Quel courage !
Notre groupe votera contre l'amendement car, comme l'a dit la secrétaire d'État, nous disposons déjà des chiffres. En conséquence, ce rapport ne sert à rien !
Allez, ça va !
Ça n'a rien à voir avec l'amendement !
Exactement !
C'est indécent !
Mais qu'est-ce que ça veut dire, encore ?
Arrêtez un peu là !
Voilà, parlez-nous de ça !
Il insulte les Français !
Attention, on va vous poser des questions dessus !
La fierté des Bouches-du-Rhône !
Ce n'est pas sérieux !
« L'arc républicain » !
On fait appel à Bernard Arnault et l'histoire est réglée !
Vous banalisez bien l'extrême droite !
Jean-Luc Mélenchon Premier ministre ?
Toujours les mêmes !
Les partisans du Hamas et de la France insoumise ? C'est scandaleux ! Madame la présidente, je proteste !
À tout le moins, des outrances !
Écouter quoi ? Je n'en peux plus d'écouter de tels propos !
N'importe quoi ! Vous n'avez pas honte ?
Mme Garin a tout à fait raison : ce sont des politiques de ce genre que nous soutenons. Une amie à moi, l'une de mes anciennes camarades de classe, battue par son mari, a dû partir avec ses enfants : elle dormait dans sa voiture. Après quelques mois de ce régime, elle a déclaré un cancer, conséquence du stress quotidien. À force de garder la tête dans les chiffres, nous, les politiques, oublions l'aspect humain des choses, la défense de toutes les vies sur le sol français, la souffrance de ceux de nos concitoyens qui n'ont pas l'État pour leur venir en aide.
Il vise à rétablir 70 millions d'euros d'aide au logement, dont le texte prévoit l'annulation au motif qu'ils n'auraient pas été consommés. Comment est-ce possible, alors que 330 000 personnes sont à la rue, et que le nombre d'enfants dans cette situation – dont les trois quarts ont moins de 13 ans – a augmenté de 48 % depuis le mois d'août ? Qu'avez-vous fait toutes ces années ? M. le rapporteur général, avec qui je m'en suis entretenu, m'a expliqué qu'un amendement visant à augmenter de 7 millions d'euros les aides pour l'accès au logement avait été retenu dans le PLF sur lequel le Gouvernement a engagé sa responsabilité : c'est un début, mais ce ...
…ne produit jamais aucun effet et ce sont toujours les mêmes qui sont stigmatisés.
…mais ne mélangez pas tout. Si des enfants s'entassent aujourd'hui dans des classes, peut-être que recruter un ou deux fonctionnaires supplémentaires suffirait à alléger les classes. Mais il s'agit d'enfants des quartiers nord de Marseille ! L'argent promis aux quartiers prétendument prioritaires…
…mais pour partager les problèmes que nous rencontrons dans nos circonscriptions. Je vous écoute avec intérêt quand vous vous exprimez…
…et des enfants vont s'entasser dans des classes. Donc votre plafond d'emplois ou votre loi organique, on n'en veut pas. Nous ne sommes pas là pour tout casser…
C'est vrai : les bus relèvent des collectivités territoriales. Pardonnez-moi, messieurs les savants ! On a le droit de se tromper. En attendant, Saint-Louis sera privé de CPAM et l'école de La Bricarde a fermé…
Je vais vous expliquer quelque chose : pendant que vous pérorez sur les plateaux de télévision, je vous rapporte la réalité du terrain.
Votre plafond empêche d'embaucher davantage de fonctionnaires dans les services publics alors que les agents connaissent des difficultés et auraient besoin d'être soulagés. En parallèle, la population continue elle aussi de souffrir. Voilà pourquoi nous vous demandons de supprimer ce plafond d'emplois.
…et il faut savoir accepter les différences. Quand le Président de la République s'est déplacé dans ma circonscription, je l'ai alerté à propos de la fermeture d'une classe de La Bricarde, dans les quartiers nord de Marseille. Ne vous inquiétez pas, m'a-t-on dit, elle ne fermera pas. Depuis, le ministre de l'éducation a été remplacé, la classe a fermé et les élèves ont été entassés dans d'autres classes. Deuxième exemple : dans le quartier Saint-Louis, la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) a fermé. Enfin, toujours dans les quartiers nord, le seul accès à la mer n'est même pas desservi par le bus.
Je citerai trois exemples. Nous n'habitons pas tous au même endroit,…
Avec cet amendement, nous demandons la suppression du plafond des autorisations d'emplois de l'État. Comment pouvez-vous fixer un tel plafond alors que nos services publics sont complètement abandonnés et que les conditions de travail des fonctionnaires se détériorent ? Franchement, je ne comprends pas.
Il va pouvoir nous répondre au sujet des bailleurs sociaux !
Qu'en est-il des bailleurs sociaux ?
Bonne question !
Quel rapport avec la crise ?
L'excellent président Coquerel !
Excellente question !
On peut dire que j'ai pesé dans la balance : je viens d'arriver !