Exactement !
…est favorable au redéploiement massif des services publics des mobilités collectives, ferroviaires et routières. Permettre aux Français de se déplacer librement et garantir le droit à la mobilité, ce n'est pas jeter de l'argent par les fenêtres ! Les Français n'ont pas besoin d'un chauffeur personnel, mais de la continuité des services publics. Investir dans les mobilités durables, ce n'est pas non plus jeter de l'argent par les fenêtres : elles sont un bien commun nécessaire à l'heure du changement climatique.
D'autres mobilités sont possibles ! La France insoumise – NUPES…
Ne dites pas que c'est impossible : assumez plutôt de ne pas en être capables !
Il y a urgence à sortir du tout-voiture. Les zones à faibles émissions, censées diminuer le nombre de morts provoquées par la pollution – 48 000 par an – ne sont pas la solution ; elles ne le seront pas aussi longtemps qu'il n'existera pas de solutions alternatives efficaces à la voiture individuelle. Vous avez peur des 80 % de Français opposés aux ZFE et vous repoussez sans cesse l'échéancier – souvenez-vous des gilets jaunes ! Votre gouvernement investit 40 euros par an et par habitant dans le ferroviaire ; c'est trois fois moins que l'Allemagne et dix fois moins que la Suisse, des pays qui proposent des trains toutes les heures, de six heures à ...
Il n'y a pas de sous-citoyens dans ce pays ! Nous voulons les mêmes droits et les mêmes services pour toutes et tous !
Cela s'inscrit dans la continuité du tout-bagnole des cinquante dernières années. Où est l'égalité entre les citoyens ? Celui qui vit en périphérie alloue 21 % de son budget à ses déplacements, contre 16 % pour celui qui réside en centre-ville. Où est la fraternité ? Les services publics de la mobilité disparaissent ; la SNCF est gérée comme une multinationale, qui abandonne les lignes les moins rentables dans les espaces peu denses.
Où est la liberté de se déplacer ? Sans doute cachée sous le poorwashing que constituent le leasing social et ses 20 000 véhicules à louer pour 100 euros !
Qu'elle est belle, la France de Macron : la France associative, la France des sparadraps, mais certainement pas la France qui protège et qui garantit notre devise nationale !
bientôt, si les plus précaires pourront se déplacer, ce sera uniquement grâce aux garages solidaires.
Quoi qu'il en soit, il nous faut être clairs : cette proposition de loi ne permettra pas de s'attaquer en profondeur au problème des mobilités, en particulier des mobilités durables. Elle n'est qu'un pansement apposé par un groupe d'opposition sur une plaie que le Gouvernement n'a de cesse d'approfondir. La situation actuelle est le résultat de votre politique, celle d'un État néolibéral qui se désengage de tout ! Si des Français ne meurent pas de faim, c'est uniquement grâce à des associations ; si des gens ne dorment pas dans la rue, c'est uniquement grâce à d'autres associations ;
Quant aux villes, où le gisement est le plus important, la voiture individuelle n'est pas la solution. Il faudrait donc élargir le périmètre à l'échelle régionale, qui semble la plus adaptée. Cependant, le groupe La France insoumise – NUPES a décidé de ne déposer aucun amendement, ni en commission ni en séance, afin que ce texte puisse être voté conforme dans les plus brefs délais.
II est si rare en effet que nous parlions de mobilités durables et populaires à l'Assemblée nationale, alors que 13,3 millions de Français subissent la précarité en matière de mobilité. Comme vous le savez, nous avons plusieurs réserves sur le dispositif prévu par le texte. Premièrement, le gisement concerné par la prime à la conversion représente 90 000 voitures ; or 70 % d'entre elles roulent au diesel et nécessitent donc une opération de rétrofit avant toute remise sur le marché. Une telle opération coûte 1 000 euros pour passer à l'essence et jusqu'à 12 000 euros pour passer à l'électrique. Les quelque milliers de véhicules qui ne devront pas ...
Permettez-moi tout d'abord de remercier le groupe Écologiste – NUPES d'avoir déposé cette proposition de loi, ainsi que l'ensemble des associations qui en sont à l'origine.
Parlons-en, de l'éducation !
Ils sont où, d'ailleurs ?
C'est vous qui voulez les asphyxier !
…et si c'est contraire à la planification écologique ! Pour nous, il n'en est pas question : nous voulons une réelle planification des transports. Aussi, monsieur Vergriete, je vous pose la question : votre feuille de route est-elle pro-bagnole, comme nous l'a dit le Président de la République il y a quelque temps et comme le montre le projet de l'A69 ? Quoi qu'il en soit, nous demandons, par cet amendement, la suppression de l'article unique de cette proposition de loi absurde.
Chez vous, il faut tout ouvrir au marché, et tant pis si les paysans sont exclus, si des centaines d'arbres sont abattus…
Ils s'en mettent plein les poches depuis trente ans et continuent à augmenter le prix des péages alors que les salaires, eux, n'augmentent pas ! Chez nous, on appelle cela du vol ; chez vous, c'est la norme.
Les réseaux de transport sont un service public ; ils doivent donc être gérés par l'administration publique. Comme le disait M. Léaument, donner aux régions la compétence en matière de routes nationales, c'est offrir, demain, ces mêmes routes aux sociétés privées, car les régions n'auront pas les moyens de les entretenir, et vous le savez. Vous évoquez de prétendues compensations par l'État mais, nous le savons déjà, elles seront insuffisantes, voire inexistantes. Il faudra donc créer rapidement de nouvelles sources de financement. On ouvre ainsi la porte à la mise en concession privée de routes nationales. Les concessionnaires autoroutiers se gavent ...
Ils ne sont pas à une trahison près !
Il a raison !
Et qui vote contre le RN, contrairement à vous !
Très clair !
Oh, vous n'avez pas cité Marine Le Pen !
« La première bataille, c'est de loger tout le monde dignement. Je ne veux plus, d'ici la fin de l'année, avoir des femmes et des hommes dans les rues. C'est une question de dignité et d'humanité. » Ces mots ne sont pas les miens, ce sont ceux d'Emmanuel Macron. Ils pourraient être porteurs d'espoir s'ils n'avaient pas été prononcés il y a sept ans. Aujourd'hui, la France compte 330 000 personnes sans domicile fixe, dont 3 000 enfants, un nombre qui a doublé en dix ans. À cela s'ajoutent les 4 millions de personnes mal logées. L'explosion des demandes d'hébergement d'urgence en est la résultante. Les associations sont débordées. Le 115 est au bord de ...
Laquelle ? La majorité à deux ?
Encore un 49.3 !
Avec eux, c'est le jackpot !
Quelle surprise !
Peut-on vapoter sur les bancs du Gouvernement ?.
Nous, on en peut plus de vous !
Vous êtes contre tout !
On a eu peur !
Avec des opposants tels que vous, elle est tranquille !
Vous votez avec les macronistes !
Tout ça pour ça !
À la France insoumise – NUPES, vous l'aurez compris, nous…
Alors aujourd'hui, pas besoin de 49.3, puisque lorsqu'il s'agit de casser le droit des travailleurs, vous pouvez compter sur le soutien inconditionnel du Rassemblement national.
Vous aurez beau museler, vous ne ferez qu'accentuer la colère. Un préavis de grève massif est d'ailleurs déposé pour lundi prochain contre ce texte.
…mais aussi amorcer enfin la bifurcation écologique de l'aérien, secteur qui passionne les personnels mais dont ils doivent assumer seuls la mauvaise réputation, car les investisseurs et l'État se fichent pas mal de cette bifurcation : pas de taxe sur le kérosène, des vols à vide, une croissance exponentielle, des vols en jet privé…
Des revendications, il y en a : indexer les salaires sur l'inflation, récupérer les deux ans de vie volée avec votre réforme des retraites,…
Dans un état social, la question ne devrait pas être de contrer un droit fondamental qui est celui de grève, mais plutôt de faire en sorte que les employés se sentent tellement bien qu'ils n'aient pas besoin de faire grève et de perdre des jours de salaire.
À quoi bon ? Quarante-huit heures serait-il le délai idéal pour prendre des contrôleurs aériens de Marseille et les envoyer combler la grève de leurs collègues parisiens ? Ce n'est pas sérieux.
Vous n'aimez pas les grévistes et pourtant un gréviste est avant tout un travailleur, un lanceur d'alerte sur des points de blocage à venir, notamment dans l'aérien qui doit urgemment entamer une transition écologique. Mais voilà que les contrôleurs aériens qui étaient déjà concernés par le service minimum devront maintenant prévenir quarante-huit heures à l'avance de leur participation ou non à un mouvement social !