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Commission des affaires sociales - Intervention le 27/03/2024

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Nadège Abomangoli

Notre amendement vise, au contraire du précédent, à renforcer le texte. À nos yeux, c'est à l'employeur de prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger la santé menstruelle et gynécologique de ses employées. Il doit être tenu pour responsable de la mise en place d'un accès à des sanitaires adaptés, à des protections menstruelles et à une salle de repos – nous aimerions d'ailleurs en bénéficier à l'Assemblée. Le renvoi à la négociation collective risque de réduire l'effectivité du droit à bénéficier d'un poste, d'horaires et d'un environnement de travail adaptés. Nous insistons sur l'importance d'une obligation légale à la fois ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 27/03/2024

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Nadège Abomangoli

Votre dispositif règle la question du jour de carence. En revanche, la rédaction ne garantit pas le maintien intégral de la rémunération journalière si la personne est affiliée au régime général et si sa convention collective ne comprend pas une clause de maintien de salaire. En effet, le calcul des indemnités journalières conduit à verser 50 % du salaire journalier de base. Si le salarié a un an d'ancienneté, il a droit à un complément employeur, ce qui porte l'indemnisation à 90 %. Cependant, les salariés travaillant à domicile, les saisonniers et les salariés intermittents ou temporaires sont exclus du bénéfice de ce complément. Le dispositif ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 27/03/2024

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Nadège Abomangoli

65 % des femmes salariées ont déjà été confrontées à des difficultés liées aux règles au travail. Votre rapport détaille ces réalités, désormais connues et documentées. Pourtant, les personnes menstruées sont contraintes de choisir entre perte de salaire et travail dans la douleur. Le texte met en lumière un sujet majeur ayant trait aux conditions de travail en contexte patriarcal, le culte de la performance invisibilisant et méprisant tout ce que l'on perçoit comme une fragilité. Votre proposition, monsieur le rapporteur, va dans le bon sens, celui d'une meilleure prise en compte de la santé et du bien-être au travail des femmes et des personnes ...

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Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république - Intervention le 28/02/2024

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Nadège Abomangoli

Il tend à engager une réflexion sur l'ouverture des actions de groupe aux infractions à caractère raciste et discriminatoire. La CNCDH estime à 1,2 million le nombre d'actes à caractère raciste, alors que le ministère de l'intérieur ne relève que 13 000 infractions : l'écart est considérable. La Défenseure des droits, quant à elle, indiquait l'année dernière que le levier du signalement et du recours individuel a de fortes limites et fait peser sur la victime un risque de représailles et de difficulté à faire la preuve de la discrimination. La question est cruciale, car il ne faut pas voir le racisme et l'antisémitisme comme une somme de propos et ...

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Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république - Intervention le 28/02/2024

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Nadège Abomangoli

Il porte sur la formation des magistrats au sein des pôles anti-discrimination. Nous reconnaissons que ces pôles ont permis une meilleure prise en compte du caractère raciste des infractions et le développement du réseau de sensibilisation et de prévention, mais nous regrettons qu'à ce jour, leurs magistrats n'aient reçu que peu de formation, voire aucune, au contentieux des infractions discriminatoires. Il y a une forme de déni à répondre que demander une meilleure prise en compte des phénomènes de racisme et d'antisémitisme dans notre société serait infantilisant. La CNCDH regrette qu'aucune formation obligatoire n'ait été prévue jusqu'à présent ...

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Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république - Intervention le 28/02/2024

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Nadège Abomangoli

« La race n'existe pas, mais elle tue. » « La race n'existe pas, pourtant elle est partout. » Ces mots sont ceux de la sociologue française Colette Guillaumin dans L'Idéologie raciste, ouvrage publié en 1972. Quarante ans plus tard, la Défenseure des droits s'alarme car la discrimination raciste ne fait l'objet d'aucune politique publique d'ampleur. Pourtant, le venin du racisme et de l'antisémitisme est partout. Des millions de citoyens sont exclus de la société et mis en danger dans leur intégrité physique et même morale. Les personnes d'origine étrangère ou perçues comme telles, les personnes assignées à une prétendue appartenance raciale sont ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 14/02/2024

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Nadège Abomangoli

Une crise humanitaire est en cours depuis deux décennies dans l'Est de la République démocratique du Congo. Elle est le fruit d'une déstabilisation grave émanant de groupes armés, scories des deux guerres intervenues dans cette région entre 1996 et 2003. Des hommes, des femmes, des enfants sont déplacés, exploités, violés, tués par des factions armées qui font régner la terreur. L'un de ces groupes aujourd'hui mis en cause, le M23, serait, selon des experts onusiens, soutenu par le Rwanda. À la fin du mois d'octobre 2023, mes collègues Arnaud Le Gall et Carlos Martens Bilongo se sont rendus dans le Nord-Kivu pour constater le désastre et recueillir les ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 14/02/2024

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Nadège Abomangoli

L'alinéa 37 fait référence au « soutien inconditionnel, entier et constant de la France envers l'Arménie ». L'adjectif « inconditionnel » nous semble inapproprié s'agissant du soutien apporté à un État. Si entier et constant que soit notre soutien à l'Arménie, il doit être soumis au respect des principes du droit international et des conventions qui en découlent. Nous avons tous dénoncé les attaques armées, le nettoyage ethnique, les déplacements de population et la volonté d'effacer la culture arménienne. Tous sans exception, nous nous sommes fondés sur le respect du droit international, avec des mots très forts, pour affirmer notre soutien au ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 14/02/2024

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Nadège Abomangoli

Notre groupe soutient le peuple arménien face à l'Azerbaïdjan. Si nous souscrivons aux objectifs de la proposition de résolution, nous nous interrogeons sur sa portée. En effet, plusieurs contradictions traversent les diplomaties française et européenne. En juillet 2022, l'UE a signé un accord gazier d'envergure avec l'Azerbaïdjan. Le 5 octobre 2023, le Parlement européen a demandé une suspension de cet accord, sans effet. Emmanuel Macron considère que le temps n'est pas aux sanctions et qu'il faut continuer à discuter avec l'Azerbaïdjan. Certes, il faut saluer la désescalade des tensions diplomatiques mais il faut garder des moyens de pression. Le ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 07/02/2024

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Nadège Abomangoli

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Commission d'enquête sur l'attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de télévision à caractère national sur la télévision numérique terrestre - Intervention le 01/02/2024

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Nadège Abomangoli

Le 20 décembre 2023, la CGT et le Syndicat national des journalistes d'Altice Media ont publié un communiqué de presse selon lequel « En invitant Thaïs d'Escufon à venir en plateau débattre en direct sur les violences sexistes et sexuelles hier soir, notre chaîne a sciemment laissé la parole à une militante d'extrême droite qui a multiplié les contre-vérités et les incitations à la haine raciale. » La conclusion était assez sévère : « Vive la liberté d'expression, non au racisme en direct à la télé, à une heure de grande écoute. » À la suite d'un tel communiqué, comment s'instaure en interne le dialogue avec les syndicats, et au sein des ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 24/01/2024

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 24/01/2024

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 24/01/2024

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 24/01/2024

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 24/01/2024

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 24/01/2024

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 17/01/2024

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Nadège Abomangoli

La croissance économique de l'Afrique ralentit ces dernières années. En effet, la Banque mondiale prévoit une progression de 2,25 % en Afrique subsaharienne en 2023, soit une baisse de plus de 2 points en deux ans. Bien sûr, ce chiffre post-crise Covid cache de fortes inégalités régionales. Par exemple, l'Afrique de l'Ouest est beaucoup plus dynamique que l'Afrique de l'Est mais, au total, 50 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Ainsi, le continent est le premier bénéficiaire de l'APD à hauteur d'environ 50 milliards par an selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Monsieur Zinsou, en tant que président d'une ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 20/12/2023

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Nadège Abomangoli

Ma question porte sur l'architecture générale de la politique d'aide publique au développement et sur la place que pourrait occuper la commission d'évaluation. L'APD est à peu près sortie du giron du ministère des affaires étrangères et repose largement sur l'Agence française de développement, qui dépend comme tout le monde des arbitrages de Bercy, en coordination avec Matignon, et des réunions du CICID, à des dates aléatoires. Ajoutons à cela un conseil présidentiel du développement sorti du chapeau et vous obtenez une politique de l'aide publique au développement sans cap débattu par le Parlement. La commission d'évaluation, qui interviendrait a ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 29/11/2023

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Nadège Abomangoli

Le financement de l'APD constitue un défi ; or le Gouvernement a renoncé à l'objectif de porter l'APD française à 0,7 % du RNB d'ici à 2025 et reporté toute mesure visant à inscrire cette aide dans la durée. Lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2024, plusieurs amendements relatifs à la TTF ont été adoptés par la commission des finances mais ils ont été écartés par le Gouvernement dans le cadre d'un énième 49.3. La part de la TTF allouée à l'APD est plafonnée depuis 2017, malgré des recettes record récoltées chaque année. De la même façon, la part de la TSBA destinée à l'APD est identique depuis 2015. En parallèle, les pays du ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 22/11/2023

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Nadège Abomangoli

Cet amendement demande à l'État d'établir un plan d'action pour l'offre de formation à destination des agents de la CNDA. Le manque d'accès à des formations spécifiques ne permet pas aux agents et aux juges de pouvoir traiter certains dossiers de manière efficace et impartiale. Des formations internes à la CNDA, avec des travaux d'analyse pratique, permettraient d'appréhender les audiences de manière plus humaniste et avec les connaissances nécessaires pour mieux comprendre les dossiers. Ces formations pourraient porter sur les violences sexuelles, sur les troubles post-traumatiques et sur la communauté LGBT, afin de prendre en compte toutes les dimensions ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 22/11/2023

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Nadège Abomangoli

Monsieur le rapporteur, il ne faut pas oublier la réalité opérationnelle des officiers de protection. Pour l'avoir été à l'OFPRA, à la commission de recours des réfugiés, je sais que, face à une masse de dossiers à traiter, le critère du pays est le premier examiné. Le traitement est moins poussé pour les dossiers des ressortissants des pays classés comme sûrs.

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 22/11/2023

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Nadège Abomangoli

Nous refusons le principe de la liste des pays d'origine prétendument sûrs, qui prive le demandeur d'asile d'un droit de séjour le temps que sa demande soit examinée et conduit à mener une procédure accélérée au cours de laquelle l'évaluation individuelle du demandeur est moins poussée, ce qui constitue une atteinte au principe d'égalité. La pertinence de cette liste peut être questionnée : la Serbie, le Monténégro et le Kosovo se voient régulièrement reprocher de violer la liberté d'expression et l'indépendance de la justice ; y figure également l'Inde, qui a été accusée par le Canada d'exécutions extrajudiciaires et extraterritoriales de ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 22/11/2023

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Nadège Abomangoli

L'amendement vise à ce que les demandeurs d'asile puissent être accompagnés d'un avocat ou d'une association lors de l'enregistrement de leur demande au sein des pôles France asile.

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 22/11/2023

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Nadège Abomangoli

L'amendement AE35 propose que les demandeurs d'asile puissent obtenir l'autorisation de travailler dès le dépôt de leur demande auprès de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides, au lieu de devoir attendre six mois. Ce délai est une incongruité qui participe à l'isolement des personnes et à leur précarisation alors qu'elles entament des démarches afin de rester en France. L'article 4 du projet de loi prévoit que les demandeurs de certains pays sont exemptés de ce délai. Au nom du principe de dignité de la personne humaine, tout demandeur d'asile doit pouvoir accéder au travail dès le dépôt de sa demande, puisqu'on ne peut pas ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 22/11/2023

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Nadège Abomangoli

Je suis toujours étonnée d'entendre des groupes politiques qui s'érigent en gardiens de la souveraineté nationale souhaiter confier à des pays tiers le traitement des exilés. C'est complètement contradictoire et contre-productif.

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 22/11/2023

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Nadège Abomangoli

J'ai bien entendu que vous souhaitiez que la dimension climatique ainsi que les aspects géopolitiques soient pris en compte dans le rapport parmi les causes des migrations. Ce sont des sujets que nous mettons régulièrement en avant. Il serait toutefois opportun de prendre l'engagement qu'à la suite du débat annuel, les critères d'évaluation en matière de droit d'asile puissent être réexaminés, et notamment le critère des pays d'origine sûrs. Je rappelle à nos collègues du Rassemblement national que cette notion de pays d'origine sûrs n'a pas de rapport avec la sécurité publique en France mais qu'elle concerne la sécurité des personnes qui souhaitent ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 22/11/2023

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Nadège Abomangoli

Notre amendement prévoit que le rapport du Gouvernement fournit une évaluation de la situation des réfugiés climatiques et, plus globalement, des répercussions du réchauffement climatique sur les migrations. Ce rapport doit en effet servir à autre chose qu'à une forme de chasse aux migrants. Vous ne mentionnez jamais la question des réfugiés climatiques. Or, en 2022, leur nombre a atteint 33 millions, soit 40 % de plus que l'année précédente. Ce sont des chiffres frappants. L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) estime qu'il y aura un milliard de réfugiés climatiques dans les trente prochaines années. Le changement climatique est une ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 21/11/2023

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Nadège Abomangoli

Cela fait des mois, voire des années, que les propos les plus indignes sont répétés sur les plateaux et dans l'hémicycle. Les immigrés et leurs enfants, français ou non, les exilés sont considérés comme la cause de tous les maux. Les musulmans sont désignés comme des ennemis de l'intérieur. Le racisme anti-arabe bat son plein. L'extrême-droitisation est en marche ! Chaque jour, nous assistons à des ratonnades médiatiques et politiques menées par la droite extrême et l'extrême-droite. Les pires dérives sont permises par cet énième projet de loi Darmanin sur l'immigration. Le Sénat s'est bien illustré en supprimant l'aide médicale de l'État (AME), ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 18/10/2023

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Nadège Abomangoli

Nous appelons l'attention sur la multiplication des recours à des prestataires dans la réalisation de nos missions de service public. Depuis plusieurs années, les millions de Français et d'étrangers qui dépendent des réseaux consulaires constatent une baisse générale de la qualité des services publics consulaires. Les interlocuteurs sont de moins en moins identifiables. Les délais de prises de rendez-vous et de délivrance ne cessent de croître. La situation est telle que, dans plusieurs pays, des commerces parallèles, parfois à proximité de nos établissements, se multiplient pour proposer des prises de rendez-vous. Au Sénégal par exemple, contre ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 18/10/2023

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Nadège Abomangoli

Cet amendement vise à ajouter, parmi les objectifs de l'action Accueil des élèves français du réseau AEFE, celui de favoriser l'inclusion des élèves en situation de handicap et, pour ce faire, l'assortit de l'indicateur des parts d'heures d'accompagnement attribuées.

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 18/10/2023

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Nadège Abomangoli

Par le biais de cet amendement d'appel, nous souhaitons clarifier notre modèle de prise en charge des frais des consuls honoraires, qui assurent des missions de service public permettant le bon fonctionnement de notre réseau consulaire. Ils ne sont pas rémunérés mais les frais inhérents à leur mission sont pris en charge par l'État. Ce modèle soulève des difficultés. En raison des retards de remboursement, les consuls honoraires sont souvent contraints d'avancer les sommes sur leurs deniers personnels. Au Laos, un consul honoraire m'a dit que ses billets de train ne lui sont pas toujours remboursés. D'autres États, comme les Pays-Bas, ont choisi un modèle ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 18/10/2023

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Nadège Abomangoli

Nous voulons mettre fin à ce que nous considérons comme une anomalie dans la délivrance de l'allocation aux adultes handicapés (AAH). Les CCPAS demandent un taux d'incapacité de 80 % pour en accorder le bénéfice, alors que, dans l'Hexagone, ce taux peut être de 50 % si le handicap empêche de travailler suffisamment. Nous y voyons une forme de rupture d'égalité entre les citoyens, selon qu'ils vivent à l'étranger ou non, et un refus de prise en compte du handicap, alors même que la détection du handicap fait des progrès et que nous assistons, depuis plusieurs années, à une augmentation des cas de maladies chroniques susceptibles de provoquer des ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 18/10/2023

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Nadège Abomangoli

Cet amendement vise à revaloriser les aides accordées par les conseils consulaires pour la protection et l'action sociale (CCPAS).

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 18/10/2023

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Nadège Abomangoli

Cet amendement vise à augmenter les bourses scolaires pour favoriser l'accès des élèves français au réseau AEFE, dans un contexte de forte inflation et de hausse des frais de scolarité dans de nombreux établissements.

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 18/10/2023

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Nadège Abomangoli

Nous souhaitons élargir l'accès à la protection universelle maladie aux Français de l'étranger. Nos ressortissants habitent souvent des pays ne disposant pas de sécurité sociale universelle ou dans lesquels l'accès aux services de santé de qualité est réservé à une frange privilégiée de la société car il faut avancer des frais élevés. Certains sont confrontés à une précarité grandissante en raison de la crise inflationniste. Les ressortissants français à l'étranger n'ont pas tous des revenus élevés, contrairement à une image d'Épinal répandue. Il est de notre responsabilité de garantir un accès à la protection de santé à tous les ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 18/10/2023

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Nadège Abomangoli

Il s'agit de soulever la question du poids de la France dans de nombreuses organisations internationales. La France recule dans le classement des principaux contributeurs, ce qui entraîne une perte d'influence. Pourtant les conflits en Ukraine, en Palestine et en Israël témoignent de la nécessité d'une diplomatie au service de la paix. Pour construire la paix, il faut se doter de moyens. L'ONU est la seule organisation universelle reconnaissant l'égalité entre les États et les peuples. Elle devrait être la seule à même de résoudre les conflits. Notre groupe appelle à un renforcement du financement de l'ONU et de ses agences pour permettre la construction de ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 18/10/2023

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Nadège Abomangoli

La diplomatie française a longtemps été le parent pauvre des budgets successifs : moyens réduits à peau de chagrin, fermeture de consulats et dégradation continue des services aux Français de l'étranger, détricotage continu du tissu diplomatique et influence décroissante de la France à l'international, à mesure qu'elle se fourvoyait, à nos yeux, dans sa politique étrangère et renonçait au non-alignement. La progression des crédits alloués à l'action extérieure de la France, actée par l'Exécutif pour les années à venir, est donc une bonne nouvelle – à relativiser au regard de l'inflation –, même si les montants en hausse ne compenseront pas ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 11/10/2023

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Nadège Abomangoli

Que nous manque-t-il pour contrer la propagande massive réalisée par certains pays, qui, eux, savent s'en prémunir ?

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 11/10/2023

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Nadège Abomangoli

L'indicateur 2.2 « Capacité des fonds multilatéraux à mener avec succès des projets compatibles avec la réalisation de leurs objectifs de développement » révèle qu'en 2022, 46 % des projets soutenus par le Fonds africain de développement n'étaient pas jugés satisfaisants. C'est une anomalie si l'on compare avec d'autres grands fonds multilatéraux, où la cible de 75 % de satisfaction est atteinte. Nous demandons un rapport, afin de connaître les raisons de ce relatif mais durable échec alors que le Fonds, ces dernières années, bénéficiait de versements annuels d'environ 150 millions d'euros.

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 11/10/2023

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Nadège Abomangoli

Nous souhaitons revenir sur la décision contre-productive prise par le Gouvernement qui consiste à sanctionner le Mali, le Niger et le Burkina Faso. En 2022 et en 2023, face à la dégradation des relations diplomatiques, les autorités françaises ont suspendu tout versement au titre de l'APD. Utiliser cette dernière comme un outil de chantage diplomatique constitue à nos yeux un dévoiement complet. Les premières sanctionnées sont les populations vulnérables et un certain nombre de projets en cours sont menacés. On met en péril les opérateurs dans ces pays et leur action est complètement balayée. L'intérêt général humain doit être la principale ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 11/10/2023

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Nadège Abomangoli

Ayant été moi-même rapporteure pour avis sur les crédits de cette mission budgétaire l'année dernière, je sais que le sujet est passionnant. Les crédits de paiement alloués à la solidarité internationale stagnent, ce qui va à l'encontre de la loi d'orientation et de programmation adoptée à l'unanimité voilà deux ans. Cette situation est alarmante, compte tenu des besoins criants qui se manifestent dans les pays les plus défavorisés. Vous évoquez à ce titre les carences de l'aide publique au développement française en matière de santé maternelle et infantile. En réalité, c'est l'ensemble de l'accès à la santé qui semble lésé par la politique ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 04/10/2023

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Nadège Abomangoli

Il y a quelques jours, des élus communistes de la ville de Paris ont demandé que les biens immobiliers supposés mal acquis de la famille Bongo soient récupérés par l'État puis par la municipalité pour en faire des logements sociaux. Cette demande nous surprend. Ce qui est supposé avoir été pris aux Gabonais doit leur revenir à l'issue d'une procédure judicaire transparente. Dans le cas contraire, il s'agirait d'une énième spoliation du peuple gabonais, alors que notre pays a déjà été accusé de laxisme, voire de complicité, face à des investissements immobiliers douteux réalisés par des chefs d'État étrangers sur son sol. Les autorités ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 27/09/2023

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Nadège Abomangoli

Le Gouvernement français est-il hypocrite en matière de défense des mers et des océans ? La prestigieuse revue scientifique Nature a répondu oui dans un éditorial paru début septembre. Elle y dénonce l'incohérence entre les promesses et les actes des champions autoproclamés de l'océan, citant nommément la France. Vous vous félicitez de la signature du traité sur la protection de la haute mer car il est bénéfique pour la biodiversité. C'est un premier pas que nous saluons également. Malheureusement, la France a dans le même temps fait enterrer en juin dernier une résolution contre la surpêche du thon dans l'océan indien, alors que cette mesure était ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 19/07/2023

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Nadège Abomangoli

C'est donc à Paris que la Banque mondiale recentrera une grande partie de son activité en Europe. Sur la forme, nous pensons comme vous qu'il s'agit d'un choix bienvenu. Sur le fond, la question est plus sensible. Si l'on étudie les activités de la Banque mondiale comme vous l'avez fait, monsieur le rapporteur, on s'aperçoit que cette institution est l'un des bras armés des politiques néolibérales issues du consensus de Washington. Pour résumer, aux yeux de la Banque mondiale, le problème est quasi systématiquement dans la dépense publique et les services publics. Dans son ouvrage La Grande Désillusion, Joseph Stiglitz démontre que les politiques ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 12/07/2023

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Nadège Abomangoli

Dans deux mois, plusieurs dizaines – voire plusieurs centaines – d'étudiants seront désemparés. Ils ne seront pas sur les bancs des universités à Paris XIII, à Marseille ou à Nanterre, à cause des blocages institutionnels dans la délivrance de visas aux étudiants. Comme chaque année, des visas seront refusés. C'est une issue terrible pour les étudiants, après une attente anxieuse et un parcours du combattant qui se trouve coupé net, malgré parfois l'accord d'une université ou d'une grande école. Ces cas existent depuis trop longtemps et se multiplient, alors que les procédures de délivrance des visas deviennent de plus en plus complexes. Les taux ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 28/06/2023

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Nadège Abomangoli

La semaine dernière a eu lieu le sommet pour un nouveau pacte financier mondial, à l'occasion duquel le président Macron s'est voulu le VRP de la solidarité internationale. Il a dressé un constat implacable : la lutte contre la pauvreté est une nécessité pour répondre aux objectifs de développement durable et sauver la planète. Simultanément, la solidarité internationale connaît des difficultés de financement. Nous partageons les constats mais peinons à voir quelles peuvent être, en conséquence, les inflexions dans le système de l'aide publique au développement française. L'AFD s'inscrit dans le bilatéral mais, depuis votre position, quelles sont ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 21/06/2023

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Nadège Abomangoli

Avec vous, l'économie semble très facile. Vous avez évoqué des promesses non tenues en matière d'aide publique au développement, notamment dans la lutte contre le changement climatique. Selon Oxfam, 27 000 milliards de dollars devront être mobilisés pour lutter contre les changements climatiques. De votre côté, vous avez parlé de 500 milliards de dollars. Pourriez-vous nous décrypter le chiffre communiqué par Oxfam ? S'agissant du mécanisme d'assurance en cas de crise grave – et instruits par l'expérience de la Covid –, comment pourrait-on organiser un système assurantiel mondial ? Comment pourrait-il être alimenté ? Les institutions multilatérales ...

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