Je remercie les intervenants pour leurs prises de parole. Je voudrais aborder un sujet qui se situe au croisement de plusieurs situations. Lorsqu'une famille a un enfant handicapé, le taux de divorce atteint 85 % et ce sont bien souvent les mères qui ont la charge de cet enfant, seules, pour la plupart d'entre elles. Les difficultés et le coût relatifs au handicap viennent alors s'ajouter à leur situation de famille monoparentale, d'autant que le handicap n'est pas suffisamment pris en charge. De telles situations posent également la question du rôle d'aidant que doivent assumer les familles monoparentales, dans un contexte de manque d'appui et de considération ...
Tout à fait !
Il est rédactionnel !
Marc Fesneau l'est moins !
Vous avez sauvé les poêles Tefal !
Et en plus vous êtes médecin, monsieur Isaac-Sibille !
Non, notre position est équilibrée !
…l'obstruction !
Le cancer aussi, ça crée de l'emploi !
Faut expliquer ça à M. Darmanin !
On peut fabriquer des poêles en inox.
C'est de la mauvaise foi !
Vous avez commencé votre propos en portant la parole de Tefal !
Nous allons voir ça !
Ça commence bien !
Il est essentiel que vos voix soient entendues dans notre assemblée, notamment au sujet de la dignité. Nos échanges ont montré à quel point la formation et la coordination des professionnels de l'accueil des enfants étaient capitales en la matière. Le suivi psychologique ou psychiatrique des jeunes en est un exemple : si le traitement médicamenteux prime sur le rapport à l'autre, sur la gestion des angoisses ou des délires, c'est parce que les professionnels ne sont plus formés à accueillir la parole – au reste, ils n'en ont pas le temps. Les lieux ne s'y prêtent pas non plus : comment se sentir accueilli dans la dignité, lorsqu'on vit dans une chambre ...
Quelle honte !
Permettez-moi tout d'abord de remercier les intervenants extérieurs pour leurs précieuses interventions sur un sujet trop souvent mis sous le tapis. À l'occasion d'élections, comme l'élection présidentielle par exemple, nous aimerions que soit présenté un véritable projet de société prenant ces enjeux en considération. En Dordogne, mon département, le nombre d'enfants placés est passé en dix ans de 700 à 1 400, les moyens restant les mêmes, ce qui produit de grandes difficultés. Vous avez parlé des questions salariales, mais je souhaite vous interroger au sujet de la formation des professionnels, qui est aussi un enjeu important : quelles évolutions ...
Ça s'appelle la solidarité, monsieur Di Filippo !
La végétalisation des cours d'école est un véritable enjeu technique : les cours doivent pouvoir maintenir la fraîcheur tout en restant accessibles aux fauteuils roulants. Le problème est que leur surface est souvent recouverte d'écorces ou d'herbes qui rendent l'utilisation d'un fauteuil roulant particulièrement difficile. Ainsi, il est important d'envisager des solutions techniques et opérationnelles pour réduire la chaleur tout en assurant la praticabilité des sols pour tous, quel que soit le handicap.
De quoi parle-t-on, dès lors qu'aucun des PLFSS déposés par ce Gouvernement ne permettra d'investir dans le système de soin et d'accompagnement ? Avec cela, nous serons toujours en désaccord car, oui, nous n'avons ni la même vision du monde ni le même projet de société. Quand des améliorations sont possibles, qu'elles vont dans le sens des attentes exprimées – en l'occurrence, par les personnes soignées, les personnes accompagnées et les professionnels – le groupe Écologiste ne s'oppose pas à un texte. Nous ne ferons donc pas obstacle à la proposition de loi mais, faute d'avoir obtenu des garanties suffisantes pour faire du bien vieillir une ...
Or il exige des moyens financiers. Nous devions déjà investir 6 milliards d'euros par an, puis 9 milliards d'euros à partir de 2030. Où sont-ils ? Vous ne pouvez pas nous les promettre, parce qu'ils ne sont pas compatibles avec votre logiciel, et vous le savez. Votre logiciel, c'est celui qui réclame une économie de 10 milliards d'euros sur les services publics ; c'est celui de Bercy, qui considère que tout ne peut pas être toujours gratuit, pour tout le monde.
Ce droit aurait dû être consacré par une véritable loi sur le grand âge et l'autonomie.
En effet, ce n'est pas la grande loi « grand âge et autonomie » qui nous a été tant promise. Le texte qui nous est présenté n'est même pas allé jusqu'au bout de son ambition puisque certaines avancées adoptées à l'Assemblée ont été restreintes ou supprimées par le Sénat – et parfois timidement rétablies en commission mixte paritaire. L'obligation pour les Ehpad privés lucratifs de réserver une part de leurs bénéfices à l'amélioration des conditions de vie ? Supprimée. L'automatisation des sanctions à l'encontre des Ehpad qui ne se conformeraient pas aux injonctions – on parle ici de manquements graves à la qualité et à la sécurité des ...
La motion de rejet préalable présentée par nos collègues socialistes ne relevait ni de la démagogie ni du caprice. C'est une alerte que nous devons toutes et tous entendre. C'est un rappel des engagements pris par les ministres successifs et le Président de la République pour redonner, enfin, de la dignité aux personnes âgées et à celles et ceux qui prennent soin d'elles au quotidien. Notre assemblée a elle-même pris acte de cette promesse en imposant au Gouvernement de présenter un projet de loi de programmation pluriannuelle sur le grand âge et l'autonomie. Mais les promesses n'engagent que celles et ceux qui y croient… Mesdames les rapporteures, ...
Et c'est bien dommage !
Augmentez les salaires !
Les handicapés, également.
Allez, on vote !
Où est passée votre sagesse, monsieur le ministre ?
Avec conviction !
C'est le dernier des Républicains…
« Notre mission, en tant que pharmaciens, c'est de subvenir à la santé de la population et, aujourd'hui, on ne va pas y arriver. » « Le mot d'ordre, c'est la galère. » La galère : voilà ce que subissent les professionnels de santé et les patients. En 2023, près de 5 000 risques de pénurie ou ruptures d'approvisionnement ont été signalés auprès de l'ANSM. Ce chiffre a plus que doublé par rapport à 2021. Notre système de santé est actuellement touché par une explosion des ruptures, qui menacent directement l'accès aux soins de toutes et tous, en particulier des plus vulnérables. Au-delà des lignes comptables, la réalité derrière les ruptures de ...
Seul Juvin est courageux !
Les bus seront-ils accessibles aux personnes handicapées ?
Nous ne pouvons aborder la question du soutien aux services publics dans la ruralité sans reconnaître la difficulté de l'État à garantir un accès digne à la santé à chacun et à chacune, qu'importe son lieu de vie, ses moyens ou son âge. Le constat est sans appel : nous sommes confrontés à des besoins de santé croissants, avec un Gouvernement incapable d'imaginer une réponse planifiée à ces besoins, en particulier dans les milieux ruraux, où la démographie médicale et sociale plonge. Ma circonscription, en Dordogne, n'est pas épargnée : il n'y a que 67 médecins pour 100 000 habitants et nous sommes passés de 700 à 1 500 enfants placés ces dix ...
Excellent !
Ce serait bien !
Encore une fois, nous voyons arriver un texte sans que la question du handicap ait été posée. Faute d'avoir anticipé, on demande un rapport, éventuellement des indemnités, on réfléchit à une potentielle récupération pour éviter des charges, mais on constate que cette solution diminuerait la présence des AESH pendant le temps scolaire. Tout cela confirme que l'absence d'un véritable statut des AESH et la question du temps partiel posent un problème – il a été évoqué, il y a quelques jours, au sujet du temps périscolaire. Il est dramatique qu'en 2024, la question du handicap ne puisse pas être intégrée et prise en compte dans tous les textes. ...
Pourtant, aujourd'hui, alors que les budgets de l'éducation nationale sont essorés par l'austérité budgétaire et les enseignants fatigués et mal récompensés, comment dégager du temps et des financements pour organiser des sorties scolaires ? Trop souvent, les enfants ne font plus de sorties parce que le coût est trop élevé, l'organisation trop compliquée, les personnels surchargés. La classe de découverte passe à la trappe. Trop souvent, on cloisonne, on empêche, au lieu d'ouvrir les horizons. En 2004, déjà, le rapport de Mme Béatrice Pavy regrettait une diminution drastique du nombre de classes de découverte organisées chaque année. Vingt ans ...
Nous, écologistes, considérons que l'apprentissage du respect de l'autorité passe par l'exemplarité et par l'application pleine et entière du principe de l'égalité devant la loi, au fondement de notre République. Nous, écologistes, souhaitons pour notre jeunesse l'émancipation, la pleine application de la promesse républicaine de l'égalité devant la vie – qu'on grandisse dans le 7e arrondissement de Paris ou à Montlaur-en-Diois –, la découverte, l'ouverture sur le monde, la possibilité de grandir en bonne santé et en paix. Les classes de découverte contribuent à tout cela. On ne protège bien que ce que l'on connaît bien. Face aux dérèglements ...
« Enfant, avec ma sœur jumelle, il n'était tout simplement pas possible à notre mère de payer des classes de découverte. À bientôt 45 ans, je n'ai toujours pas chaussé un ski, ni jamais fait de séjour linguistique. » Ce témoignage est celui de Pierre – un habitant des Baronnies provençales, dans le sud de la Drôme – livré à ma collègue Marie Pochon lors des échanges en commission sur la proposition de loi visant à relancer et renforcer les classes de découverte pour des millions de petits Français, qui nous occupe ce soir. Mardi, le Premier ministre appelait à un choc ou à un réarmement civique – on s'y perd entre ces mots virilistes et ...
Plutôt, ça veut dire non ?
Ils n'aiment pas la transparence !
De détricotage !
C'est vrai !
Une honte !