu'ils n'ont pas remédié aux risques ou aux manquements identifiés. Elles sont toujours proportionnées aux manquements, mais il est bel et bien nécessaire de rehausser ce plafond. La santé de nos enfants est en jeu et ces astreintes doivent avoir une force dissuasive.
Ces propos, adressés à des tout-petits, sont tirés du rapport de l'Igas publié le 11 avril dernier, qui qualifie de « très disparate » la qualité d'accueil dans les crèches à la suite de la visite de plus de trente-six établissements publics et privés. Cet amendement, déposé par les membres du groupe LFI – NUPES, vise à fixer le plafond des astreintes à 10 000 euros par jour au lieu de 1 000.
« Tu chouines pour rien, tu sens mauvais, je vais te tabasser. »
Lorsqu'un parent apprend que son enfant est touché par une affection de longue durée, c'est toute une vie qui se voit bouleversée et qui doit être repensée dans l'urgence et la douleur. Malgré la tristesse, ces parents soucieux et inquiets pour leur enfant gravement malade doivent se démener tout en continuant d'aller travailler et de s'occuper de ses frères et sœurs, comme si de rien n'était. Ils doivent aussi dégager du temps pour effectuer les innombrables démarches administratives et honorer les rendez-vous médicaux. Ces démarches administratives sont longues et laborieuses, mais elles sont surtout nécessaires pour obtenir ne serait-ce qu'une carte ...
Et quand les greffiers vous regardent, ils se mettent en grève ! Y compris dans le département du rapporteur !
Les greffiers sont en grève !
Vous trahissez le peuple !
Ce n'est pas vrai !
Nous voulons créer la possibilité pour les entreprises qui réalisent des bénéfices exceptionnels d'effectuer un versement pour les salariés de leurs sous-traitants. Ces derniers participent eux aussi à la production de richesses dans l'entreprise donneuse d'ordre. Dans l'hôtellerie, par exemple, les femmes de chambre sont souvent en sous-traitance alors qu'elles exercent l'activité principale : sans elles, aucun hôtel ne peut fonctionner. Les bénéfices se font grâce au travail de tous, qu'ils soient internes ou en sous-traitance. Il nous semble donc important de rendre possible l'accès de ces salariés au partage des bénéfices. Je le répète : ils concourent ...
C'est n'importe quoi !
Quasiment, ce n'est pas jamais !