Alors que la courbe de la pauvreté chez les mineurs suit la courbe de l'obésité – elles sont toutes deux à la hausse –, les jeunes sont plus que jamais ciblés sur les réseaux sociaux par des publicités qui ne peuvent qu'aggraver la situation, comme en attestent la Ligue nationale contre le cancer et les associations de consommateurs. Ma demande de rapport vise à déterminer l'impact de cette loi sur les jeunes, notamment en termes de consommation de produits alimentaires néfastes à leur santé. Je ne doute pas que notre collègue Guedj ici présent, grand spécialiste de la dénutrition, estime lui aussi très important de se préoccuper de l'impact du contenu ...
M. le rapporteur évoque les gros producteurs mais moi, j'ai vu les paysans. Par dizaines, ils nous disent qu'il ne faut pas avancer les négociations tant la situation est difficile. Nous avons reçu ensemble des groupes comme Sodiaal : ils nous ont annoncé en personne qu'ils augmenteraient le prix – au détriment du consommateur, donc. Quant aux « gros » producteurs, cela n'existe pas, à part la ferme des 1 000 vaches, peut-être ; nos paysans, eux, possèdent entre 100 et 130 vaches, et sont tous contre ce que nous sommes en train de faire concernant la filière laitière. Allons-nous faire un simple coup d'essai ? Non, il faut sauver nos paysans ! Il faut sauver la ...
Je voudrais vous alerter sur un vrai danger. Nos discussions de cet après-midi portent sur les prix bas, mais ne nous méprenons pas : prix bas n'est pas synonyme de juste prix. Un prix bas, c'est autant de changements dans les recettes, d'ajout de sel, de sucre, de gras ; c'est du juste prix que nous devons débattre. Par ailleurs, la ministre a dit qu'avec ce texte, elle faisait un pari. Il ne faudrait pas que ce pari soit perdant-perdant : si les prix baissent pour les consommateurs, c'est parce que la grande distribution aura étranglé nos paysans et PME dans les négociations ; et si, comme je le crois, les prix sont finalement revus à la hausse, alors nous n'aurons ...
Ils tendent à rééquilibrer le rapport de force, aujourd'hui favorable à l'assureur, au détriment de l'assuré. L'amendement n° 10 vise à autoriser l'assuré à demander à une expertise, prise en charge par l'assureur. L'amendement n° 12 vise à préciser que le délai de réalisation de l'expertise ne peut excéder deux mois. Il y a beaucoup trop d'exemples de jeunes qui ont acheté une maison, qui sont à 1 euro près et qui n'ont absolument pas les moyens de demander une expertise. Il faut absolument leur permettre de le faire, afin de rétablir un équilibre.
Ah non ! C'est faux !
Vous vous appuyez sur l'Inrae !
Nous devons agir conjointement pour essayer d'arrêter de tuer les Français. Ce combat, nous le mènerons ici et, je le dis à M. de Fournas, nous le mènerons aussi avec vous au niveau européen, si vous le voulez bien.
Et on va continuer à tuer les Français ! Nous ne résisterons pas ces lobbyistes qui essaient de nous dire qu'il faut diminuer la dose. C'est comme si vous étiez devant une piscine de 10 mètres de profondeur et que l'on vous demande de plonger à 8 mètres alors que vous ne savez pas nager. Vous êtes mort quand même !
Dans le cadre d'un rapport parlementaire, nous avons interrogé les chercheurs Océane Martin et Jérôme Santolini. Qu'ont-ils dit ? Ça tue !
Nous avons parlé de la science. Le Circ, voulu par le général de Gaulle, a dit que ça tue ! Nous nous sommes tournés vers l'Anses. En juillet, l'Anses a dit que ça tue !
N'oublions pas qu'il n'y a pas de doses journalières sur ces produits qui donnent le cancer. Le groupe Écologiste a donc bien fait d'inscrire ce débat dans sa niche parlementaire. C'est un combat qu'il faut mener en commun.
Depuis cinquante ans, les industriels niaient que ça tuait. Enregistrés en vidéo lors de nos auditions, ils ont reconnu que ça tuait. Trois jours avant sa mort, Axel Kahn nous encourageait par SMS à continuer ce combat. Maintenait, il y a un consensus : ça tue, et ça tue les plus pauvres.
Tout d'abord je voulais remercier madame la rapporteure d'avoir soulevé ce débat très important. Il y a un consensus ici, que vous soyez sur ces bancs-ci ou ces bancs-là, sur le fait que le nitrite tue les Français.
Faisons très attention : il faut accompagner la transition. Allons-y, mais étape par étape.
Pendant dix-sept ans, j'ai diffusé dans les cantines scolaires un journal pour enfants, dont le tirage était de 600 000 à 1 million d'exemplaires par mois. Je souscris en grande partie à vos propos, mais je vous alerte sur un point : n'allons pas trop vite vers le repas végétarien. Sinon, ce sont les industriels qui fabriqueront les produits. Si nous augmentons progressivement le nombre de repas végétariens, il sera possible de recourir aux produits locaux. Si nous imposons des repas végétariens partout en même temps et en quantité, ce sont les industriels qui livreront les services de restauration des petites communes.
Les propositions du groupe Écologiste sont à l'honneur du Parlement : l'enjeu est de déterminer ce que l'on mangera demain et de bâtir une politique d'alimentation pour nos gosses.
Comme à Chartres !
Ça tue les Français !
Il n'y a pas de nitrites dans la véritable charcuterie corse !
C'est très juste !
Les paysans français font de la qualité ; nous devons la payer au juste prix. Le groupe Démocrate votera donc cet excellent texte des deux mains.
Je n'ai pas voté pour la ratification du Ceta – Accord économique et commercial global –, ni ne voterai pour le Mercosur. Le problème de l'agriculture française est simple : il ne faut pas imposer aux paysans français des normes qui ne s'appliquent pas aux produits que l'on importe.
Je ne remercierai pas non plus les membres du groupe La France insoumise, qui ne voteront pas ce texte, alors qu'il permet aux paysans de vivre. Nous sommes fiers de ce texte équilibré, qui ne fut pas facile à élaborer dans la conjoncture actuelle, alors qu'une certaine personne – vous l'aurez compris, je pense à M. Michel-Édouard Leclerc – tente évidemment, à grands coups de publicité, de passer pour M. Anti-inflation. Il n'est pas facile de faire manger les Français à un prix juste – c'est-à-dire non pas au prix le moins cher, mais à celui qui permet d'éviter la descente en gamme et les produits pas cher qui contiennent plus de sucre, plus de gras, plus ...
En revanche, je ne remercierai pas les membres du groupe Rassemblement national – leur parti est le seul à avoir reçu M. Michel-Édouard Leclerc, qui étrangle les paysans dans les box de négociation.
qui n'a cessé de défendre les agriculteurs.
…tout comme M. Travert, qui a défendu avec superbe le projet de loi Egalim, permettant aux agriculteurs de retrouver des revenus. Je remercie M. Benoit
Bien évidemment, je remercie les membres du groupe Socialistes, notamment M. Potier, ainsi que M. Garot, qui a tant fait par le passé pour lutter contre le gaspillage alimentaire…
Mes remerciements vont à Mme Pochon – parce que je l'ai bien écoutée –, pour son discours sur l'écologie qui, parfois, nous a éclairés sur l'agriculture et l'agroécologie.
Je remercie M. le rapporteur, qui a défendu fièrement le présent texte, permettant aux PME et à l'industrie françaises de mieux résister au rouleau compresseur de la grande distribution. Je remercie également, au sein du groupe Les Républicains, M. Nury, mais aussi MM. Bony et Descoeur, qui défendent depuis des années la paysannerie dans cet hémicycle.
Je souhaite remercier tous ceux qui défendent le bien-manger en France, l'un des objets de ce texte.
Dans cet hémicycle, nous sommes favorables à la production agricole biologique française ! Ce genre d'amendements a pour conséquence le retour à l'agriculture conventionnelle de producteurs de lait bio, pour lequel il n'y a pas de correspondance entre l'offre et la demande. Faites attention : avec l'adoption de ces amendements, ce sont des produits étrangers qui seront fournis aux Crous français !
Ces amendements peuvent paraître séduisants, mais ils sont dangereux pour les paysans français en agriculture biologique. Augmenter la part obligatoire de produits bio obligera les restaurants universitaires à les importer.
Où est la NUPES ?
Richard Ramos Je remercie les députés qui, à deux exceptions près, ont tous voté en faveur du texte, y compris les membres du groupe Socialistes et apparentés, qui n'ont pas cédé aux sirènes de la politique politicienne. Les animaux sauvages ne font pas de politique. Je regrette que les députés de la NUPES, par les voix de Mmes Belluco et Meunier, aient refusé de voter un texte visant à garantir leur libre circulation. Vous auriez dû préférer la pensée libre à la politique politicienne, et songer aux animaux.
Richard Ramos Ah ! Voilà des gens corrects et cohérents !
Richard Ramos L'extrême gauche ne veut pas libérer les animaux sauvages !
Richard Ramos Nous arrivons au terme de l'examen de la proposition de loi visant à limiter l'engrillagement des espaces naturels et à protéger la propriété privée. Nous avons réalisé, et je m'en réjouis, un travail consensuel, mené avec l'ensemble des groupes politiques ainsi qu'avec nos collègues sénateurs, sans oublier madame la secrétaire d'État et ses services. Ensemble, nous nous sommes accordés sur un texte juste, permettant l'équilibre entre la libre circulation des animaux sauvages et le respect de la propriété privée. Je remercie tous nos collègues de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, en particulier son président ...
Ce texte s'apprête à commencer sa navette entre l'Assemblée nationale et le Sénat ; il avance. Nous avons su tenir un débat parlementaire comme j'aimerais en voir plus souvent, dans lequel nous progressons malgré nos désaccords. Ce processus est nécessaire, car il est vain d'espérer trouver une réponse simple à une question si complexe. Merci, monsieur le rapporteur, d'avoir déposé cette proposition de loi. Je conclurai en assurant à M. de Fournas que je suis favorable à ce que les professionnels puissent s'exprimer sur une loi qui les concerne. Lorsque nous parlons d'agriculture, je préfère entendre parler un député agriculteur qu'un député qui n'y ...
Je remercie M. le rapporteur Descrozaille pour son travail exemplaire et respectueux de l'ensemble des oppositions, qu'il a su écouter. Je salue également l'actuel président de la commission des affaires économiques ainsi que son ex-président et désormais ministre délégué chargé de l'industrie, qui défendent celle-ci dans des moments difficiles. J'aimerais enfin dire aux députés du groupe LFI – NUPES qu'on les a peu vus travailler sur cette loi ; pourtant, les Français mangent trois fois par jour, et les paysans travaillent pour produire les biens alimentaires.
J'ai dit que vous étiez intelligent et que je ne l'étais pas assez puisque je ne comprenais rien ! Il n'y a pas de mise en cause personnelle !
Or, normalement, vous ne devriez pas affectionner l'esprit hors-sol.
Il faut sortir de l'idéologie et se rendre dans les fermes pour voir s'ils sont favorables à des prix planchers. Ce n'est pas ce qu'ils demandent ; vous êtes totalement hors-sol.
Je n'ai jamais rencontré un paysan, dans une cour de ferme, qui réclame un prix plancher, qu'il soit membre de la Confédération paysanne ou de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA). Pas un !
Vous êtes très intelligent, monsieur Léaument. Mais vous n'êtes jamais allé dans une ferme, ce n'est pas possible.
Ce n'est pas le sujet !