Adopter une loi, c'est bien ; l'appliquer, c'est mieux ! Cet amendement vise à s'assurer que les écoles maternelles et primaires ultramarines disposeront des moyens nécessaires pour proposer effectivement aux élèves qui le souhaitent un enseignement en langue régionale. Pourrez-vous nous en dire un mot, madame la ministre ?
…contre 13,3 % au niveau national. Le rapport de la Cour des comptes sur le système éducatif dans les académies ultramarines du 10 décembre 2020 explique que, si nous devons répondre à la forte revendication à l'égalité de traitement des élèves dans ces territoires, il faut néanmoins que l'éducation nationale apprenne à y appliquer différemment certains dispositifs. À travers cette proposition de loi, il nous est proposé d'utiliser les langues premières pour tenter d'y remédier. Il y a plus de dix ans, la loi pour la refondation de l'école de la République a inscrit la possibilité du recours à ces langues pour l'acquisition du socle commun de ...
Si la France est indivisible, elle est multiple. De l'Hexagone jusqu'à l'Océan indien, ses habitantes et ses habitants sont riches d'une culture commune qu'ils ont construite depuis plusieurs siècles et de ces cultures locales qui font la particularité de notre nation, et dont les langues font évidemment partie. Si à La Réunion, en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane et à Mayotte, on parle le français, bon nombre de leurs concitoyennes et concitoyens ont un autre idiome pour langue première. Je précise que je préfère parler de langue première plutôt que de langue régionale. D'ailleurs, quand les élections européennes sont au cœur de l'actualité ...
La sécurité sociale, c'est nous !
Supprimez le droit alors, ça ira plus vite !
Écoutez au moins la présidente !
Vous avez raison, madame la présidente. Je m'excuse auprès de vous, mais pas auprès de Mme la ministre.
Pardon, madame la présidente, mais j'ai dans ma circonscription un chef d'établissement qui invite les policiers à boire le café alors qu'ils giflent les élèves et les mettent en garde à vue ! C'est un scandale !
Alors, vous trouvez normal de donner des gifles ? On parle d'enfants giflés par la police ! C'est un scandale !
J'ai parlé des violences policières !
Ce sont ceux de tous les syndicats !
Cette politique de malveillance et d'intimidation permanente de nos enfants est contraire à la Convention internationale des droits de l'enfant, dont nous défendons tous, dans cet hémicycle, les principes – la France a d'ailleurs ratifié ce traité. Alors je vous le demande, madame la ministre : que comptez-vous faire pour que les enfants de la génération Macron ne soient pas sacrifiés sur l'autel de la violence – au point même, peut-être, d'être envoyés sur les champs de bataille européens ?
J'ai vu la vidéo concernant l'un d'entre eux : bien qu'il ne manifeste aucune agressivité, il est encerclé par plusieurs policiers, arrêté puis giflé sans raison par deux fois, avant d'être placé en garde à vue – toujours sans raison, si ce n'est celle d'humilier et de faire subir une pression quasi insoutenable à des gamins d'à peine 16 ans à qui on essaie d'apprendre à ne pas relever la tête.
Il y a aussi les internats, qui ciblent les élèves les plus en difficulté et sont un facteur de discrimination, ou encore le « choc des savoirs » qui enferme les élèves dans un parcours de déclassement. Cette violence psychologique s'accompagne d'une violence matérielle et physique qui s'exerce régulièrement à l'encontre de nos jeunes. Je rappellerai simplement, comme mon collègue Benjamin Lucas-Lundy avant moi, les événements survenus en décembre 2018 à Mantes-la-Jolie, où 151 jeunes avaient été obligés par la police à s'agenouiller sur le sol, mains derrière le dos, contre un mur de béton, ou encore, bien plus proche de nous, l'arrestation, il y a ...
Ce qui lie toutes ces lois, tous ces règlements, tous ces décrets, pourrait se résumer en un seul mot : violence. En effet, depuis maintenant sept ans, les personnels sont méprisés, sous-payés, harcelés ; la volonté des parents s'est dissoute dans un mécanisme visant à anéantir le principe de coéducation, et les élèves sont brutalisés par ces réformes qui s'ingénient à organiser une école maltraitante : si l'on en croit une étude de L'Étudiant, Parcoursup suscite toujours autant d'inquiétude et de stress parmi les jeunes, et le service national universel veut mettre au pas la jeunesse en lui faisant jouer les petits soldats.
Puisque vous avez évoqué les règles, madame la ministre, parlons-en ! C'est avec une indignation contenue que je m'adresse à vous ce soir, car depuis qu'Emmanuel Macron est entré en fonction, en 2017, il n'a eu de cesse de vouloir changer l'école, imposant à tous les enseignants et à tous les élèves de France un rythme effréné de réformes, sans jamais mener de concertation avec ses principaux acteurs.
Vous avez eu la peau de Pap Ndiaye !
Même à Stanislas ?
On dirait David Vincent : on les a vus !
Expliquez donc aussi l'échec de Jean-Michel Blanquer !
Même LR le dit !
On la garde pour plus tard, celle-là !
La vérité de Mme Trouvé vous dérange !
Nous avons le temps !
Mais c'est le contraire que vous allez obtenir !
À la va-vite ? Et le 49.3, on en parle ?
Cet amendement de mon collègue Andy Kerbrat vise à rétablir la rédaction initiale de l'alinéa 8, afin d'empêcher toute discrimination entre les bénévoles qui sont membres des instances et ceux qui n'en font pas partie. Celles et ceux qui, parmi nous, sont encore membres d'associations, savent très bien que ces réunions sont très chronophages mais ô combien nécessaires pour garantir le bon fonctionnement des associations, notamment de sécurité civile. Nous souhaitons rétablir l'égalité de traitement entre tous les membres de ces associations.
Eh oui ! Un peu de dignité, quand même !
Vous avez un mandat national ! Un peu de dignité !
Franchement, madame la présidente, il faut arrêter cela ! On est l'Assemblée nationale !
On s'en fout !
Mais on s'en moque, enfin ! Nous sommes à l'Assemblée, pas au conseil municipal de Toulon !
Nous sommes à Paris, pas à Toulon !
Ce n'est pas la campagne des municipales !
Madame la présidente, vous ne présidez pas !
Les macronistes ne pensent qu'à faire les poches des plus pauvres !
Voilà quelqu'un qui sait de quoi il parle !
Nous allons voter comme vous, alors arrêtez !
Nous voterons le texte, mais nous espérons que notre main tendue au service des enfants sera saisie de nouveau lors de textes ultérieurs, afin de travailler ensemble à des textes de loi, des décrets gouvernementaux et des engagements ministériels qui iront beaucoup plus loin que la proposition de loi votée aujourd'hui. Nos enfants le méritent et ils en ont besoin. C'est de cette manière que la France rayonnera, non en excluant les individus mal nés, qui n'auraient pas la bonne couleur de peau ou la bonne origine.
Comme l'a indiqué mon collègue Michel Sala lors de la discussion générale, notre groupe votera ce texte. Tous les députés se sont engagés en politique, façonnés par leur expérience. À titre personnel, j'étais jeune représentant de parents d'élèves quand, dans l'est de la France, des écoliers avaient eu du mal à se réveiller de leur sieste après avoir subi pendant leur sommeil un coup de chaleur qui les a conduits aux urgences. Voilà l'état de notre pays. Les responsabilités sont certes partagées mais il ne s'agit pas ici d'identifier les responsables ; il faut des solutions. Certes, ce texte ne va pas assez loin si l'on considère les amendements que ...
Qu'il n'y ait pas de malentendu : nos propos n'ont rien de méprisant et nous allons voter cette proposition de loi. Mais laissez s'exprimer des visions différentes de l'écologie, des interdépendances et des liens qui nous unissent avec le reste du monde ! Assumons le fait que la France, dont l'importation de lithium australien, nécessaire aux voitures électriques, provoque un écocide et des dégâts culturels parmi les peuples autochtones, ne peut faire abstraction de sa responsabilité.
Il suffit de penser à nos téléphones portables, dont certains composants sont fabriqués dans des pays qui émettent les gaz à effets de serre nécessaires à leur production. Et quand on sait que les portes de nos bâtiments publics sont parfois montées en Chine avec du chêne français, on comprend qu'une vision globale est nécessaire. C'est dans cet esprit que s'exprimait mon collègue Benjamin Lucas.
Personne ne remet en question, à moins de vouloir déformer les chiffres de l'Insee, les progrès réalisés par la France dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, dans le cadre hexagonal. En revanche, si nous intégrons notre consommation alimentaire et nos importations de matières premières, il faut bien admettre que nous faisons payer une partie de notre transition énergétique à d'autres pays, y compris le coût social de certaines productions importées.
Mme Mépris a parlé !
Marseille n'est pas un bon exemple de ce que vous voulez démontrer !
Qui est méprisant ?